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Politique

Etats généraux de l’industrie du commerce : Les quatre axes majeurs de Serigne Guèye Diop

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Etats généraux de l’industrie du commerce : Les quatre axes majeurs de Serigne Guèye Diop
Le lendemain de la présentation du référentiel de politique publique, le ministre de l’Industrie du commerce et des Petites et moyennes entreprises a fait face à la presse pour annoncer les états généraux du secteur. Serigne Guèye Diop a exposé sur ces ‘’assises’’ qui vont réunir 1000 personnes pour une réflexion autour de quatre axes le jeudi 17 et le vendredi 18 octobre à Diamniadio. Pour les quatre axes, il s'agit de la gouvernance qui est déjà en cours. L’aménagement du territoire inclut le plan économique. « Il faut des zones de travail, des zones industrielles. On veut construire des villes autour de la fonction de travail. Cela veut dire qu'il faut des zones de travail, et des usines dans les zones, des projets agricoles, des projets dans tous les domaines ». Le ministre souligne l’importance de s’appuyer sur les huit pôles du projet qui couvrent l'ensemble du territoire, avec leurs apports et forces. Autre aspect, « l'initialisation, qui est effectivement la solution par laquelle, beaucoup de ces problèmes seront résolus. Vous avez vu que notre pays est encore resté à 24-25% de la part de l'industrie qui touche du PIB, ce qui est extrêmement important. Alors l'objectif, c'est effectivement d'augmenter ce volume lié à l'initialisation, de développer l'initialisation à travers le pilier agropole, c'est-à-dire la production agroalimentaire » dit le ministre.  Qui précise qu'on aura 8 agropoles dans un premier temps, dans les 8 pôles du projet. Ensuite, il y a aussi les zones économiques spéciales, les zones industrielles avec l'agro-industrie qui va s'occuper de l'industrie pure, qui va aussi être un de ces 8 pôles ». Il sera aussi question de développement commercial avec le développement de boutiques de référence. « Il faut moderniser les commerces à travers les supermarchés, mais aussi à travers les boutiques de référence à l’image des Sonadis avec des prix fixés, assez bas.  Au-delà, la construction de supermarchés africains, sénégalais est prévue ». Ces supermarchés seront liés à la production des agropoles, à travers les zones industrielles.

 

Mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat

 

Revenant sur la mise en œuvre et la mise en pratique de cette vision du chef de l'État qui se fera en quatre temps, le ministre évoque des points importants de discussion que sont la fiscalité des entreprises, les réformes à entreprendre mais aussi les filières à relancer. Le foncier sera aussi au cœur de ces états généraux. Dans ce contexte, il faut une intégration des collectivités locales qui détiennent le foncier. Le ministre a lancé un appel aux régions, aux maires, aux gouvernements, aux différentes associations, au monde rural, au monde également industriel. Selon lui, les collectivités territoriales ont un rôle primordial à jouer dans le domaine. Ces états généraux permettront de déterminer le rôle des maires dans cette initialisation, le développement en tout cas de tout ce qui est activité économique. « Les maires jusqu'ici ont été un peu relégués à ce rôle purement administratif, alors que maintenant, ils ont un rôle actif dans ce développement-là".

 

S’agissant des infrastructures énergétiques, le rôle de l'énergie pour une initialisation permettra de répondre aux besoins industriels. « Au moment où le Sénégal a du pétrole et du gaz, comment arrive-t-on à adapter l'interlocution du cours de l'énergie pour les acteurs ? Quels sont les aspects ? On va intervenir » a dit le ministre. Il poursuit en mettant l’accent sur le financement et le dispositif d'accompagnement. « On dit que les banques ne financent que les riches alors qu'on a besoin de financer les entreprises qui démarrent. Ils ont besoin de garanties, de soutien, d'ouvrir leur capital. Et ça, si vous faites attention, c'est l'un des principaux problèmes. Beaucoup d'entreprises ont des problèmes au niveau du pays. Le capital humain aussi a son rôle à jouer dans le développement de l'industrie, des commerces. « La formation de nos universités ne répond pas forcément aux besoins de l’industrie. Il y a très peu d'écoles de techniciens en industrie, de techniciens en mécanique. La formation, parce que c'est à peine 10% de la formation propre selon M. Diop. La réglementation aussi va surtout toucher aux normes alimentaires, industrielles, les normes de pollution, comment les industries doivent respecter aussi les normes environnementales ».

 

Démarche inclusive

 

A la suite des états généraux, des comités régionaux de développement se tiendront au niveau des différents pôles. Cela, dans le cadre de la démarche inclusive. « Pour développer l'économie, il faut avec tout le monde. Nous allons faire des CRD avec le gouvernement, autour du gouvernement, avec les maires qui détiennent les terres, avec également les chambres de commerce et les chambres de métiers, les acteurs territoriaux de l'économie. On ne peut rien faire tant que ces acteurs de l'économie ne sont pas justement impliqués ». Il s’agira de demander « aux gouverneurs, aux préfets, aux sous-préfets, mais aussi aux maires, quel est leur apport par contre à ce projet-là. Comment on va faire pour qu'ils puissent libérer des terrains, qui vont être des zones industrielles, agricoles, commerciales dans leur propre territoire ».  A la suite des CRD, toutes les conclusions feront l’objet de consultations populaires sur les solutions qu'il faut pour les cinq prochaines années d'abord, ensuite les dix prochaines années et surtout les 25 prochaines années. À l'image de ce que le Chef de l’Etat a dit sur la nécessité d'une planification à court terme 2025-2029, une planification à moyen terme 2025-2035 et une planification à long terme se seront effectuées. Enfin, ce livre blanc va permettre la mobilisation des fonds. « Nous allons effectivement demander à tout le secteur privé national, à tous les financiers, aux banques nationales et internationales, aux bailleurs de fonds, les amis du Sénégal, les organismes aussi philanthropiques, tous nos amis en tout cas au niveau de s’impliquer .
 


4 Commentaires

  1. Auteur

    En Octobre, 2024 (17:43 PM)
    Le comédien du coin
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  2. Auteur

    En Octobre, 2024 (17:46 PM)
    le 'sourisseur' niais et bête mais grand malhonnête !!
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    Auteur

    Sonko Momom Diomaye

    En Octobre, 2024 (17:49 PM)
    LIBEREZ COMMISSAIRE KEITA

    LIBEREZ SUZANNE CAMARA

    La liberté des personnes est sacrée

    On ne joue pas avec la vie des gens

    Le pouvoir appartient à Dieu
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    Auteur

    En Octobre, 2024 (19:26 PM)
    Excellente initiative. vos preuves à Sandiara suffisent à magnifier votre action. nous nous tiendrons à vos cotés pour le developpement industriel de ce pays.
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