Ce qui est sûr, c’est que l’Etat était au courant des opérations de démolition qui ont d’ailleurs été encadrées par les forces de l’ordre. Le contexte choisi semble pour le moins sensible. A moins de trois semaines du Sommet de l’Oci, prévu les 13 et 14 mars prochain, la prudence aurait voulu que l’Etat attende la fin de l’évènement pour engager les opérations de démolition. Sans doute que l’argument de la sécurité ne saurait être écarté. Le stade étant bien positionné pour camoufler toutes opérations qui seraient initiées sur cette partie de la Corniche. L’occasion faisant le larron… Mais qu’elle va être la réaction des populations locales qui, il y a trois ans, avaient engagé un bras de fer épique avec les autorités au point de pousser ces dernières à différer leurs plans ?
L’on se rappelle en effet qu’un Collectif avait été mis sur pied pour lutter pour la sauvegarde du stade Assane Diouf de Rebeuss. La bataille avait été transférée au niveau du Conseil municipal de Dakar que l’Etat a dû manipuler pour casser la mobilisation des populations de ce quartier populaire de Dakar. Les bénéfices de l’érection sur de site d’une cité des affaires dénommée ‘’Kawsara’’ qui devait participer à créer 15.000 emplois avaient été mis en avant alors que les principaux dirigeants du mouvement étaient « travaillés » au corps. L’Etat a sans doute bien choisi le moment qu’il sait que les populations concernées n’auront pas la même capacité de mobilisation. Il s’y ajoute que le coup est déjà parti, au moment où Reubeuss s’est vidée d’une bonne partie de ses habitants : Magal de Touba oblige
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