Le concours de recrutement des élèves-maîtres (Crem) pour la session 2015-2016 démarre ce jour sur l’ensemble du territoire national. Sur les 24.613 candidats, 6000 seront sélectionnés pour subir les épreuves d’admissibilité.
Le processus de recrutement de la cohorte 2015-2016 des élèves-maîtres démarre aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national. Cette année, le nombre de candidats est de 24.613 inscrits contre 22.143 l’année dernière. Pour cette phase de présélection constituée d’une épreuve de dictée, les candidats seront répartis dans 39 centres disséminés dans les 16 académies du Sénégal. A l’issue de cette première phase, 6000 candidats seront retenus. Ils rejoindront Dakar pour subir les épreuves d’admissibilité. Et ceux qui seront déclarés admissibles devront passer des épreuves orales avec des critères bien définis devant un jury composé de trois personnes.
Selon Amadou Moctar Ndiaye, directeur des Examens et Concours, cette décision de regrouper les candidats présélectionnés à Dakar obéit à un souci d’efficacité, de transparence et de veille constante sur le processus. Les épreuves d’admissibilité ont été élargies à d’autres disciplines. Ainsi les candidats présélectionnés seront également testés dans des matières comme les mathématiques, les sciences, l’histoire et la géographie, etc.
C’est la deuxième fois que le concours de recrutement des élèves-maîtres est organisée sur la base de la nouvelle formule adoptée l’année dernière à la suite des fraudes qui avaient été constatées dans le concours de 2013. L’expérience ayant réussi l’année dernière, rien ne s’opposait à ce qu’elle ne soit pas reconduite cette année. D’autant plus que, d’après lui, tous les formateurs sont unanimes à dire que les actuels élèves-maîtres en formation dans les Crfte ont un beau niveau académique et les dispositions pour faire de futurs bons enseignants.
Désormais, contrairement à ce qui se faisait, les élèves-maîtres subiront un examen national de sortie à partir d’épreuves communes. Tout cela, dans un souci de transparence, selon M. Ndiaye. Une transparence rendue aujourd’hui possible par la plateforme Mirador. « Les candidats ont déposé leur candidature en ligne et Mirador a octroyé à chacun un numéro anonyme qui permet de garder l’anonymat », a-t-il ajouté. Pour éviter toute fraude, c’est le principe de la saisie contradictoire des notes qui a été retenue, comme ce fut le cas l’année dernière. C’est-à-dire que, explique M. Ndiaye, les notes de chaque candidat sont saisies deux fois par des personnes qui ne sont pas dans une même aire géographique. En cas d’écart dans les notes, aussi minime soit-il, l’application Mirador le signale automatiquement. « L’année dernière cela nous a permis de corriger plus de 7.000 écarts de notes avant la proclamation des résultats. Nous avons envoyé 37 superviseurs dans les régions qui vont rentrer à Dakar avec les relevés de notes », a-t-il indiqué.
L’année dernière, 2.300 élèves-maîtres avaient été retenus. Pour cette année, aucune décision n’a été encore arrêtée dans ce sens.
Elhadji Ibrahima THIAM
Politique
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