La campagne électorale pour le premier tour du scrutin présidentiel du 20 mars au Congo s’est ouverte ce vendredi, a constaté.
Les neuf candidats en lice et leurs équipes ont deux semaines pour se mouvoir sur tout le territoire national pour convaincre les Congolais sur leur programme pour le prochain quinquennat.
« Ce moment de campagne doit se dérouler dans le respect des libertés individuelles (…) sans provocation, sans injures, sans invectives et en dehors de toutes formes de violences », a déclaré le ministre congolais de l'intérieur et de la décentralisation.
Dans les rues de la capitale, Brazzaville, on peut lire quelques banderoles du président sortant avec des slogans tels que : « Denis Sassou président en 2016 ; En avant pour l'émergence avec Denis Sassou N'Guesso ».
Selon le porte-parole de l'IDC-Frocad,Guy Romain Kiffousia : « une victoire au premier tour est mathématiquement impossible pour cette élection du 20 mars. »
Les autres candidats n'ont pas encore affiché des banderoles sur les artères publiques de Brazzaville.
La veille, les candidats dont le président sortant ont été sensibilisé sur le bulletin unique.
Le candidat indépendant, Jean Marie Michel Mokoko devrait se rendre à la direction générale de la surveillance du territoire (DGST) pour la suite de l'enquête sur la vidéo qui l'accuse d'avoir voulu atteindre à la sureté de l'Etat par un coup d'Etat.
La Commission nationale Electorale indépendante(CNEI) a annoncé les dispositions sur la sécurité des candidats en soulignant par le canal du porte-parole de la police,Jules Moukala Tsoumou que « La sécurité des candidats sera assurée par la force publique, des équipes de sécurité seront mises à la disposition des candidats pour assurer leur propre sécurité et celle de leurs familles.
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