Le ministre d’Etat, ministre des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-industrie et des Petites et moyennes entreprises (Pme) a annoncé la création d’une zone industrielle à Touba.
Dans le cadre de la politique de développement industriel, il est prévu la création de plusieurs pôles suivant les spécificités des différentes régions. C’est dans ce cadre, a dit le ministre d’Etat, qu’en collaboration avec l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi), un certain nombre de pôles a été identifié et des études faites.
Présentement, on est dans le cadre de la recherche d’un financementpour, « très rapidement, mettre en œuvre » ce projet. Il a précisé que son département est en train de voir comment, sur le plan juridique, reprendre les zones industrielles régionales et les mettre sous la coupole de l’Aprosi. Selon lui, ceci permettra de voir comment revaloriser et mettre en valeur ces sites et, globalement, développer l’industrialisation de nos régions. C’est dans ce sens, explique-t-il, que la pose de la première pierre de la zone industrielle de Touba sera effectuée. Selon le ministre, beaucoup de promoteurs privés se sont déjà manifestés.
Par rapport au déficit industriel évoqué par certains sénateurs, le ministre a souligné que beaucoup d’unités industrielles, notamment la Sococim et les Industries chimiques du Sénégal (Ics) se sont mises à produire de l’énergie et les autorités vont inciter les entreprises qui vont s’implanter dans la zone minière de Kédougou d’installer à côté de leurs exploitations commerciales des unités qui pourront fonctionner avec des énergies alternatives.
Construction d’une voie ferrée à l’étude
Abdoulaye Baldé a aussi souligné que l’exploitation des phosphates de Matam n’est pas encore à son summum, puisque pour le moment seule la petite mine exploitée produit environ 25.000 tonnes par an. La grande, qui ne l’est pas encore, a une capacité de plus de 40 millions de tonnes. L’ambition du Sénégal, c’est que Matam produise 160.000 tonnes en 2011, voir 2 millions par an à termes. L’Etat, souligne-t-il, est en pourparler avec des Malaisiens. Quoiqu’il en soit, indique M. Baldé, il y aura de gros investissements à faire et les autorités sont en train de voir comment faire la jonction avec le fer de la Falémé, pour ce qui est précisément du transport. Il pense notamment à la construction d’une voie ferrée et du transport fluvial qui est à l’état d’étude.
Les sénateurs Sidy Dieng et Amadou Diallo ont évoqué Arcelor Mittal. « Nous sommes désespérés. Ne pensez pas que nous sommes demandeurs pour que Mittal puisse rester, au contraire c’est plutôt Mittal qui veut rester dans ce dossier », a souligné Abdoulaye Baldé. Il a souligné que Mittal est fautif en ce sens qu’il avait prévu de faire des investissements qu’il n’a pas fait. Il a expliqué que si rien n’est fait jusqu’à la fin de la période contentieuse (janvier), nous seront obligés d’aller devant le tribunal arbitral pour dire le droit. Toutefois, il a dit que plusieurs repreneurs frappent à la porte.
6 Commentaires
Boy Djine
En Décembre, 2010 (04:29 AM)Daour
En Décembre, 2010 (05:40 AM)Daou
En Décembre, 2010 (07:06 AM)Amadou Diop Gueye
En Décembre, 2010 (08:45 AM)Dof Bi
En Décembre, 2010 (09:56 AM)Abdou
En Décembre, 2010 (16:41 PM)Participer à la Discussion