En réunion de Bureau politique vendredi, le parti pour le peuple et citoyenneté (PPC) a déclaré qu’il est juste et parfaitement logique que l’on soit amené à rendre compte, lorsqu’on a eu à gérer des deniers publics.
Ce parti indique que soutenir le contraire c’est faire preuve de mauvaise foi, voire d’incivisme. Répondre de ses actes doit cependant s’inscrire, pour être acceptable, dans un cadre légal, évidemment, mais surtout de tradition républicaine où la présomption d’innocence doit prévaloir, lit-on dans le communiqué. Aussi, estiment-ils, les accusations gratuites, les préjugés, les soupçons non fondés et surtout la vindicte populaire sans aucun commencement de preuve doivent être bannis.
Le Ppc indique que les valeurs de l’Etat de droit, parmi les lesquelles la présomption d’innocence demeure le symbole, doivent en toutes circonstances, être sauvegardées. Le bureau politique du PPC, réaffirme avec force son ancrage dans lesdites valeurs et réprouve tous excès, tous jugements ‘’à priori’’ et tous actes pouvant revêtir un caractère arbitraire. Car, il y va de la bonne gouvernance que tout le monde se plait à invoquer.
Pour le PPC, l’administration de la justice reste, dans un Etat de droit, encadrée par les bornes qui ne sauraient être des objets dans le jeu politique. La médiatisation de l’acte de justice ne peut être compatible avec le recul ou la distance que requiert l’acte de juger. De même, le bureau politique du PPC, estime que l’Etat de droit dans lequel baigne la République du Sénégal, dispose qu’il faut tourner le dos aux enquêtes de police judiciaire ‘’polluées’’, et manquant, dès lors, à l’obligation d’impartialité.
Pour cela, note-t-il « il est donc urgent que tous les acteurs de la scène politique reviennent à la raison et au respect scrupuleux de l’Etat de droit ». Car, la bonne gouvernance, c’est, avant tout, l’équilibre des pouvoirs, c’est la séparation des pouvoirs, c’est « l’indépendance dans l’interdépendance des pouvoirs ».
Par ailleurs, le Bureau politique a dit avoir appris, avec consternation et beaucoup d’émotion, le rappel à Dieu du professeur Assane Seck. Selon cette formation, le Sénégal vient de perdre « un de ses illustres fils », qui, à une période charnière de l’histoire de notre pays, fut parmi les « acteurs émérites » de l’émancipation politique africaine.
« Assane Seck fut un homme multidimensionnel. Universitaire doublé d’une vaste culture, personnalité fascinante, chevillée à ses convictions qu’il n’a jamais trahies, au prix de privations de sa liberté, ses engagements et sa hauteur de vue étaient à la mesure de sa grande stature », ont rendu hommage Me Diop et ses partisans.
4 Commentaires
Sen
En Novembre, 2012 (23:27 PM)Diop
En Décembre, 2012 (02:00 AM)Tij
En Décembre, 2012 (12:19 PM)[email protected]
En Décembre, 2012 (10:31 AM)Participer à la Discussion