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Politique

Deux avocats de Khalifa Sall convoqués devant le Conseil de discipline de l’Ordre

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Deux avocats de Khalifa Sall convoqués devant le Conseil de discipline de l’Ordre

Pour avoir critiqué la décision du Conseil constitutionnel de rejeter tous les recours relatifs aux législatives du 30 juillet, deux avocats de la coalition Mànkoo Taxawu Senegaal sont convoqués devant la Conseil de discipline de l’Ordre des avocats. Il s’agit de Mes El Mamadou Ndiaye et Magna Brice Sylva. Ils seront entendus ce mercredi. Ils risquent une suspension temporaire.

Le 16 août, suite à la publication des résultats définitifs des législatives, les avocats de la coalition dirigée par Khalifa Sall ont fait face à la presse pour s’insurger contre la validation des résultats publiés antérieurement par la Commission nationale de recensement des votes et le rejet de l'ensemble des recours introduits dont le leur. Ils se sont montrés critiques envers les 7 Sages.

«Il est manifeste que le Conseil constitutionnel a voulu se réfugier derrière des considérations d’ordre formel pour rejeter le moyen sur lequel s’est fondé le recours de Khalifa Ababacar Sall, avait asséné Me El Mamadou Ndiaye. En rendant cette décision, le Conseil constitutionnel a failli à la mission qui lui est assignée. Cela a un nom en droit, il s’agit d’un déni de justice.»

Me Ndiaye d’enfoncer le clou : «Cela est une violation manifeste qui peut être assimilée à une forfaiture. Donc, les 7 Sages se sont rendus coupables de crime de forfaiture.»

Son collègue Magna Brice Sylva avait embrayé en accusant implicitement le Conseil constitutionnel d’avoir cautionné « une violation des articles L53 et L78 du Code électoral ».

 



16 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (07:22 AM)
    L'anarchie commence par le déni de tout ordre!

    Pour des avocat c'est grave!
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (07:29 AM)
    ils ont raison c de la forfaiture. la cour supreme suffit pour le peuple mais ce conseil constitutionnel c la cour supreme du président......Notre système judiciaire est bicéphalique.Senegal pays de magouilles politico-judiciaires.Nous n'avons pas un président mais un roi. :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:   :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (07:33 AM)
    Alors la c est grave! maintenant meme les 7 singes gardiens du gros lion dormeur sont allergiques aux critiques.

    Evident, si leur decision est au dessu de tout dans ce pays qui fou le camp, Senegal Reveillez vous il est temps de remettre de l ordre dans ce bordel.Wasalam!
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (07:48 AM)
    Où va ce pays. Quand on dénie aux avocats la liberté de parole ou de critique, c'est vraiment le début de la fin de toutes les libertés. Le bâtonnier de l'ordre des avocats qui est le plus aphone de l'histoire doit quand même se ressaisir.
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    Auteur

    Dilate La Rate

    En Août, 2017 (08:12 AM)
    Le conseil de l'ordre serait bien inspiré d'étudier le cas qui lui a été soumis ( depuis belle lurette) d'un avocat d'une société de transfert qui défend la société contre ses actionnaires (c'est à dire contre les propriétaires) et qui par une coup de passe- passe devient actionnaire de la société.

    Cette société qui défraie la chronique ces derniers mois (suivez mon regard) a réussi cette prouesse dans un pays de droit.
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    Auteur

    Rappel

    En Août, 2017 (08:23 AM)
    La montagne a accouché d'une souris. Pour ainsi dire, le rassemblement auquel des partis de l'opposition avaient convié les populations sénégalaises devant les grilles de l'Assemblée nationale pour protester contre la modification de l'Article L78 du code électoral n'a pas eu lieu. Les forces de sécurité ont pris les devants pour faire échouer ce projet. Pour ce faire, la police a déployé un dispositif impressionnant et placé ses hommes armés jusqu'aux dents sur toutes les voies menant à l'Assemblée nationale. Seuls étaient acceptés quelques passants et les journalistes. Même les jeunes de l'opposition qui ont pu accéder à la salle où se menaient les débats, ont été éjectés. Ce qu'ils n'ont pas manqué de dénoncer d'autant plus que pour ces jeunes du Pds et de Bokk Gis Gis, des partisans de la majorité ont été ménagés pour ne pas dire qu'ils ne sont pas inquiétés. Sommés de vider la devanture de l'Assemblée nationale, certains d'entre eux ont opposé de la résistance aux éléments du GMI qui n'ont pas hésité à employer la force pour les disperser. Plus encore, ils ont fait usage de leurs grenadeses lacrymogènes. Un peu plus tôt, c'est Guy Marius Sagna du collectif “Non aux APE” qui s'est fait arrêter. Il a été conduit au commissariat central de Dakar au même titre que certains jeunes de l'opposition. Le jeune responsable libéral Gallo Tall a récolté une cheville cassée.

    Le député Omar Sarr sortait par moment s'enquérir de la situation mais c'est non sans se heurter lui aussi aux forces anti émeutes qui ne lui ont cédé aucune parcelle de liberté pour, ne serait-ce que parler aux journalistes. Finalement, il s'est adressé à la presse dans une rue très éloignée de l'Assemblée nationale. Après sa déclaration, il est revenu au parlement où les débats se faisaient de plus en plus virulents entre députés de la majorité et leurs collègues de l'opposition. La place Soweto quant à elle, était désemplie de manifestants. Ses seuls occupants étaient de la...police. Rien à voir avec l'affluence du 23 juin 2011. Il faut croire que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Les quelques téméraires qui osaient mettre les pieds aux abords de l'hémicycle étaient aussitôt chassés des lieux sans le moindre ménagement. Ce fut le cas du vice président de Rewmi. Vêtu d'un “Obasanjo” de couleur noire, Déthié Fall s'est vu refuser l'accès à l'assemblée nationale. Très surpris par cette éconduction, le second d'Idrissa Seck n'a même pas eu l'opportunité de s'entretenir avec les dizaines de journalistes. Il a voulu rappeler à ses interlocuteurs ses droits, mais rien n'y fit. Tout comme les autres, il a été accompagné jusque dans une rue quasi déserte pour s'adresser aux journalistes. Finalement, le projet de loi portant modification de l'article L78 du code électoral a été adopté. L'opposition rate ainsi son 23 juin bis, mais semble n'avoir pas dit son dernier mot.
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    Auteur

    Antimacky

    En Août, 2017 (08:24 AM)
    L'opposition doit s'unir autour de qui pour battre Macky en 2019 ?

    Il parait que le Sénégal n'a plus d'opposition depuis les élections législatives

    J'ai peur que ci ça continu comme ça Macky sera vainqueur en 2019 et le pays va rentrer dans un chaos total.

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    Auteur

    Rappel / Contexte Et Condition

    En Août, 2017 (08:27 AM)
    La montagne a accouché d'une souris. Pour ainsi dire, le rassemblement auquel des partis de l'opposition avaient convié les populations sénégalaises devant les grilles de l'Assemblée nationale pour protester contre la modification de l'Article L78 du code électoral n'a pas eu lieu. Les forces de sécurité ont pris les devants pour faire échouer ce projet. Pour ce faire, la police a déployé un dispositif impressionnant et placé ses hommes armés jusqu'aux dents sur toutes les voies menant à l'Assemblée nationale. Seuls étaient acceptés quelques passants et les journalistes. Même les jeunes de l'opposition qui ont pu accéder à la salle où se menaient les débats, ont été éjectés. Ce qu'ils n'ont pas manqué de dénoncer d'autant plus que pour ces jeunes du Pds et de Bokk Gis Gis, des partisans de la majorité ont été ménagés pour ne pas dire qu'ils ne sont pas inquiétés. Sommés de vider la devanture de l'Assemblée nationale, certains d'entre eux ont opposé de la résistance aux éléments du GMI qui n'ont pas hésité à employer la force pour les disperser. Plus encore, ils ont fait usage de leurs grenadeses lacrymogènes. Un peu plus tôt, c'est Guy Marius Sagna du collectif “Non aux APE” qui s'est fait arrêter. Il a été conduit au commissariat central de Dakar au même titre que certains jeunes de l'opposition. Le jeune responsable libéral Gallo Tall a récolté une cheville cassée.

    Le député Omar Sarr sortait par moment s'enquérir de la situation mais c'est non sans se heurter lui aussi aux forces anti émeutes qui ne lui ont cédé aucune parcelle de liberté pour, ne serait-ce que parler aux journalistes. Finalement, il s'est adressé à la presse dans une rue très éloignée de l'Assemblée nationale. Après sa déclaration, il est revenu au parlement où les débats se faisaient de plus en plus virulents entre députés de la majorité et leurs collègues de l'opposition. La place Soweto quant à elle, était désemplie de manifestants. Ses seuls occupants étaient de la...police. Rien à voir avec l'affluence du 23 juin 2011. Il faut croire que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Les quelques téméraires qui osaient mettre les pieds aux abords de l'hémicycle étaient aussitôt chassés des lieux sans le moindre ménagement. Ce fut le cas du vice président de Rewmi. Vêtu d'un “Obasanjo” de couleur noire, Déthié Fall s'est vu refuser l'accès à l'assemblée nationale. Très surpris par cette éconduction, le second d'Idrissa Seck n'a même pas eu l'opportunité de s'entretenir avec les dizaines de journalistes. Il a voulu rappeler à ses interlocuteurs ses droits, mais rien n'y fit. Tout comme les autres, il a été accompagné jusque dans une rue quasi déserte pour s'adresser aux journalistes. Finalement, le projet de loi portant modification de l'article L78 du code électoral a été adopté. L'opposition rate ainsi son 23 juin bis, mais semble n'avoir pas dit son dernier mot.
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (08:31 AM)
    La montagne a accouché d'une souris. Pour ainsi dire, le rassemblement auquel des partis de l'opposition avaient convié les populations sénégalaises devant les grilles de l'Assemblée nationale pour protester contre la modification de l'Article L78 du code électoral n'a pas eu lieu. Les forces de sécurité ont pris les devants pour faire échouer ce projet. Pour ce faire, la police a déployé un dispositif impressionnant et placé ses hommes armés jusqu'aux dents sur toutes les voies menant à l'Assemblée nationale. Seuls étaient acceptés quelques passants et les journalistes. Même les jeunes de l'opposition qui ont pu accéder à la salle où se menaient les débats, ont été éjectés. Ce qu'ils n'ont pas manqué de dénoncer d'autant plus que pour ces jeunes du Pds et de Bokk Gis Gis, des partisans de la majorité ont été ménagés pour ne pas dire qu'ils ne sont pas inquiétés. Sommés de vider la devanture de l'Assemblée nationale, certains d'entre eux ont opposé de la résistance aux éléments du GMI qui n'ont pas hésité à employer la force pour les disperser. Plus encore, ils ont fait usage de leurs grenadeses lacrymogènes. Un peu plus tôt, c'est Guy Marius Sagna du collectif “Non aux APE” qui s'est fait arrêter. Il a été conduit au commissariat central de Dakar au même titre que certains jeunes de l'opposition. Le jeune responsable libéral Gallo Tall a récolté une cheville cassée.

    Le député Omar Sarr sortait par moment s'enquérir de la situation mais c'est non sans se heurter lui aussi aux forces anti émeutes qui ne lui ont cédé aucune parcelle de liberté pour, ne serait-ce que parler aux journalistes. Finalement, il s'est adressé à la presse dans une rue très éloignée de l'Assemblée nationale. Après sa déclaration, il est revenu au parlement où les débats se faisaient de plus en plus virulents entre députés de la majorité et leurs collègues de l'opposition. La place Soweto quant à elle, était désemplie de manifestants. Ses seuls occupants étaient de la...police. Rien à voir avec l'affluence du 23 juin 2011. Il faut croire que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Les quelques téméraires qui osaient mettre les pieds aux abords de l'hémicycle étaient aussitôt chassés des lieux sans le moindre ménagement. Ce fut le cas du vice président de Rewmi. Vêtu d'un “Obasanjo” de couleur noire, Déthié Fall s'est vu refuser l'accès à l'assemblée nationale. Très surpris par cette éconduction, le second d'Idrissa Seck n'a même pas eu l'opportunité de s'entretenir avec les dizaines de journalistes. Il a voulu rappeler à ses interlocuteurs ses droits, mais rien n'y fit. Tout comme les autres, il a été accompagné jusque dans une rue quasi déserte pour s'adresser aux journalistes. Finalement, le projet de loi portant modification de l'article L78 du code électoral a été adopté. L'opposition rate ainsi son 23 juin bis, mais semble n'avoir pas dit son dernier mot.
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    Auteur

    Quel Besoin De Changer ?

    En Août, 2017 (08:34 AM)
    Loi n° 92-16 du 07 février 1992

    Article L.78

    Le président constate l’heure à laquelle il déclare le scrutin clos et la porte

    au procès-verbal. Après cette déclaration, aucun vote ne peut être reçu.

    Article L.79

    Après la clôture du scrutin, il est procédé au dépouillement. L’urne est

    ouverte et le nombre des enveloppes est vérifié. Si ce nombre est supérieur

    au nombre de celui des émargements, il en est fait mention au procès- verbal. Le bureau désigne ensuite parmi les électeurs présents un certain

    nombre de scrutateurs sachant lire et écrire dans la langue officielle,

    lesquels se divisent par groupes de quatre (04) au moins. Si plusieurs

    candidats ou plusieurs listes sont en présence, il leur est permis de désigner

    34

    respectivement des scrutateurs lesquels doivent être répartis, également,

    autant que possible, dans chaque groupe de dépouillement.

    Dans chaque groupe, l’un des scrutateurs extrait le bulletin de chaque

    enveloppe et le passe à un autre scrutateur ; celui-ci le lit à haute voix ; les

    noms portés sur les bulletins sont relevés, par deux scrutateurs au moins,

    sur les listes préparées à cet effet.

    Si une enveloppe contient plusieurs bulletins, le vote est nul quand les

    bulletins portent des listes et des noms différents. Les bulletins multiples ne comptent que pour un seul quand ils désignent la même liste ou le

    même candidat.
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    Auteur

    Mbidou

    En Août, 2017 (09:08 AM)
    Au Sénégal, on mélange tout. Les avocats au lieu de parler droit parlent comme des opposants. Ce n est pas professionnel.
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (10:50 AM)
    il n'y a qu'au Senegal qu l'on trouve des avocats aussi inintelligents.
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (11:28 AM)
    Dans ce pays le mensonge veut triompher sur la vérité
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    Auteur

    Curieux

    En Août, 2017 (11:38 AM)
    Ce sont des avocats, ils doivent pouvoir se défendre devant leurs pairs! Ce pays est vraiment en débandade: combien de fois des avocats ont contesté des décisions de justice? Attention à la tyrannie!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Août, 2017 (11:39 AM)
    Accusés les membres du conseil constitutionnel de crime parce qu'ils ont rejeté vos recours est excessif. Un avocat, il gagne ou il perd. Mais à chaque fois que les avocats perdent ils jettent en pâture à l'opinion publique les autorités publiques et judiciaires. Et pourtant, lorsqu'ils gagnent, ils fanfaronnent. Ils doivent être cohérents avec eux-mêmes et arrêter leurs enfantillages, il n'y a plus aucune élégance chez les membres du barreau, ils sont devenus des avocats de caniveau qui font le pitre devant les médias.
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    Auteur

    Papiton

    En Août, 2017 (14:39 PM)
    ces avocats défendent l'indéfendable car le maire de Dakar a lui même reconnu ce délit. Selon les dires de ce derniers il n'a fait que continuer un procédé qui exister bien avant son arrivé à la tête de la mairie. Notre système est crédible et nous ne devons pas laisser des avocats véreux ternir son image.
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