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Politique

FADEL GAYE, SENATEUR-MAIRE DE DAKAR PLATEAU « Il n’est pas tabou de parler de l’après- Wade »

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FADEL GAYE, SENATEUR-MAIRE DE DAKAR PLATEAU « Il n’est pas tabou de parler de l’après- Wade »
« Le sujet n’est pas tabou et ne saurait l’être. Pourquoi on parle de l’après Wade, mais c’est parce que Wade n’est pas éternel ». Le Sénateur maire de la commune d’Arrondissement de Dakar Plateau n’est assurément pas frileux par rapport aux questions qui agitent aujourd’hui le landerneau politique, notamment l’après-Wade. Fadel Gaye, puis que c’est de lui qu’il s’agit, s’inscrit en outre dans la « dynamique » de rupture parce que tout simplement, « les chefs charismatiques du style Abdoulaye Wade, c’est fini. Cette ère est révolue à jamais », déclare-t-il dans l’entretien accordé à Sud Quotidien. Il y esquisse également un bilan d’étape de son mandat de maire d’Arrondissement.

Génération du concret ou tenants de la relève générationnelle ? Fadel Gaye se situe dans lequel des camps ?

Je suis avec les gens qui veulent honnêtement travailler pour le pays. Je n’ai rien contre la génération du concret. Je pense que chaque Sénégalais a le droit de s’organiser dans un parti politique ou dans une association pour dire où il veut et compte intervenir dans la vie publique de son pays. Ce que je pense en vérité est qu’il ne nous est plus possible de faire de la politique comme les aînés l’ont fait jusqu’ici. Parce que d’abord, les chefs charismatiques du style Abdoulaye Wade, c’est fini. Cette ère est révolue à jamais. Nous avons besoin de marquer la rupture. Nous avons besoin de faire la politique autrement. Les Sénégalais aussi, car ils ne sont plus dupes. Alors, moi, je m’inscris dans une dynamique de rupture.

On parle au sein de votre parti, le Pds même si ce n’est qu’en murmurant et en dehors de votre formation politique de plus en plus de l’après-Wade. Sujet tabou ou prématuré ?

Ni l’un, ni l’autre. Le sujet n’est pas tabou et ne saurait l’être. Pourquoi on parle de l’après Wade, mais c’est parce que Wade n’est pas éternel. Je suis un militant du Pds et du président Wade. Je suis persuadé qu’il ne souhaite pas que son œuvre s’arrête dès qu’il ne sera plus là. Il nourrit assurément le désir de voir son parti lui survivre. Il faut donc que l’on mette sur place des structures des textes pour assurer l’après-Wadre au lieu de le continuer à s’adonner à des guerres de positionnement qui risquent d’être sans objet quand il n’y aura plus du parti.

Vous partagez le point de vue de Moustapha Diakhaté de Taxawu Sopi ?

Oui je le partage en bien des aspects. Le problème du Pds c’est le Pds. Ce sont ces batailles de positionnement, ces histoires de quitte là que je m’y mette. Le Pds est le parti que seul le président de la République peut faire bouger. Comment survivrait-il dans ces conditions ? Il faut changer cette logique et faire en sorte que le parti renoue avec l’animation politique, que ses structures de la base au sommet, fonctionnent correctement et démocratiquement. Que toutes les positions relèvent du choix des militants ? Il nous faut renouveler ainsi que l’a recommandé récemment du reste le frère Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade.

N’existe-t-il pas des risques de voir les gens les plus nantis acheter les cartes pour prendre les places comme au temps du Parti socialiste ?

Il y a un risque de voir les plus nantis acheter les cartes et les mettre dans un tiroir en disant que j’ai dix mille militants. Il faut que l’on réfléchisse sur les formules les meilleures pour aller donc aux renouvellements en minimisant ces risques qui sont cependant réels. En tous les cas, il faut faire en sorte que la démocratie prévale pendant ces renouvellements, mais on ne peut pas y couper.

La prorogation de vos mandats avalisée par le Parlement vous dispense-t-elle de dresser l’inventaire même sommaire de vos activités à la tête des collectivités locales ?

Non, pas du tout. Au contraire. Le mandat des élus a été prolongé certes, mais cela ne nous dédouane pas de faire un bilan. C’est un exercice auquel nous nous devons de nous soumettre ne serait-ce que pour nos mandants. En ce qui nous concerne au niveau de la commune d’Arrondissement de Dakar Plateau, nous pouvons affirmer sans fausse modestie, ni forfanterie aucune que nous avons quelques succès pendant ce mandat-ci. Des échecs aussi, il est vrai. Nous avons eu des réussites surtout dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’emploi des jeunes. Ces trois axes essentiels où nous avons consenti l’essentiel de nos efforts, nous ont valu de réelles satisfactions. Dans le domaine de l’éducation, nous avons initié un programme ambitieux de restauration et de réfection des écoles primaires publiques du Plateau dont la plupart étaient, il faut le relever, dans un état de décrépitude très avancé. Nous avions le challenge de redonner à l’école publique ses lettres de noblesse dans notre commune parce que, je fais partie des gens qui croient que l’éducation publique qui touche le plus grand nombre d’enfants est seule à même de nous permettre de régler les problèmes d’instruction de masse, surtout dans des pays aux revenus intermédiaires comme le nôtre.

Au regard de la modestie de votre budget cependant sur quoi a porté votre concours dans ce domaine ?

Nous avons agi à deux niveaux. D’abord au niveau des infrastructures parce que l’environnement de l’école était défectueux. Il n’y avait pas de tables bancs, les carreaux des portes et vitres de fenêtres étaient cassés, des classes entières tombaient en ruine etc.

Combien d’établissements existent-ils dans votre espace communal ?

Nous avons quinze écoles publiques primaires. Pour revenir à la question, on avait comme projet de rénover deux écoles par an. Nous en sommes actuellement à peu près à une dizaine d’établissements réhabilités et dotés en matériels suffisants : tables bancs, fournitures de bureau etc. Il nous fallait également agir sur les fournitures scolaires parce qu’en dehors des bâtiments, il fallait s’intéresser aussi aux élèves eux-mêmes, parce que ceux qui fréquentent les écoles primaires sont les enfants des plus démunis d’entre nous. Il arrive très souvent qu’ils ne disposent pas d’un simple crayon. Ne parlons pas maintenant des autres fournitures scolaires indispensables. C’est pourquoi nous avons pris l’option de faire au Plateau une distribution gratuite de fournitures, je ne parle pas seulement de livres scolaires, mais tout le petit matériel : cahiers, bics craies etc. Tout cela a été offert gracieusement par la Mairie. Nous avons en outre cherché à créer une émulation saine entre les élèves des différentes écoles en organisant les Oscars de l’Excellence sur le format du concours général, mais dans les écoles primaires. Un concours qui est organisé avant l’examen officiel qui se base sur les cinq matières essentielles. Les enfants qui sont primés ont une moyenne supérieure à 8 sur 10. Ce programme nous a permis sensiblement de relever le niveau parce que c’est une sorte de révision qu’ils faisaient avant les examens officiels. Tout cela pour dire que dans ce domaine précis, nous avons eu comme les populations quelques satisfactions en ce qui concerne l’intervention communale.

Vous parliez tantôt de la santé ?

Oui. Nous avons initié au Plateau ce que l’on a appelé avant la lettre la santé gratuite pour les personnes du troisième âge. Un plan sésame au niveau local. Nous avons recensé en effet les vielles personnes surtout celles qui ne sont plus en activité et qui sont âgées de 55 ans à plus, nous leur avons donné des cartes sanitaires pour qu’elles soient identifiées au niveau de nos services de santé que sont Sandial et Raffenel et prises en charge gratuitement. Elles ne payent pas le ticket d’entrée et on leur offre les médicaments.

L’autre chose que nous avons réussie, c’est que nous avons aidé à la formation des jeunes. Ayant remarqué que les jeunes venaient à la mairie pour avoir de l’emploi alors qu’en tant que commune d’Arrondissement, nous n’avons pas vocation à créer de l’emploi, nous avons voulu investir dans la formation. Ce qui était légalement et matériellement dans nos possibilités. Nous avons pu ainsi faire former en quatre ans plus de quatre mille jeunes sur la base d’un programme diplômant dit « d’académie numérique » du Plateau. Une formation de deux ans qui leur a permis d’avoir un métier dans le domaine des nouvelles technologies de l’information. Plusieurs d’entre eux ont été recrutés surtout au niveau des centres d’appel. D’autres se sont installés à leurs propres comptes en créant des Cyber cafés etc. On n’a pas encore les statistiques, mais je puis avancer sans grand risque que plus de la moitié de ceux qui ont été formés ont trouvé du travail. Le programme était logé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et parrainé par la Faculté de droit.

Au plan de la réhabilitation du patrimoine bâti, nous avons rétabli les édifices publics du Plateau, notamment les édicules publics. Ces édifices, d’après ce qu’en disent les vieilles personnes, date du temps d’Alfred Goux qui les avait mis en place. Ils étaient à notre arrivée en ruine et n’étaient plus utilisés. Nous en avons restauré une bonne dizaine. Nous avons mis l’énergie solaire dans quatorze mosquées. Cela a coûté 2,5 à 3 millions d Fcfa par mosquée. S’y ajoute également l’aide aux associations sportives et culturelles. Il s’agit là de subventions entre huit cent mille Fcfa à un million par an à chaque association. Nous avons trouvé la subvention à la somme de deux cent mille francs. Ce n’était pas régulier en plus. Nous avons fait l’effort de relever sensiblement la subvention et faire de sorte que ça soit régulier. Nous soutenons aussi les plus démunis pendant la tabaski. Nous avons dégagé une enveloppe qui se situe entre 40 à 50 millions de Fcfa que nous donnons intégralement aux populations du Plateau sans aucune distinction. Nous aidons aussi pendant la Tamxarit les Penc à acheter des bœufs. Chaque matin, je viens au bureau et j’attends que les populations viennent nous soumettre leurs problèmes. Nous nous efforçons autant que possible de régler ces problèmes avec les moyens dont nous disposons. Administrateur de la « République », entendu que le palais présidentiel, le building administratif, l’Assemblée nationale, l’essentiel des établissements publics et privés, les banques sont logés au Plateau.

Comment gérez-vous ces « administrés » bien particuliers ainsi que l’important flux de personnes quotidiennement qui se déverse dans votre commune ?

Pour vous donner des chiffres : officiellement ce sont 38 000 personnes qui ont été recensées vivant au Plateau. En réalité nous avons des piques qui vont jusqu’à deux millions cinq cent milles personnes qui entrent au Plateau par jour, parce que c’est le cœur palpitant du Sénégal. Nous avons les plus grands hôpitaux de l’Afrique de l’Ouest, nous avons la Cathédrale, nous avons la Grande mosquée, nous avons la présidence de la République, nous avons l’essentiel des institutions, l’essentiel des banques. Tout est concentré ici au Plateau. Et c’est assurément un problème. Le Plateau mérite un programme spécial comme ce qu’on a fait pour Touba, pour Tivaouane... Si dans ces localités, on connaît des ruées une fois par an à l’occasion des manifestations religieuses d’importance, ici nous devons faire face tous les jours au phénomène. Un petit exemple, les pouvoirs de police font partie des compétences transférées, mais en tant que maire d’Arrondissement, je n’ai pas les moyens ni financiers, ni de police pour faire face à l’encombrement humain par exemple.

C’est dire que Dakar Plateau mérite un regard particulier de la part des autorités. Elles doivent se convaincre de la particularité de la commune pour nous aider à gérer cette pression. À ceux qui disent que le Plateau est riche, il a un budget d’un milliard de Fcfa, je leur réponds qu’un milliard de Fcfa ne suffisent nullement à couvrir le tiers de nos dépenses et de nos besoins en investissement dans la commune. Pour important que ce soit un milliard de Fcfa, il est largement insuffisant pour la commune de Dakar Plateau.

Pensez-vous dans ce cadre que les mairies d’Arrondissement sont viables ?

Est ce qu’elles sont viables ou non ? Je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est qu’elles se sont révélées nécessaires. Je suis un militant convaincu de la décentralisation. Je pense que l’on ne pourra réellement développer nos pays qu’en renforçant la décentralisation. En mettant les maires dans des conditions qui leur permettent de jouer leur partition. Il faut dégager les moyens nécessaires pour aider les maires d’Arrondissement. Maintenant, je suis d’avis que 19 communes d’arrondissement pour Dakar, c’est un peu excessif. Il appartient certes à l’Etat de réaménager, mais il est évident qu’il y a des communes d’arrondissement qui ne sont pas viables parce trouvant difficilement les ressources financières nécessaires à leur politique.

Vous avez éprouvé quelques incompréhensions avec la Ville, dit-on. Qu’en est-il et est-ce qu’à ce niveau, le conflit est la règle ?

Il y a souvent des conflits de compétence, des conflits d’intérêt entre la Ville et les communes d’Arrondissements. Une situation qui est, somme toute normale, mais qui ne traduit nullement une quelconque animosité politique. Je donne un exemple : dans le cadre du renforcement des infrastructures au niveau des communes d’arrondissement, il y a des programmes avec les bailleurs, qu’elles ne peuvent pas signer. C’est la ville de Dakar qui signe à leur place. C’est le cas pour le programme de Adm (Agence de développement municipale). Cette situation est source de conflit potentiel. Il faut une bonne évaluation de la décentralisation, notamment les rapports Ville et communes d’arrondissement. Les lignes ne sont pas nettes et dans ces cas de figure, c’est toujours le plus faible qui trinque. Un autre exemple : le recouvrement des taxes. La mairie de Dakar n’a pas de territoire à proprement parler, les territoires sont gérés par les communes d’Arrondissement, alors que, sil y a une taxe qui fait vivre la Ville, c’est bien celle sur les publicités qui est collectée à 100% par la Ville à notre détriment, nous communes d’Arrondissement. Cela est un problème. Il est vrai que toutes ces questions peuvent et doivent trouver réponse adéquate dans la concertation et codifiée ensuite dans les textes.

Et pour le stade Assane Diouf ?

Nous avons cherché à dépassionner le débat. Nous avons rencontré les jeunes, nous avons discuté avec eux, nous sommes à l’écoute du président de la République qui a promis des solutions qui feraient le bonheur de tout le monde. Il avait rencontré le collectif des jeunes avec qui nous avons de bons rapports. Le maire de la Ville, le Président du Sénat, Pape Diop a aussi reçu les jeunes dans ce cadre. Pour ma part, je reste persuader que des solutions seront trouvées au grand bonheur des populations.

Actualité oblige. Le président de la République a dissout plusieurs collectivités locales à travers le pays. Certains désapprouvent, d’autres applaudissent. Vous, quel votre sentiment sur la question ?

Le président de la République a des informations que nous nous n’avons pas. C’est l’homme le plus renseigné de ce pays. La loi dispose des conditions pour dissoudre les conseils municipaux, ruraux et régionaux. Est-ce le cas du Conseil régional de Dakar qui n’a pas réussi à élire son président depuis le départ du titulaire ? On peut aussi s’interroger sur le cas de ces Conseils municipaux qui ne se sont pas réunis depuis deux ans. Il y a également un problème quand un maire vient se terrer à Dakar et qu’il ne va voir ses conseillers qu’une fois tous les deux où les trois ans. Ce sont certainement ces informations collectées qui ont permis au chef de l’Etat de prendre la décision de dissoudre. Il est dangereux cependant, d’utiliser des positions de pouvoir de manière injuste pour essayer de faire la guerre à ses adversaires politiques. Si maintenant c’est l’adversaire lui-même qui se met la loi à dos, il n’a qu’à s’en prendre à lui-même.

Le président de la République lance la Goana comme solution à la crise alimentaire à laquelle le pays est confronté. Est-ce la panacée ?

Je pense que le président de la République se devait d’agir, de trouver des solutions, de rassurer les Sénégalais. L’exigence et l’urgence commandaient sa récente sortie. Maintenant si en avançant, on se rend compte qu’il y a des erreurs, on corrigera. Quand dans les années 1960, le président Kennedy disait qu’il voulait aller sur la Lune dans les dix années à venir, il ne savait pas assurément comment le faire. Mais il a su, par cet engagement politique, susciter un engouement populaire. Ingénieurs, physiciens, astronomes et autres chercheurs se sont mis à la tâche et avant les dix ans, les Usa s’étaient alunés. Il revenait donc au président Wade de donner le la et de rythmer la cadence à charge pour nous de réaliser concrètement à notre seul profit le rêve qu’il nourrit pour le Sénégal comme celui de Kennedy d’aller sur la Lune. Il faut une vraie volonté de dialoguer au sein de la classe politique et de la société tout entière à ce niveau pour un bon consensus.

Des voix s’élèvent de plus en plus dans votre camp comme dans d’autres pour demander la dissolution du Parlement actuel et aller des élections générales. Partagez-vous une telle proposition ?

Toute généralisation est abusive. On a une Constitution qui prévoit les cas dans lesquels une Assemblée peut être dissoute. Si ces conditions de dissolution existent, je n’y vois pas d’inconvénient. Mais si on veut dissoudre le Parlement simplement sur des bases politiciennes, je désapprouve. Je suis contre une telle décision parce que si je ne m’arrête pas aux personnes physiques qui sont dans les institutions, je m’intéresse à l’institution et au respect qui lui est dû. Si par la faute d’un président une institution est bloquée, comme cela semble être le cas avec les collectivités dissoutes, on peut à la limite comprendre. Toujours est-il qu’il ne faut pas jouer avec les institutions. Ceux qui parlent de la dissolution en disant que l’Assemblée est bloquée ne le motivent pas à mes yeux jusqu’ici. Les problèmes internes au Parti démocratique sénégalais (Pds) ont à mon avis, un autre terrain de règlement que la dissolution du Parlement.

Quelles sont les ambitions de Fadel Gaye ?

On me reproche de ne pas avoir d’ambition politique. Mes frères de parti de notre fief me le reprochent, parce qu’ils ne me voient pas dans les vaines querelles de positionnement. Je suis simplement en position d’attente. Je me donne les moyens d’exercer efficacement des fonctions politiques pour mon pays. J’ai une base politique que j’anime tous les jours. Je suis un maire qui essaie d’être le plus près possible de sa population. Mon ambition, c’est de servir mon pays quelle que soit la position ou rôle sociale du moment.

EXERGUES

1/ Il ne nous est plus possible de faire de la politique comme les aînés l’ont fait jusqu’ici

2/ Pourquoi on parle de l’après Wade, mais c’est parce que Wade n’est pas éternel

3/ Officiellement ce sont 38 000 personnes qui ont été recensées vivant au Plateau. En réalité nous avons des piques qui vont jusqu’à deux millions cinq cent milles personnes qui entrent au Plateau par jour,

4/ L’exigence et l’urgence commandaient sa récente sortie. Maintenant si en avançant, on se rend compte qu’il y a des erreurs, on corrigera



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