Dans cet entretien avec le journaliste écrivain Elgas, nous avons parlé de Senghor, du nouveau Président élu Bassirou Diomaye et d”indépendance.
La victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle a été présentée au Sénégal aussi bien qu'ailleurs comme une rupture avec l’ère inaugurée par Léopold Sédar Senghor. Partagez-vous ce point de vue ?
Elgas : Cela me semble être une lecture paresseuse, facile et rapide. Elle est du reste un récit que font pro domo les dégagistes, en oubliant une donnée majeure : les ruptures sont incarnées par des pratiques sur le long-terme ; les annonces sont souvent des prophéties trahies et c’est bien là quelque chose de factuel. Un Etat, c’est d’abord une continuité institutionnelle. Toute alternance est porteuse de rupture, de nouveauté, de nouveaux horizons, certes l’illusion d’une pureté nouvelle est contraire à ce qui fait la force des administrations, leur capacité à survivre à toutes tempêtes. Attribuer un quelconque magistère presqu’éternel à Senghor, comme substance d’un système inchangé, c’est accréditer l’idée que tout était plus ou moins condamné d’avance et les dés pipés. Une nation, un pays, un Etat évoluent, souvent dans une lenteur institutionnelle imperceptible. Les marqueurs de l’ère Senghor, si jamais on devait arriver à les nommer – bicéphalisme avec Dia, centralité étatique, socialisme – ne sont pas restés structurants pendant les magistères suivants. Et si on reste dans une telle optique, c’est déresponsabiliser les gouvernants. Ce qu’on appelle système est souvent un fantasme collectif que la conquête du pouvoir cible et que son exercice réhabilite immanquablement d’où d’ailleurs le sentiment de statu quo. Bassirou Diomaye Faye a été bien élu, comme le furent avant lui Wade et Sall. Il lui reste de poser les actes d’une rupture avec les pratiques malfaisantes. Ce sont elles plus que le système, le nid des problèmes qui s’endurcissent avec le temps. Cela me paraît résolument plus pertinent que de pourchasser l’héritage de Senghor, c’est s’acharner sur l’ombre et pas la proie, préférer le confort des symboles à l’inconfort des faits.
“L’indépendance est un horizon, sans illusion d’enfermement. On ne l’acquiert pas par un vote seul, fût-il démocratique mais par une ingénierie politique”
Certains de ses partisans en commentant son élection ont déclaré : le Sénégal prend enfin son indépendance. Y a-t-il une part de réalité ?
C’est encore là la manifestation des euphories compréhensibles mais ivres et illusionnées. C’est presque nihiliste de supposer que les tous les hommes des régimes successifs, les intellectuels, les universitaires, les religieux, les artistes, les citoyens, n’ont jamais rien fait et se complaisaient dans une position d’allégeance. L’indépendance ne se proclame pas, elle se vit. Dans l’état actuel de notre économie, des flux de capitaux qui soutiennent encore l’édifice économique, d’un informel émietté qui ne donne pas de ressources majeures à l’Etat, les ambitions de souveraineté doivent répondre à un travail méthodique de longue haleine et à une habileté pour créer les conditions locales de la prospérité. Étant entendu qu’aucune autarcie, aucun isolement, aucune rupture avec le monde, et le flux des échanges, n’a jamais créé nulle part au monde, les conditions d’un essor. L’histoire regorge d’exemples de ce genre, les cités-Etats médiévales les plus développées étaient celles ouvertes au commerce du monde. Tout enclavement réduit la portée des échanges. La notion d’indépendance devrait du reste être étudiée dans sa symbolique au Sénégal, avec la notion de « surga », qui montre la prévalence d’une dépendance interne qui, inéluctablement, influe dans les consciences. L’indépendance est un horizon, sans illusion d’enfermement. On ne l’acquiert pas par un vote seul, fût-il démocratique mais par une ingénierie politique.
Le nouveau président s’est présenté dans Le Monde comme un “panafricaniste africain de gauche”. Ce qui fait un peu penser à Cheikh Anta Diop. Parmi les soutiens de M. Faye figure Dialo Diop, membre fondateur du Rassemblement National Démocratique (RND), le dernier parti politique créé par Cheikh Anta Diop. L’élection de ce nouveau président est-elle une forme de revanche de Cheikh Anta Diop sur Senghor?
Il y a bien longtemps que Cheikh Anta Diop a pris sa revanche sur Senghor. Il bénéficie d’une aura bien plus grande et il est plus cité. Mais attention également à ne pas épouser des récits tout faits. Wade comme Macky Sall ont revendiqué un ancrage panafricain, et Senghor davantage avec le FESMAN, les NEAS et il a fait de la capitale Dakar, le refuge et le havre d’un dialogue avec les Haïtiens entre autres. Il ne faut pas toujours dans une dynamique conflictuelle de segmentation du panafricanisme. Senghor est déjà condamné par le tribunal de l’histoire, mais ensevelir tout son héritage serait contre productif et bien injuste. La notion de panafricanisme de gauche est une habile trouvaille, c’est un pléonasme, parce que le panafricanisme est du côté de la justice, de la solidarité et de l’égalité. Mais très souvent, au pouvoir, il a trahi, l’exemple de Sékou Touré étant le plus emblématique des glissements où le pouvoir devient autoritaire, répressif, fermé à l’ouverture et ne gardant plus du panafricanisme comme identité vidée. La vigilance doit être de mise pour que les mots comme l’histoire ne soient pas tronqués.
“Senghor ne doit pas être l’obsession du nouveau régime, ce serait une terrible erreur. Il a reçu un plébiscite, avec une plateforme formidable pour construire, il serait mal inspiré de s’assombrir avec l’énergie sombre de la rancœur. La terre espérée de l’homme c’est l’avenir, pas farfouiller dans les tombes.”
Y a-t-il nécessité selon vous de réhabiliter Senghor et sa pensée ?
Il n’y a jamais besoin de réhabiliter un penseur. Très souvent le temps lui donne raison. J’ai écrit un long portrait de Senghor dans SenePlus qui dit ce que je pense de lui, sans admiration ni haine. Il faut toujours lire, critiquer pour éviter l’idolâtrie : carence pathologique de la pensée.
Senghor est présenté ou caricaturé comme le symbole de la soumission à la France ou jugé trop universel. La nouvelle ère qui s’ouvre sera-t-elle synonyme de repli identitaire comme certains le craignent ou plutôt de rééquilibrage ?
Je n’ai aucun catastrophisme avec le régime qui arrive. Je lui souhaite de réussir, tout en étant conscient que cela sera dur au vu des attentes. Je ne crains ni repli, ni racornissement de notre identité. Il serait bien vain de nier que Senghor avait des relations énamourées avec la France et que cela a influé dans sa gouvernance. Tout comme il faut se garder de condamnation définitive, il faut se garder de promettre l’échec au nouveau régime. Senghor ne doit pas être l’obsession du nouveau régime, ce serait une terrible erreur. Il a reçu un plébiscite, avec une plateforme formidable pour construire, il serait mal inspiré de s’assombrir avec l’énergie sombre de la rancœur. La terre espérée de l’homme c’est l’avenir, pas farfouiller dans les tombes.
Enfin, votre dernier essai s’intitulait « Les Bons Ressentiments ». Ces bons ressentiments ont-ils été palpables dans la séquence politique que nous venons de vivre ?
Je ne parlerai pas de bons ressentiments. Tout est prématuré pour l’instant pour statuer. Je parlerai de révolutions conservatrices. C’est ce qui a cours partout sur le globe. La défiance contre des élites, et le retour souhaité à des valeurs anciennes. C’est un bouleversement tant le conservatisme a toujours été populaire avec un État qui osait l’impopularité d’aller à rebours. Ce qui change c'est que le conservatisme est porté par l’Etat qui devient une caisse de résonance et pas de régulation de la foule. Beaucoup s’en réjouissent. J’ai plein de doute, pour dire le moins.
Entretien réalisé par Adama NDIAYE - Photo : Sophie Perrin Camurasi
La victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle a été présentée au Sénégal aussi bien qu'ailleurs comme une rupture avec l’ère inaugurée par Léopold Sédar Senghor. Partagez-vous ce point de vue ?
Elgas : Cela me semble être une lecture paresseuse, facile et rapide. Elle est du reste un récit que font pro domo les dégagistes, en oubliant une donnée majeure : les ruptures sont incarnées par des pratiques sur le long-terme ; les annonces sont souvent des prophéties trahies et c’est bien là quelque chose de factuel. Un Etat, c’est d’abord une continuité institutionnelle. Toute alternance est porteuse de rupture, de nouveauté, de nouveaux horizons, certes l’illusion d’une pureté nouvelle est contraire à ce qui fait la force des administrations, leur capacité à survivre à toutes tempêtes. Attribuer un quelconque magistère presqu’éternel à Senghor, comme substance d’un système inchangé, c’est accréditer l’idée que tout était plus ou moins condamné d’avance et les dés pipés. Une nation, un pays, un Etat évoluent, souvent dans une lenteur institutionnelle imperceptible. Les marqueurs de l’ère Senghor, si jamais on devait arriver à les nommer – bicéphalisme avec Dia, centralité étatique, socialisme – ne sont pas restés structurants pendant les magistères suivants. Et si on reste dans une telle optique, c’est déresponsabiliser les gouvernants. Ce qu’on appelle système est souvent un fantasme collectif que la conquête du pouvoir cible et que son exercice réhabilite immanquablement d’où d’ailleurs le sentiment de statu quo. Bassirou Diomaye Faye a été bien élu, comme le furent avant lui Wade et Sall. Il lui reste de poser les actes d’une rupture avec les pratiques malfaisantes. Ce sont elles plus que le système, le nid des problèmes qui s’endurcissent avec le temps. Cela me paraît résolument plus pertinent que de pourchasser l’héritage de Senghor, c’est s’acharner sur l’ombre et pas la proie, préférer le confort des symboles à l’inconfort des faits.
“L’indépendance est un horizon, sans illusion d’enfermement. On ne l’acquiert pas par un vote seul, fût-il démocratique mais par une ingénierie politique”
Certains de ses partisans en commentant son élection ont déclaré : le Sénégal prend enfin son indépendance. Y a-t-il une part de réalité ?
C’est encore là la manifestation des euphories compréhensibles mais ivres et illusionnées. C’est presque nihiliste de supposer que les tous les hommes des régimes successifs, les intellectuels, les universitaires, les religieux, les artistes, les citoyens, n’ont jamais rien fait et se complaisaient dans une position d’allégeance. L’indépendance ne se proclame pas, elle se vit. Dans l’état actuel de notre économie, des flux de capitaux qui soutiennent encore l’édifice économique, d’un informel émietté qui ne donne pas de ressources majeures à l’Etat, les ambitions de souveraineté doivent répondre à un travail méthodique de longue haleine et à une habileté pour créer les conditions locales de la prospérité. Étant entendu qu’aucune autarcie, aucun isolement, aucune rupture avec le monde, et le flux des échanges, n’a jamais créé nulle part au monde, les conditions d’un essor. L’histoire regorge d’exemples de ce genre, les cités-Etats médiévales les plus développées étaient celles ouvertes au commerce du monde. Tout enclavement réduit la portée des échanges. La notion d’indépendance devrait du reste être étudiée dans sa symbolique au Sénégal, avec la notion de « surga », qui montre la prévalence d’une dépendance interne qui, inéluctablement, influe dans les consciences. L’indépendance est un horizon, sans illusion d’enfermement. On ne l’acquiert pas par un vote seul, fût-il démocratique mais par une ingénierie politique.
Le nouveau président s’est présenté dans Le Monde comme un “panafricaniste africain de gauche”. Ce qui fait un peu penser à Cheikh Anta Diop. Parmi les soutiens de M. Faye figure Dialo Diop, membre fondateur du Rassemblement National Démocratique (RND), le dernier parti politique créé par Cheikh Anta Diop. L’élection de ce nouveau président est-elle une forme de revanche de Cheikh Anta Diop sur Senghor?
Il y a bien longtemps que Cheikh Anta Diop a pris sa revanche sur Senghor. Il bénéficie d’une aura bien plus grande et il est plus cité. Mais attention également à ne pas épouser des récits tout faits. Wade comme Macky Sall ont revendiqué un ancrage panafricain, et Senghor davantage avec le FESMAN, les NEAS et il a fait de la capitale Dakar, le refuge et le havre d’un dialogue avec les Haïtiens entre autres. Il ne faut pas toujours dans une dynamique conflictuelle de segmentation du panafricanisme. Senghor est déjà condamné par le tribunal de l’histoire, mais ensevelir tout son héritage serait contre productif et bien injuste. La notion de panafricanisme de gauche est une habile trouvaille, c’est un pléonasme, parce que le panafricanisme est du côté de la justice, de la solidarité et de l’égalité. Mais très souvent, au pouvoir, il a trahi, l’exemple de Sékou Touré étant le plus emblématique des glissements où le pouvoir devient autoritaire, répressif, fermé à l’ouverture et ne gardant plus du panafricanisme comme identité vidée. La vigilance doit être de mise pour que les mots comme l’histoire ne soient pas tronqués.
“Senghor ne doit pas être l’obsession du nouveau régime, ce serait une terrible erreur. Il a reçu un plébiscite, avec une plateforme formidable pour construire, il serait mal inspiré de s’assombrir avec l’énergie sombre de la rancœur. La terre espérée de l’homme c’est l’avenir, pas farfouiller dans les tombes.”
Y a-t-il nécessité selon vous de réhabiliter Senghor et sa pensée ?
Il n’y a jamais besoin de réhabiliter un penseur. Très souvent le temps lui donne raison. J’ai écrit un long portrait de Senghor dans SenePlus qui dit ce que je pense de lui, sans admiration ni haine. Il faut toujours lire, critiquer pour éviter l’idolâtrie : carence pathologique de la pensée.
Senghor est présenté ou caricaturé comme le symbole de la soumission à la France ou jugé trop universel. La nouvelle ère qui s’ouvre sera-t-elle synonyme de repli identitaire comme certains le craignent ou plutôt de rééquilibrage ?
Je n’ai aucun catastrophisme avec le régime qui arrive. Je lui souhaite de réussir, tout en étant conscient que cela sera dur au vu des attentes. Je ne crains ni repli, ni racornissement de notre identité. Il serait bien vain de nier que Senghor avait des relations énamourées avec la France et que cela a influé dans sa gouvernance. Tout comme il faut se garder de condamnation définitive, il faut se garder de promettre l’échec au nouveau régime. Senghor ne doit pas être l’obsession du nouveau régime, ce serait une terrible erreur. Il a reçu un plébiscite, avec une plateforme formidable pour construire, il serait mal inspiré de s’assombrir avec l’énergie sombre de la rancœur. La terre espérée de l’homme c’est l’avenir, pas farfouiller dans les tombes.
Enfin, votre dernier essai s’intitulait « Les Bons Ressentiments ». Ces bons ressentiments ont-ils été palpables dans la séquence politique que nous venons de vivre ?
Je ne parlerai pas de bons ressentiments. Tout est prématuré pour l’instant pour statuer. Je parlerai de révolutions conservatrices. C’est ce qui a cours partout sur le globe. La défiance contre des élites, et le retour souhaité à des valeurs anciennes. C’est un bouleversement tant le conservatisme a toujours été populaire avec un État qui osait l’impopularité d’aller à rebours. Ce qui change c'est que le conservatisme est porté par l’Etat qui devient une caisse de résonance et pas de régulation de la foule. Beaucoup s’en réjouissent. J’ai plein de doute, pour dire le moins.
Entretien réalisé par Adama NDIAYE - Photo : Sophie Perrin Camurasi
31 Commentaires
Zam Zam
En Avril, 2024 (09:24 AM)Seuls les doués d'intelligence peuvent comprendre et identifier le système.
Bou soubbah gay comprendre
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Elgas faut continuer à parler, et sur le looong terme.
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+437
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En Avril, 2024 (09:34 AM)Nous les patriotes on est dans l'action.
C'est comme Assimi et Ibrahima Traoré ils n'ont pas le temps de bavardages ils sont dans l'action et ont bouté l'essentiel du système en fast track à Thiaka Ndiaye. Le reste se fera également en fast track en communion avec les autres États patriotes qui tiennent à leur honneur.
"L'esclave qui n'assume pas sa révolte ne mérite pas qu'on s'appitoie sur son sort." Ça aussi tu ne peux pas le comprendre.
Encore faudrait-il que l'esclave soit conscient de sa condition d'esclave...Tu devrais réfléchir et écrire sur ça pour être peut être utile.
Sankara était un visionnaire hos norme, comme Cheikh Anta.
Moi je ne perdrai pas mon temps à lire tes livres.
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Elgas qui ??? Jamais entendu parler ! Ni vu ni connu ! Je vous jure que je ne le connaissait avant d'entre son nom aujourd'hui ! LOL
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+14
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{comment_ads}Imam$
En Avril, 2024 (10:17 AM)Reply_author
En Avril, 2024 (10:27 AM)-
Ils vous ont vendu du vent.
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+115
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En Avril, 2024 (12:08 PM)Ay dof nguene rek
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Zam Zam et Imam Karim, voilà un article trop fin d'inteligence pour vos cerveaux ...
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+85
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En Avril, 2024 (13:45 PM)-
Quel plaidsir de voir qu'il reste encore des intellectuels au Sénégal !
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+95
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En Avril, 2024 (13:52 PM)Ina
En Avril, 2024 (10:14 AM)Ouimais
En Avril, 2024 (10:19 AM)-
C'est juste un des chats des chats 🙀 de la franceAfrique. Des etres fondamentalement toxiques et compléxés
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En Avril, 2024 (17:58 PM)-
Nous attendons de voir et juger ce qui va remplacer l'ancien système.
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+10
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En Avril, 2024 (10:28 AM)Vous avez proclamé ACTION?
Alors ACTION !!!
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Il. Y en aura toujours ces détournements.. ainsi va le le monde . Ay doff nguèn rek
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+8
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En Avril, 2024 (12:19 PM)-
Detriment, oui mais santionne de punition. Contrairement a ce qui s'etait passe pendant les deux derniers regime. Une honte sans scrupule aucune de prendre l'argent du contibuable ( COVID scandal) que l'atat ne cautionne meme pas les faits.
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En Avril, 2024 (14:48 PM)Alahou akhlam
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Je suis d'accord avec toi. Mais il faut être fou pour se faire prendre
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En Avril, 2024 (00:46 AM)Amadou Sarr Diop
En Avril, 2024 (10:30 AM)-
Seuls ceux qui se considèrent comme illuminés peuvent apprécier ce texte qui est d'un pessimisme et d'un subjectivisme sans pareil
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+35
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En Avril, 2024 (11:19 AM)-
Déjà comment l'avenir, incertain, peut-il être plus vrai que le présent qui est en train de s'accomplir ? Ah ces intellectuels de salon !
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+1
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{comment_ads}Hiro Kawazaki
En Avril, 2024 (14:03 PM)Mimi
En Avril, 2024 (11:16 AM)-
Toi au moins tu tolères les opinions divergentes. Tu n'imposes pas le silence, comme certains le font ici.
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+30
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{comment_ads}Djibson
En Avril, 2024 (12:49 PM)Bravo.
Tije
En Avril, 2024 (11:29 AM)-
Billahi, 72h même pas foutu de composer un gouvernement. En réalité, les lenteurs s'expliquer par des mésententes sur le partage du gateau, plutôt du fromage.Eh oui, c'est cela le populise. Surfer sur la misère des populations et le manque d'emploi, les départs par les pirogues pour parler d'un système, vendre un Projet chimérique et après n'avoir rien à proposer aux gens. A toute chose malheur est bon, c'est bien pour amener les Sénégalais à être moins émotifs et à voter juste pour sanctionner au lieu de regarder les programmes de tous les candidats.
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+44
-42
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En Avril, 2024 (14:08 PM)-
Billahi, 72h même pas foutu de composer un gouvernement. En réalité, les lenteurs peuvent s'expliquer par des mésententes sur le partage du gateau, plutôt du fromage.Eh oui, c'est cela le populise. Surfer sur la misère des populations et le manque d'emploi, les départs par les pirogues pour parler d'un système, vendre un Projet chimérique et après n'avoir rien à proposer aux gens. A toute chose malheur est bon, c'est bien pour amener les Sénégalais à être moins émotifs et à voter juste pour sanctionner au lieu de regarder les programmes de tous les candidats.
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+12
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En Avril, 2024 (14:09 PM)-
il est docteur en sociologie et journaliste. el haj soileymane gassama alias elgas
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En Avril, 2024 (14:21 PM)Ddr
En Avril, 2024 (12:11 PM)-
Mon faible esprit de PASTEFIEN parle:
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En Avril, 2024 (14:21 PM)Les fonctionnaires milliardaires c'est bien le système aux Impôts et Domaines par exemple. Et Diomaye et Sonko n'ont pas été pervertis par ce système alors qu'ils étaient plus jeunes et inconnus du publique.
Voilà de quoi avoir espoir.
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Tu es sûr de ce que tu affirmes?
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En Avril, 2024 (15:04 PM)-
Qu'est-ce que tu racontes ? Tu as vu leur maison ? Tu as vu la déclaration de patrimoine de Diomaye ? As-tu déjà écouté le discours de Sonko tentant de justifier la fortune de Tahirou Ndiaye ? Vous nous prenez pour des ignorants ou quoi ? Ils se sont tous enrichis aux impôts et domaines et jamais ils ne vont régler cette situation puisqu'ils se connaissent entre eux.
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En Avril, 2024 (15:08 PM)Lebaolbaol Tigui
En Avril, 2024 (12:16 PM)-
C'est eux qui se définissent ainsi, c'est dans leur programme! Ce n'est pas la presse française. Panafricaniste de gauche = Islamiste!
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+31
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{comment_ads}Ddr
En Avril, 2024 (12:25 PM)Senennouth
En Avril, 2024 (12:52 PM)Dkr
En Avril, 2024 (13:48 PM)Fof
En Avril, 2024 (13:52 PM)Arlino
En Avril, 2024 (13:52 PM)PAS BESOIN D'ALLER PLUS VITE QUE LA MUSIQUE.
LEEP DI NA LEER DAKH YAGUE BAYIWOUL DARA .
Saga ak khatarayou diara touko !
On prie pour que la présidence de Diomaye soit prospère wayé ANTISYSTEME mome LEBONE LIPONE LA.
" La critique est aisée, mais l’art est difficile":
Il est facile de trouver des défauts à quelque chose, alors qu’on ne ferait pas mieux soi-même.
Wait and See!
Dinguene Ko Degg Deh
En Avril, 2024 (14:09 PM)- Votre Premier ministre Ousmane Diakhar Sonko détient une ferme à Sebikotane, qu'il n'a pas mentionnée dans sa déclaration de patrimoine
- Le même Premier Ministre Ousmane Diomaye Sonko est aussi propriétaire d'une maison sise derrière la Foire qu'il a vendue à la fille d'un riche homme d'affaires.
- Le même chef du Gouvernement utilise sa soeur comme prête-nom pour sa résidence à Ziguinchor
- Ce même PM doit aussi nous expliquer comment un simple Inspecteur des Impôts qui n'a jamais dépassé ce grade (765.000 FCFA par mois ) peut-il se payer une maison de 3 étages acquises auprès de la Sicap SA (dont n connait le prix ) à la Cité Keur Gorgui.
Si vous appelez vraiment à une rupture, c'est par là que vous devriez commencer
-
Mon cher, pas besoin d'alerter, prouvez vos allégations et ces biens que vous citez vous reviennent de plein droit.
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En Avril, 2024 (14:47 PM)-
Qu'il s'accaparent de nos âmes, beugg naniou! Qu'ils nous transforment en esclaves, beugg naniou. Nopilène nopilène, ay way nguir Yallah nopilène
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En Avril, 2024 (14:55 PM)Hiro Kawazaki
En Avril, 2024 (14:10 PM)-
La connerie c'est de croire à des politiciens fonctionnaires qui se sont déjà enrichis grâce à nos impôts et qui se disent "anti-sytemes".
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En Avril, 2024 (15:16 PM)-
Tu crois à tes propres délires. Si tu crois que les Sonko, Diomaye sont riches, c'est ton problème. À croire qu'il y en a qui ne se sont pas encore remis de l'arrivée de Pastef au pouvoir. Vous avez minimum cinq années pour ruminer votre frustration. Rien ne sera plus comme avant. Bosse pas, touche pas un rond.
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{comment_ads}Hiro Kawazaki
En Avril, 2024 (16:58 PM)Fripon Farceur
En Avril, 2024 (15:03 PM)Jean
En Avril, 2024 (15:15 PM)Et l'autre mouton avec sa "presse francaise"...c'est "valeurs actuelles" ou "Médiapart"...accroche toi à Dimitri et Vladimir et arrête la vodka !!
J'espère seulement que les Cledor, Dame Mbodj, Guy Marius, Akhenaton et consorts n'ont pas exigé des postes ministériels.
Il faut s'attendre à tout !
Moom
En Avril, 2024 (17:35 PM)Participer à la Discussion