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Politique

DE RETOUR DE SON VOYAGE WADE FLINGUE GADIO ET AMADOU MAKHTAR MBOW

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DE RETOUR DE SON VOYAGE WADE FLINGUE GADIO ET AMADOU MAKHTAR MBOW

Wade/Gadio

De retour d’un périple qui l’a conduit en Iran et en France, Me Wade a tiré, hier, à bout portant sur Cheikh Tidiane Gadio. Listant les griefs contre l’ex-chef de la Diplomatie sénégalaise, le nouvel ami de Ahmadinejad lui reproche d’avoir retardé beaucoup de projets avec Téhéran dont un accord dans le domaine de l’énergie. «Manaam», le prédécesseur de Me Madické Niang est «coupable» d’avoir mis du sable dans un bon couscous perse qui devait être agrémenté d’ingrédients sénégalais. Il s’agit de la tenue d’une commission sénégalo-iranienne qui n’a jamais eu lieu et dont les contours avaient été définis lors du Conseil des ministres du jeudi 2 août 2007. Ce jour-là, Gorgui a, selon nos satellites, longuement disserté sur l’audience qu’il a accordée, le vendredi 28 juillet 2007, à Son Excellence l’Ayatollah Mahmoud Hashemi Sharoudi, Chef du Pouvoir judiciaire Iranien et à M. Mohamed Reza Baghrei, Envoyé spécial de Son Excellence M. Mahmoud Ahmadinejad, le président de la République islamique d’Iran. Me Wade avait «hautement apprécié la décision prise par les autorités iraniennes d’exécuter tous les accords signés avec notre pays».

Wade/Gadio (Bis)

Il s’agissait, entre autres, de l’accélération de la construction de l’usine de montage d’automobiles (Iran Khodro), de la construction d’une usine de pétrochimie et d’une raffinerie au Sénégal. Sans oublier l’envoi d’une équipe d’experts, en République islamique d’Iran pour étudier le système d’organisation et d’exploitation agricole, l’octroi à des étudiants sénégalais de bourses de spécialisation en physique nucléaire. Il y avait également la construction de collèges de formation professionnelle, l’assistance de la République islamique d’Iran dans la préparation du Sommet de l’Organisation pour la Conférence islamique (Oci) et la participation pour une valeur de 100 millions de dollars au Fonds de Solidarité de l’Oci pour la lutte contre la pauvreté. Mais au bout du compte, des projets ont fini par voir le jour, mais dans d’autres secteurs, tout aussi cruciaux pour le Sénégal. La République islamique a permis la recapitalisation de la Société africaine de raffinage (Sar), selon les termes du protocole signé à l’issue de la visite officielle que le ministre sénégalais de l’Energie, Samuel Sarr, a effectuée du 15 au 17 août dernier à Téhéran. La participation, à hauteur de 34% au capital de la Sar, s’est faite par le biais de la National iranian oil refining and distribution company (Niord). C’est, peut-être, les «retards» notés dans les autres domaines de la coopération qui sont restés en travers de la gorge de Gorgui.

Wade/Mbow

Après Gadio, Wade s’est tourné vers Amadou Makhtar Mbow. Décidément très en verve, prouvant à l’occasion qu’il avait toujours en ligne de mire les Assises nationales, Gorgui a flingué comme pas possible l’ancien Directeur général de l’Unesco. Et de citer, pour corser la dose, un ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’Unesco qui taillait, récemment, en morceaux notre compatriote en disant qu’il gérait cette institution spécialisée de l’Onu comme un village africain. Une subite montée d’adrénaline que personne ne semble avoir compris. Surtout avec sa nouvelle main tendue à l’opposition. Ceey Wade…       

Sisdak 

Tirant les enseignements de la précédente édition, le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Prévention, à l’ambition de faire du 2ème Salon international de la santé et du matériel médical de Dakar (Sisdak), dont le thème central sera «La santé de la mère, de l’enfant, de l’adolescent et du nouveau né», un véritable creuset d’excellence et de compétitivité. Le choix de ce thème est dicté «par une volonté réelle d’impulser une dynamique nouvelle dans la prise en charge de la mortalité maternelle et infantile, comme en atteste les cinq sous thèmes retenus par le Comité scientifique du Salon, en vue de booster la cadence pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) d’ici à 2015. Il s’agit de l’approche communautaire dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, l’e-santé, la planification familiale, la stratégie nationale de lutte contre les fistules et la santé scolaire.

Sisdak (Bis) 

En effet, au delà de l’exploitation du matériel médical, le Sisdak, dont la cérémonie de lancement est prévue le vendredi 30 octobre 2009, à partir de 16 heures, compte contribuer grandement à la prise en charge des préoccupations des populations en matière de santé publique. Ce faisant, le comité d’organisation a décidé de mettre un accent particulier sur la démarche participative, à l’effet de garantir une plus grande réussite dans l’organisation dudit Salon, prévu du 20 au 23 Mai 2010 dans le Parc des expositions du Centre international d’échanges de Dakar. En ce sens, des rencontres d’information, d’échanges et de sensibilisation ont été tenues avec les participants potentiels (professionnels du secteur de la santé, représentations diplomatiques, Association nationale de la presse en santé…) afin de consolider les acquis de la 1re édition et, partant, élever le taux de participation lors du prochain Salon. Ce qui sera «nak» une autre paire de manches. 

Dakar/Bissau

Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont encore démenti, hier, qu'un différend frontalier les oppose. Bien que, cette semaine, des concentrations de troupes à la frontière aient incité des dizaines de civils de Guinée-Bissau à prendre la fuite. Des sources bissau-guinéennes ont rapporté que l'ancienne colonie portugaise avait déployé plusieurs bataillons à la frontière. «Les mouvements de troupes de Guinée-Bissau à la frontière sont parfaitement normaux en termes de sécurité», a assuré le ministre sénégalais de la Défense, Abdoulaye Balde, à l'issue de discussions avec son homologue de Guinée-Bissau. Le ministre bissau-guinéen de la Défense, Artur Silva, a déclaré, pour sa part, que les deux pays étaient convenus que la frontière était intangible. En voilà des infos qui sont de bon augure … 

Xl-Airways

Comme nous l’avons révélé dans notre édition d’hier, le vol de Xl-Airways a atterri, sur les coups de 14 heures 30 minutes, à l’aérodrome de Cap-Skirring. Une arrivée qui est allée droit au cœur des populations. Sans oublier les hôteliers qui avaient commencé à mettre la clé sous le paillasson à cause de l’absence d’avion desservant cette zone touristique. Des sources avancent même que Xl-Airways serait sur le point de négocier avec les autorités pour assurer des vols à partir de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à destination de Cap-Skirring.

Zam-Zam

M. Mazen Gazi Derar, le Président de Zam-Zam, l’agence qui avait transporté les pèlerins sénégalais au pèlerinage à La Mecque de 2008, révèle que l’Etat du Sénégal lui doit 895 millions de francs Cfa. Des propos qu’il a tenus dans le mensuel franco-arabe publié par Fadel Guéye. «Je n’ai pas proposé au gouvernement sénégalais le choix de National air service (Nas). Nous avions, au contraire, orienté le Sénégal vers d’autres transporteurs comme Al Khalej qui appartient au fils du roi du Bakhrein», dit-il. Dans l’entretien, il souligne avoir entré en contact avec les autorités sénégalaises par le canal de M. Ahmet Khalifa Niasse, ex-conseiller de Wade. «Je dois dire, en vérité, que j’ai, présentement, un différend avec Khalifa Niasse qui n’a pas respecté ses engagements…», soutient le boss de Zam-Zam.

Pamecas

Des choses pas «très catholiques», nos oreilles en ont entendu, hier, en direction de l’Assemblée générale des Mutuelles de santé de l’Um-Pamecas (Ms/Pamecas) prévue, ce matin même, aux Parcelles Assainies. Car, selon nos satellites, il ne se mijote «ni plus, ni moins qu’un putsch qui ne dit pas son nom pour mettre cette structure, créée en 2006 et regroupant pas moins de 10 000 membres, sous la coupe de groupe d’intérêts qui veulent capter les milliards attendus dans le cadre d’un partenariat avec un influent groupe financier d’un pays occidental». Et nos sources de parler d’une «dissolution envisagée des organes qui interpelle directement le ministère de la Santé qui doit s’atteler à mettre sur pied un comité ad hoc pour éviter l’irréparable et les affrontements». Et d’évoquer les «pertinentes dispositions» de la Loi 2003-14 du 4 juin 2004, notamment l’article 4 qui définit, «de façon nette et sans équivoque», ce que nos satellites appellent les «principes directeurs» de la mutualité. Affaire à suivre de très près donc …

Zale Lô

Les pratiques mystiques n’en finiront pas de faire jaser dans le monde du “Navétane”. Hier, elles ont failli faire une victime à la Médina. En effet, le célèbre lutteur Zâle Lô, ancien pensionnaire de l’écurie Fass, a manqué de peu de faire les frais de la furie de quelques supporteurs de l’Asc Ngaraaf, club du quartier de sa belle-famille. Son tort ? Être venu voir sa belle-famille, quelques jours avant un match de “Navétanes” important pour l’Asc Ngaraaf. Ce jour-là, sa belle-mère lui aurait servi de l’eau à boire. Après avoir étanché sa soif, le lutteur aurait déversé le reste de l’eau sur les roues de sa voiture. Jusque-là, rien d’extraordinaire. 

Zale Lô (Bis)

Sauf que certains jeunes du quartier n’avaient rien manqué de la scène et hier (lendemain de défaite de l’équipe locale), quand Zale Lô est revenu, ces mêmes jeunes en ont profité pour déverser leur bile sur lui, profitant d’une dispute avec sa femme et l’accusant notamment d’être à l’origine de la défaite de leur Asc à cause de l’eau (douteuse ?) qu’il aurait versée sur leur territoire. Pourtant, sa belle-mère, que nous avons trouvée dans la demeure en question, jure, la main sur le cœur, que c’est elle-même qui a servi au lutteur l’eau de la discorde. Et la maman de rappeler que ce n’est pas la première fois que les gens orchestrent ce genre de ragots pour s’en prendre à des personnes innocentes. «Ils l’ont fait avec Gris Bordeaux, ensuite avec Rock Mbalax, aujourd’hui c’est au tour de Zale Lô et c’est toujours des histoires fabriquées de toutes pièces», argumente la dame.

Arrestation

Agent du Trésor officiant comme quittancier au Marché central aux poissons de Pikine, Ibrahima Diouf a été arrêté, hier, par le service de sécurité dudit marché alors qu'il détenait de la drogue. Il a été transféré à la police de Pikine où il a passé la nuit. Et, selon le brigadier Amadou Sow, l'agent du Trésor, connu pour ses frasques, était, depuis quelques semaines, dans le collimateur des services de sécurité du marché. Hier, dans la matinée, au cours d'une brève ronde dans le périmètre du marché, Ibrahima Diouf a été aperçu sortant de son bureau, une tasse de café à la main. En effet, c'était là une trouvaille de l'agent du Trésor pour berner son monde afin de s'isoler dans un coin du marché pour griller des joints de yamba. Hélas, il était loin de se douter que le brigadier Sow et son équipe surveillaient ses moindres faits et gestes. Alors qu'il s'apprêtait à défaire un cornet de yamba, Ibrahima Diouf est surpris par l'arrivée inopinée des éléments du service de sécurité. En plus du délit de détention de chanvre indien, l'agent du Trésor devra aussi répondre du délit d’outrage à agents de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions. Triste, non ?

Saly

Allons, maintenant, au niveau de la Petite Côte. Où, selon nos satellites, la brigade spéciale de Saly a effectué, dans la nuit du jeudi à vendredi dernier, un ratissage dans la commune de 0h à 4 h du matin. Au total, 23 personnes ont été interpellées dont six pour exploitation de débits de boisson au-delà des heures légales. Onze (11) prostituées - dont des Sénégalaises, Ghanéennes, Ivoiriennes, Nigérianes qui s’adonnaient au plus vieux métier du monde - ont été déférées au parquet de Thiès pour défaut de carnet sanitaire. Parmi elles, nos satellites soulignent qu’il y a deux «mineures». 

Staff de com’

Restons à la station balnéaire de Saly. Et c’est pour revenir sur le séminaire qui y était organisé, la semaine dernière, sur la communication gouvernementale. Si nous claquons la langue sur ce «ndaje», c’est parce que d’aucuns y ont remarqué «une absence qui, à la vérité, n’a surpris personne». Il s’agit de celle du staff de Demi-Majesté. «On sait, maintenant, pourquoi c’est toujours la catastrophe quand les conseillers en communication de Karim Wade, formatés par des théories occidentales pas forcément applicables au Sénégal, montent des stratégies», fulminent, avec le recul, nos satellites. En tout cas, le réveil brutal de la «Génération du Concret», au lendemain des Locales du 22 mars 2009, est de nature à leur donner raison. Et si la «Tamaro Team» s’ajustait à hauteur de Goorgoorlu et de Dieg ? 



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