Acte 2 dans l’affaire de la distribution de gilets de presse offerts aux journalistes en vue de la couverture de la présidentielle du 24 février 2019. Cette fois-ci, ce n’est pas l’État qui s’oppose, pour une question de souveraineté, à un don des États-Unis. La distribution organisée hier au Cesti, sous très haute tension, portait l’empreinte du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics).
En effet, la section Saes du Cesti s’est farouchement opposée à la tenue de ladite cérémonie, qui a eu pour cadre la Case-foyer du Cesti. La raison ? Le Saes/Cesti dénonce la politique de “deux poids, deux mesures", renseigne Le Quotidien. Le Cesti ne comprend pas qu’on puisse accepter au Synpics ce qu’on a refusé à l’Ambassade des États-Unis, accuse le nouveau président du Synpics, Bamba Kassé.
Faux, lui rétorque Mouminy Camara, responsable du Saes/Cesti. «Ce que dit Bamba Kassé n’est pas vrai. On se bat pour le respect des franchises universitaires. Les raisons qu’il évoque sont fallacieuses», a martelé Mme Camara. D’ailleurs, on n’était pas loin d’un pugilat. Il a fallu l’intervention de la Directrice du Cesti, Mme Cousson Traoré Sall, pour que la cérémonie se tienne. Elle a demandé à un menuisier de casser le cadenas du bloc où le Saes/Cesti avait confisqué les gilets.
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