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Politique

GOUVERNEMENT - UN AN A LA PRIMATURE : Hadjibou Soumaré, discret mais pas plus efficace

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GOUVERNEMENT - UN AN A LA PRIMATURE : Hadjibou Soumaré, discret mais pas plus efficace
NETTALI - Sa nomination le 19 juin 2007 avait été une surprise. Cheikh Hadjibou Soumaré remplaçait Macky Sall à la Primature, dans un contexte économique très difficile. L’arrivée d’un technocrate laissait espérer plus de rigueur dans la maîtrise des déficits budgétaires et une plus grande confiance des bailleurs de fonds. Un an après, il a été le Premier ministre le plus discret sans être le plus efficace, apprécie Sud-Fm qui a consacré un dossier dans son édition de 12 heures.

L’inspecteur du Trésor qui occupait le poste de ministre délégué chargé du Budget depuis 2001, est arrivé à la Primature au moment où le déficit budgétaire de 2006 était source d’inquiétude des bailleurs de fonds. Le déséquilibre négatif du budget avait doublé par rapport à 2005 et les perspectives pour 2007 n’étaient pas encore trop prometteuses. La nomination de Hadjibou Soumaré constituait ainsi un gage de sécurité pour les bailleurs de fonds.

Une année après, le bilan économique du 5e Premier ministre du président Abdoulaye Wade n’a pas tenu les paris. Les finances publiques sont toujours dans le rouge, le déficit menace le cadre macroéconomique, la dette intérieure asphyxie le secteur privé. Inquiet des dérapages dans les dépenses publiques, les bailleurs de fonds du Sénégal (Fmi et Banque mondiale) ont élevé la voix. Voilà en substance.

Il est vrai que le contexte ne lui est pas favorable. L’embellie des quatre premières années d’après alternance à céder la place à conjoncture morose liés à des facteurs endogènes et exogènes. Le bilan du locataire du 9ème étage du Bulding administratif d’une situation internationale marqué par l’inflation croissante du prix pétrole et une flambée des produits alimentaires.

A l’interne, la promesse de diète publique n’a pas été respectée ; le chef de l’Etat et sa cour libérale ont continué de mener grand train. Conséquence, parmi tant d’autre mais assez significatif, une dette publique intérieure de 150 milliards, qui menace dangereusement le secteur privé et ses emplois, pilier de l’économie nationale. Le gouvernement est obligé ainsi de lancer deux emprunts obligataires sur le marché international pour souffler. Un peu en fait, car la manœuvre n’est que dilatoire face à un contexte marqué par un déficit de production et de fourniture d’énergie, et donc un ralentissement des activités économiques, une agriculture incertaine en dépit des bonnes intentions la Goana.



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