Fort justement, dans un souci de rigueur, de transparence et de professionnalisme, ainsi que pour donner suite à l’engagement pris par le délégué général de la DER lors de l'assemblée générale de And Jeggo du 25 Juillet 2018, la DER a convenablement mené les diligences requises en termes d’analyse technique et financière, ayant conduit à la présentation du dossier au dit comité d’investissement qui a validé le financement.
Ainsi, à la suite d’une procédure de six (6) mois, la DER a émis un ordre de virement de 150 millions FCFA au profit du GIE And Jeggo dans un compte prospect, pré ouvert afin d’y placer les fonds bloqués jusqu’à ce que le bénéficiaire s’acquitte des formalités idoines.
Aussi, a-t-il été demandé au GIE de se rapprocher de l’institution financière partenaire avec les documents nécessaires pour la mise à disposition des fonds en deux parties. Dans ce cadre, le plan de décaissement convenu a prévu le déblocage d’un montant initial de 142 Millions cinq cents, pour assurer la construction de l'unité de transformation et l’acquisition des équipements tels qu’une chambre réfrigérée avec un poste transformateur, un séchoir à gaz, un épierreur…
Toutefois, ce premier décaissement est clairement assujetti à la présentation des documents suivants:
1) La délibération de la commune de Sebikotane, site devant abriter l'unité
2) Les factures pro-forma du matériel à acquérir et le devis des travaux de construction.
A ce jour, c’est à dire huit (8) mois après l’octroi de ce financement, c’est plutôt la DER qui reste toujours en attente des documents qui devraient permettre le décaissement effectif des ressources mobilisées au profit du GIE And Jeggo.
Nous invitons donc les responsables du GIE à se rapprocher de la DER à l’effet de lever les conditions suspensives pour pouvoir procéder au décaissement partiel de ces ressources qui leur ont été définitivement et irrévocablement attribuées lors du CI à Dakar.
Par ailleurs, la notion de rapidité liée à l’entreprenariat n’exclue pas une étude minutieuse des dossiers afin d'éviter notamment les détournements d'objectifs et la mauvaise gestion des ressources publiques qui nous sont confiées. Au contraire, la rapidité doit être corrélée à l’envergure des opportunités et à la célérité apportée à l’analyse des modèles économiques y associés.
Enfin, il est important de noter que la DER a financé plusieurs autres GIEs de femmes et d'hommes, notamment dans le cadre de la structuration des chaînes de valeur, pour des montants allant de 10 à 300 Millions FCFA.
9 Commentaires
Kalidou
En Octobre, 2019 (20:31 PM)Avec mes 55 ans et ma maîtrise en sciences économiques, je ne comprends rien à ce texte
Cheikh
En Octobre, 2019 (21:52 PM)Thiam
En Octobre, 2019 (00:41 AM)Dubitatif
En Octobre, 2019 (01:37 AM)Boubs
En Octobre, 2019 (08:18 AM)Zahra
En Octobre, 2019 (09:03 AM)Participer à la Discussion