Le palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor a connu une ambiance inhabituelle hier aux environs de 19 heures. Selon la version officielle, un ancien militaire du nom de Daouda Samb a voulu s’attaquer aux éléments du Gmi stationnés devant le palais. Ces derniers se sont opposés et des coups de feu sont partis. Le «forcené», atteint puis renversé par une voiture, s’est retrouvé à l’hôpital Le Dantec.
Des coups de feu devant le palais de Wade ! La scène s’est déroulée hier, en début de soirée. Selon le lieutenant-colonel Alioune Ndiaye que nous avons trouvé sur place, un ancien militaire répondant au nom de Daouda Samb « aliéné mental et déserteur », a voulu s’attaquer aux forces de l’ordre préposées à la garde de la devanture du palais. Ces derniers se sont opposés à lui et les choses ont alors dégénéré. « Il a attaqué les Gmi, blessant l’un d’entre eux au couteau », précise le chargé des relations publiques de la Police. Qui précise qu’un des éléments des forces de l’ordre à d’abord tiré en l’air avant de toucher le « forcené » au pied. Ce dernier a ensuite été renversé par un véhicule qui passait par là. Daouda Samb a été admis à l’hôpital Le Dantec, selon les déclarations du colonel Alioune Ndiaye.
L’enquête confiée à la Djp
Aussitôt informés de l’incident devant le palais, les responsables de la sécurité nationale se sont rendus sur place. Outre le colonel Alioune Ndiaye, nous avons vu le commissaire Assane Ndoye et le directeur de la Sûreté urbaine. Entre leurs mains, il y avait un couteau et une lame. Un officier qui était en conversation téléphonique avec son supérieur hiérarchique, lui dira devant nous, que l’enquête a été confiée à la Direction de la Police judiciaire. Le chargé de la communication de la police n’en dira pas plus. Une prudence qui nourrit les supputations sur les véritables intentions de Daouda Samb. D’autant plus que, selon un témoin oculaire qui nous a joint au téléphone, le «déserteur» a d’abord voulu forcer les portes du palais. Et c’est à ce moment que les éléments du Gmi sont intervenus. Par ailleurs, la Police maintient un black-out total sur le profil du forcené. Ni sa garnison ni son casier judicaire ne sont connus.
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