ASI24 – (Dakar) Barthélémy Dias, vice-président de l’Association des maires du Sénégal, par ailleurs membre du bureau politique du Parti Socialiste (PS) et maire de la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré-Cœur, a été entendu pendant plusieurs heures à la Division des investigations criminelles (DIC).
Barthélémy Dias a affirmé à la RFM avoir lui-même appelé la DIC pour qu’elle lui remette son véhicule réquisitionné dans le cadre d’une enquête relative à la voiture brûlée à la permanence du Parti démocratique sénégalais quelques trois jours après l’incendie déclaré au meeting du Parti socialiste à Thiès et imputé au jeune et wadiste Mamadou Lamine Massaly actuellement entre les mains de la justice.
Toujours selon Barthélémy qui a nié être mêlé à l’incendie du véhicule et qui a dégagé la responsabilité de socialistes et membres de la jeunesse socialistes, c’est pour lecture du procès verbal qu’il s’est rendu à la DIC et y a passé plusieurs heures, de 16 heures à 22 heures.
Il a affirmé avoir été entendu dans le cadre du véhiculé brûlé à la permanence du Parti démocratique sénégalais.
Il est à noté aussi que M. Dias est entendu quelques heures après qu’il a condamné les propos du ministre de l’Intérieur qui aurait déclaré à Sédhiou (dans le Sud du pays), selon la presse : « si c’était ailleurs, j’aurais ordonné aux forces de l’ordre d’ouvrir le feu sur les élèves », à la suite de grève des élèves de cette localité.
Par ailleurs, la semaine dernière, une enquête relative au véhicule brûlé à la permanence du PDS avait conduit à l’arrestation de trois proches de M. Dias. Selon toujours la presse, la Division des investigations criminelles avaient arrêté le chauffeur et le chargé de mission de M. Dias.
Interrogé par ASI24, Malick Noël Seck de « Convergences socialistes » a « condamné cette détention de quelques heures ». Estimant qu’elle était « arbitraire ». Selon M. Seck, il s’agit d’une « mascarade de la justice qui s’est empressée de juger en flagrant délit Massaly et entend maintenant faire payer M Dias pour une histoire cousue de fil blanc ». M. Seck a fustigé « l’attitude de la police et des autorités du pays ».
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