Après sa libération, Dias parle de tentative d’assassinat

Le leader du Bloc des centristes Gaïndé, Jean Paul Dias, a apporté la lumière sur les conditions de son arrestation par la Division des investigations criminelles, précédant son incarcération. M. Dias a révélé que la consigne qui avait été donnée était de l’abattre chez lui, parce qu’il était détenteur d’une arme. « Il faut aller chez lui la nuit, il a une arme. Et dès qu’il sort son arme, il faudra l’abattre… Ils voulaient dire, par la suite, que je me suis suicidé, comme ils avaient fait avec un certain marabout de Touba », a souligné M. Dias. Il a confirmé la thèse selon laquelle la Division des investigations criminelles enquêtait sur sa nationalité. « C’est quelque chose qu’il ne faut jamais répéter. Parce que la loi sénégalaise dit qu’à partir du moment où quelqu’un est né au Sénégal, de parents sénégalais, il a la nationalité sénégalaise. De toutes les façons, la Dic a reconnu elle-même qu’elle enquêtait sur ma nationalité », a poursuivi le leader des centristes Gaïndé.

Jean Paul Dias explique cet acharnement sur sa personne et sa famille par sa décision de s’allier à l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, lors des prochaines élections. Il s’est prononcé contre le rapatriement des sénégalais clandestins d’Espagne. « Je suis d’accord qu’on cherche à les protéger, pour qu’ils ne meurent pas en mer. Je ne dis pas non plus, qu’il ne faut pas chercher à les empêcher de partir. Mais une fois qu’ils sont partis, ils sont partis. L’Espagne était peuplée de noirs, avant. Alors il faut qu’ils nous disent dans quel budget ils mettent les 13 milliards donnés par l’Espagne », a-t-il ajouté par ailleurs.