C’est fait ! Dans un aphorisme lourd de sens, le comité directeur du Pds a livré son verdict, hier. Et il n’aura guère fallu de liturgies interminables. L’instance dirigeante du Parti démocratique sénégalais s’est prononcée en faveur de l’exclusion d’Idrissa Seck, en dehors de son affidé, venu de Bambey et de Me Massokhna Kâne. Certes, Idy n’était pas de la partie. Sans doute est-il en train de s’abreuver à la source de ses maîtres à penser au pays de Marianne, pour mieux s’armer face à son mentor. Le secrétaire général national de son parti, Me Abdoulaye Wade, également absent de la rencontre, pour les besoins de l’ouverture du troisième Festival mondial des arts nègres. Qu’à cela ne tienne, c’est son directeur de campagne et non moins Premier ministre, qui a lu la résolution demandant l’exclusion d’Idrissa Seck par la Commission de discipline du parti. Mais de surprise, il n’y en a guère. Tant les lubies répétées du gredin de Thiès appelaient avec force une telle issue.
L’on est même tenté de dire qu’Idrissa Seck a cherché à se faire bouter hors de la hutte bleue, après avoir essayé d’y mettre le feu à plusieurs reprises. Il était, en effet, certain que ses camarades de parti, ne supporteraient pas plus longtemps la posture aguichante de l’ancien Premier ministre. Personne ne comprendrait pourquoi Idrissa Seck jouirait d’un tel traitement de faveur qui lui permettrait de s’opposer de l’intérieur au parti libéral, sans être inquiété. Pire, encore, de faire preuve d’acte d’indiscipline notoire sans se faire remettre à sa place. En effet, qu’il s’oppose à la candidature de Me Wade et demande que le comité directeur statue sur la question, Ndamal Kadior est certainement dans son droit, en tant que militant du Pds. Mais qu’il persiste dans sa logique de sédition en convoquant des élections primaires au sein du Pds, alors que le comité directeur du parti a plébiscité le secrétaire général national, cela relève du « je-m’en-foutisme ». Une motion de défiance délibérée que ses frères de parti ne sauraient avaler.
Pourtant, comme s’il s’en étonnait, Idrissa Seck relate lui-même que le ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, lui aurait lancé lors de la dernière réunion du comité directeur : « Qui es-tu ? », pour avoir des explications sur son comportement désobligeant. Cette question, le Garde des Sceaux n’est certainement pas le seul à se la poser. Car, c’est connu, Idrissa Seck ne fait pas partie des plus instruits de nos compatriotes. Le message de l’ « ancien » de Princeton a été décrypté, depuis. L’on sait que son brave père, connu des marchés de la cité du rail, n’était pas un roi non plus. De hauts faits d’arme, on n’en connaît guère venant d’Idrissa Seck. Certes, son célèbre péculat de 2005 est désormais inscrit dans les annales politiques du Sénégal. C’est vrai, il a été Premier ministre du Sénégal, par la grâce d’un homme, Me Abdoulaye Wade. Celui-là même qui en avait fait son second dans le parti qu’il a créé. Mais son esprit retors qu’il a longtemps dissimulé sous ses airs christiques, a fini par l’égarer. Sa table était pourtant bien pourvue. Mais à force de s’empiffrer, le goinfre n’a pas échappé à l’indigestion. A la question du ministre de la Justice, Idy a donc rétorqué : « je suis le deuxième choix des Sénégalais après Me Wade, en 2007 ». C’est donc ça. Le scélérat de Thiès vit encore dans le passé. Il ne sait pas encore que cette euphorie qui faisait scander son nom par certains, s’est estompée depuis. Depuis qu’il a avoué à la face de Sunugal ses forfaitures abjectes. Des aveux qu’il a même confinés dans des « protocoles » ou « traités » pour fuir la rudesse de Reubeuss. Idrissa Seck ne sait donc pas que la plèbe l’a vomi. Qu’il n’inspire plus qu’aversion à ses compatriotes. Certes, la décision du comité directeur n’a pas encore été entérinée par la Commission de discipline du parti. L’on ne sait pas encore, non plus, si le secrétaire général national qui l’a toujours couvé de son aile protectrice, volera une fois de plus à son secours. Une seule chose est sûre, si la proposition du comité directeur est suivie par le parti, le réveil risque d’être douloureux pour ce Donquichotte des temps modernes. Car, si par extraordinaire Idrissa Seck se présente aux élections de 2012, il saura ce qu’il est, en définitive, aux yeux de ses compatriotes. Pas plus qu’un cabaleur cleptomane !
22 Commentaires
Thiey
En Décembre, 2010 (20:07 PM)Seck
En Décembre, 2010 (20:08 PM)Ndom
En Décembre, 2010 (20:09 PM)Ironman
En Décembre, 2010 (20:17 PM)Iso
En Décembre, 2010 (20:22 PM)Le vieux avait change la constitution en disant aucun citoyen ne peut briguer plus de 2 mandats?
Demontrer moi le contraire
Domou Walo
En Décembre, 2010 (20:27 PM)Dffg
En Décembre, 2010 (20:31 PM)Etranger
En Décembre, 2010 (20:31 PM)Amath
En Décembre, 2010 (20:33 PM)Degg Deug
En Décembre, 2010 (20:33 PM)Lll
En Décembre, 2010 (20:36 PM)Boy Serere
En Décembre, 2010 (20:38 PM)Goor Mack
En Décembre, 2010 (20:49 PM)je pense que les choses vont degenerer avec ces gens qui n ouvrent leur bouche que pour lecher
pourkoi les senegalais aiment defendre l indefendable
restez chez eux et laisser aux ivoiriens de regler leur probleme
Mortalla
En Décembre, 2010 (20:58 PM)Consulat ?
En Décembre, 2010 (21:12 PM)Takou
En Décembre, 2010 (21:29 PM)Pape Diouf
En Décembre, 2010 (21:30 PM)Cisse Abdoulaye
En Décembre, 2010 (23:54 PM)Lucky Luke
En Décembre, 2010 (01:51 AM)Mbengue
En Décembre, 2010 (04:54 AM)?
En Décembre, 2010 (07:30 AM)Deg La Verite
En Décembre, 2010 (14:04 PM)Participer à la Discussion