L’ancien Premier ministre Idrissa Seck poursuit sa visite dans la capitale du Sud. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le candidat de Rewmi à l’élection présidentielle du 25 février 2007 n’est pas la bienvenue pour les libéraux de Ziguinchor. Ainsi, après les jeunes de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) qui ont accueilli Idrissa Seck avec des brassards rouges, c’était autour hier des élèves et étudiants libéraux de Ziguinchor de donner un ultimatum de 48 heures à l’ancien Premier ministre pour qu’il quitte la ville de Ziguinchor.Sinon, ont-ils averti, Idrissa Seck assumera tout ce qui lui arrivera en Casamance. Mais alors que l’on pensait que de telles réactions ne pouvaient venir que des jeunes sans expérience, c’est autour du secrétaire général de la fédération Pds de Bignona d’investir les ondes des radios pour dire que l’ex-numéro de Me Abdoulaye Wade est déclaré persona non grata à Bignona. Suffisant alors pour que les partisans d’Idrissa Seck sentent le besoin de réagir. Et c’est Waly Fall, le maire de Dieuppeul Derklé qui avertit que malgré les menaces, la délégation d’Idrissa Seck ne quittera Ziguinchor que quand elle le décidera. Alors que du côté du maire de Bambey Pape Diouf, c’est un appel qui a été lancé aux autorités pour que cessent de tels agissements. Parce que, selon lui, la circulation libre des personnes et de leurs biens, est garantie par la loi et que tout le monde doit s’y conformer. Une telle montée des enchères au second jour de la visite à Ziguinchor d’Idrissa Seck font craindre le pire. Il n’est pas exclu qu’il y ait accrochages entre Wadistes et pro-Idy. Loin de toute cette agitation, Idrissa Seck a poursuivi tranquillement le programme de sa visite à Ziguinchor en rencontrant ce jeudi les chefs religieux de la ville.
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