« La consultation préalable des souscripteurs potentiels des obligations et des bons du trésor que l’Etat Sénégalais vient d’émettre sur le marché financier de l’Union pour Cent milliards de francs CFA, a faussé le fonctionnement normal du marché où tous les investisseurs potentiels doivent être au même niveau d’information », ont déclaré les "progressistes" au cours de cette réunion présidée par Moustapha Niasse.
L’Afp a dénoncé ainsi « l’insouciance et la désinvolture avec lesquelles le gouvernement de Maître Abdoulaye Wade gère les affaires de notre pays ». Selon ce parti, c’est ce qui fait que « le gouvernement s’est mis dans un cas de délit d’initié considéré comme une violation du principe de transparence ». « Malgré ce vice de procédure, l’échec de l’opération a mis en évidence la perte de crédibilité de l’Etat sénégalais, auprès des investisseurs, en raison d’une politique erratique », lit-on dans la déclaration dont nettali a obtenu copie.
Les "progressistes" ont réclamé aux « autorités monétaires nationales, régionales et internationales un certain nombre de mesures susceptibles, désormais, de préserver l’intégrité, la fiabilité et la crédibilité des mécanismes de fonctionnement du marché financier et boursier de la sous-région, mécanismes auxquels le Sénégal a l’obligation de se soumettre ».
Sur l’électricité, Niasse et ses camarades ont critiqué « l’augmentation annoncée du prix de l’électricité au consommateur par kw/h, à la suite de celle effective du carburant ». Ils ont estimé que « si la conjoncture économique internationale et la flambée des cours du pétrole justifient, dans certains cas, que soit appliquée dans une certaine mesure, la vérité des prix pour certaines consommations subventionnées par l’Etat, ceci ne pourrait être le cas de l’électricité sans un ajustement corrélatif des salaires et de certains revenus non salariés comme le loyer ».
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