Il n’y a pas longtemps, Me Abdoulaye Wade s’est plaint de la communication du Parti démocratique sénégalais (Pds), mais aussi et surtout de la communication sur les réalisations du gouvernement. Raison pour laquelle, le président de la République et non moins secrétaire général national du Pds, est monté au créneau. Mais l’effet escompté n’a pas eu lieu. Bien au contraire, la situation a empiré. Car il s’est mis à dos d’autres personnalités sénégalaises, en plus des leaders de partis de l’opposition sénégalaise non présente à l’Assemblée nationale. Pire, il y a eu un tir groupé de ces différents leaders de partis de l’opposition sur sa personne. Mais l’attaque qui lui fait le plus mal, reste la dernière de Moustapha Niasse. Et d’après certains proches collaborateurs du Président, cette sortie du leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) ne lui a pas plu. Mais ce qui lui a le plus fait mal, c’est l’absence de réaction au sein de son propre parti. «Personne n’est monté au créneau pour le défendre ou pour apporter la réplique à Niasse. Et ceux sur qui il compte pour laver l’affront en répliquant, se sont terrés», déclare notre interlocuteur. Raison pour laquelle, Me Wade a accéléré ses recrutements. Wade veut des personnes pour le défendre, et pour faire passer ses messages et idées.
En l’espace d’une semaine, Me Wade a rencontré au palais des personnes capables d’apporter la réplique à ses détracteurs. L’objectif reste la reconstitution d’un grand Pds. Mais il est clair comme l’eau de roche que si cela peut être valable pour jean Paul Dias, ou encore Modou Diagne Fada, il n’en est pas de même pour Me Doudou Ndoye, Me Massokhna Kâne ou encore Babacar Justin Ndiaye, qui ne sont pas des libéraux. Et d’autres personnes qui figurent sur sa liste, et seront reçues prochainement. Mais la grande question qui taraude l’esprit de ses proches collaborateurs est de savoir quel sera le prix de ces recrutements ? En d’autres termes, quel poste va-t-il confier à ses défenseurs ? Va-t-il reconduire la même démarche qu’avec Me El Hadji Diouf et Me Abdoulaye Babou ? Ce qui est sûr, c’est que ce n’est qu’une question de jours.
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