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Politique

Couplage locales-législatives : La majorité peine à accorder ses violons

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Couplage locales-législatives : La majorité peine à accorder ses violons

Ça ne parle pas le même langage, au sein de la majorité présidentielle, au sujet de la proposition de la présidente du mouvement Oser l’Avenir, Aïssata Tall Sall, de coupler les élections locales et législatives, pour un souci de rationalisation des dépenses. Les divergences sont profondes, à ce propos, entre alliés.

Si le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby), Aymérou Gningue, adhère à l’idée de dissoudre l’Assemblée nationale et organiser des législatives anticipées couplées aux locales de décembre, le Parti socialiste est monté au créneau, hier, pour s’opposer énergiquement à ce qui est assimilé à un «débat inutile et inopportun».

«Quand le Sénégal passe d’un septennat à un quinquennat, il est plus judicieux que la présidentielle et les législatives se déroulent à la même année. Parce que le président nouvellement élu a besoin d’une majorité confortable», argumente le président du groupe parlementaire Bby. Pour le porte-parole du Secrétariat national (Sen) du Ps, Me Moussa Bocar Thiam, l’heure est à la «consolidation» de Benno Bokk Yaakaar. «Le président de la République n’a même pas encore prêté serment. Donc, il est inopportun de porter sur la place publique des débats par rapport au futur», signale-t-il.

Les conditions pour dissoudre l’Assemblée nationale

L’option de dissoudre l’Assemblée nationale, où la majorité des sièges était détenue par le président déchu Abdoulaye Wade,  avait été agitée en 2012, au lendemain de l’élection de Macky Sall (entrée en fonction le 2 avril). Le débat sur une possible «gouvernance par ordonnance» faisait rage, à quelques mois des législatives du 1er juillet 2012.

Une décision dans les cordes du président, puisque la loi ne lui impose que deux conditions à respecter avant de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. D’abord, la dissolution doit intervenir «deux ans après l’élection des députés». La seconde condition est de «recueillir les avis du Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale».



2 Commentaires

  1. Auteur

    Grand

    En Mars, 2019 (19:00 PM)
    En ces moments d'incertitude, la lucidité doit être de mise.



    sonko doit être assez lucide pour comprendre que son parti n'est pas majoritaire dans l'opposition et ne pas mordre à ce cadeau empoisonné.

    macky sall sait pertinemment que le prochain président du Sénégal sera forcément issu de l'actuelle opposition. Son empressement à vouloir dialoguer, offrir des bonbons empoisonnés à son opposition participe des stratégies qu'il a toujours mises en place pour

    "réduire son opposition à sa plus simple expression ".

    Cette fois ci le deuxième mandat en poche, la stratégie consistera à sauver ses arrières.

    lui et sa famille ont fait trop de magouilles notamment dans nos ressources naturelles.

    J’espère que sonko sera assez lucide pour ne pas tomber dans ce piège.

    Le seul combat qui doit valoir est qu’Idrissa a été politiquement tué pour avoir accepté de retrouver Laye Wade, Macky veut faire la même chose avec Sonko. Cher leader si tu veux une longue carrière politique, reste loin du "Macky" ca qui est le souhait de tout le peuple sénégalais…

    Ses seuls soucis: diviser l'opposition.



    Certes Allah ne modifie pas l'état d'un peuple tant que les individus qui le composent ne changent pas d'eux-mêmes ce qu'il y a en eux.



    En tout cas, il faut que Sonko fasse gaffe. Le titre de chef de l'opposition ca sert a rien, mais si tu te fais embarquer dedans c'est la roulette russe qui causera ta perte et t'embrouillera avec les autres opposants. Mais c'est à Sonko et ses conseils de voir. De toutes façons, il y'aura de nouvelles tètes pour les prochaines échéances alors il ne faut pas fauter.

    Les patriotes ne discuteront jamais avec un président illégitime!

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  2. Auteur

    En Mars, 2019 (22:33 PM)
    Je suis catégorique : ce système de couplage d'elections ne peut marcher dans un pays comme le Sénégal, analphabète à environ 40%.
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