Les jeunes du Mouvement du 23 juin se disent prêts à reprendre la rue. En effet, parmi les «pratiques» que les nouvelles autorités ont «reprises», constatent-ils, il y a la «distribution de l’argent du contribuable par le deuxième questeur de l’Assemblée nationale, Awa Niang, pour l’accueil de François Hollande».
Ce qui, à leurs yeux, relève du «Wade sans Wade» et du «mépris» à l’endroit des «vaillants sénégalais» préoccupés par la solution au «sous-emploi, aux inondations, à la crise scolaire, à l’insécurité, à la cherté de la vie, aux coupures intempestives d’électricité etc.»
Pour le président des jeunes du M23, Abdourahmane Sow et ses camarades, la hausse des prix des denrées de première nécessité, montre les «limites» de l’autorité quant à sa politique socioéconomique et sa promesse de réduire le coût de la vie. Ils recommandent au chef de l’Etat de prendre ses responsabilités vis-à-vis des engagements pris avec les Sénégalais dans son programme Yoonu yokkuté. «Le Président Macky Sall doit se rendre compte de l’urgence d’apporter des solutions sur les questions de l’heure», rappelle-t-on dans le même communiqué.
Et de toute façon, les jeunes du M23 disent être «déjà en contact avec certains leaders des forces vives de la Nation, de mouvements syndicaux et sociaux» pour «obliger» le président de l’Alliance pour la République (Apr) à «faire passer la patrie avant le parti». -
5 Commentaires
Pikinnnnnnnnnnnnnnnne
En Octobre, 2012 (18:01 PM)Gas
En Octobre, 2012 (18:27 PM)Doff
En Octobre, 2012 (19:06 PM)Diam
En Octobre, 2012 (10:54 AM)Où sont passés les droit de l'hommistes?
Où est la société civile anti Wade?
Aramelaye
En Octobre, 2012 (10:30 AM)Considérons par exemple les hommes politiques...
Ils revendiquent tous la capacité, une fois à la tête du "pouvoir" de régler les problèmes auxquels les citoyens sont confrontés. Mais à quoi assiste-t-on dès le premier jour après les élections? Des discussions, des débats à n'en plus finir presque exclusivement en français (on semble avoir oublié les 80% au moins des masses qui ne comprennent pas cette langue et qui pourtant ont élu ces messieurs spécialistes de débats ). L'enjeu parfois semble être la recherche des meilleures tournures de la langue de Molière. Certes, il faut débattre des problèmes mais je jure que toutes les questions qui font l'objet de discussions pendant toutes ces longues heures dans les médias ont déjà trouvé des solutions qui malheureusement dorment dans les tiroirs des ministres qui se sont succédé depuis l'indépendance. C'est dire qu'au Sénégal, on a déjà débattu de tout! De grâce, agissons en nous servant de toutes les théories, stratégies, solutions qui ont été trouvées lors de ces multiples séminaires à Saly, Méridien Président et qui ont coûté peut-être autant d'argent que les moyens qui doivent effectivement être mis en oeuvre pour régler les problèmes qui sont débattus. Je m’arrête mais nous savons tous que mon propos sur nos hommes politiques est à peine entamé et qu’il reste énormément de choses à évoquer, non pas dans le sens d’une confrontation d’ « idées lumineuses » et de belles tournures mais pour dénoncer tout ce qui montre que ces politiciens nous prennent pour des demeurés. Ca fait parfois rire quand on réfléchit sur certaines choses qui se passent autour de nous. N’êtes vous pas un peu indignés quand vous voyez que certains de ces sénégalais veulent nous faire croire qu’ils détiennent les solutions auxquels nous sommes confrontés. … Excusez-moi, j’avais dit que j’allais m’arrêter. Je vais le faire en vous donnant rendez-vous la prochaine fois
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