Le Sénégal est très loin des standards d’industrialisation. On importe 2 500 produits au niveau du Sénégal pour une valeur de 6 000 milliards. Une enquête sur le nombre d'usines fermées est en cours, selon le ministre du Commerce et de l’Industrie.
« A mi-parcours, nous sommes déjà à plus de 300 usines fermées. Cela veut dire qu'il y a un tissu industriel dormant qui a été abandonné pour des raisons commerciales, des raisons financières, mais aussi, peut-être, pour des raisons purement de management. On va essayer de voir comment les ouvrir », a dit Serigne Guèye Diop devant le "Jury du dimanche" sur iRadio.
Le ministre estime que le Sénégal a raté un peu sa révolution industrielle. « On a mis l'accent sur le secteur tertiaire, les marchés, les supermarchés et sur l'agriculture. Et on a ce secteur industriel, nous l'avons laissé acquis aux pays qui nous ont dominés, qui ont fait la révolution industrielle, l'Europe, l'Asie, l'Amérique. Aujourd'hui, si vous regardez, il n'y a que 25 % du PIB qui est lié à l'agriculture. Et ça, c'est le cas typique des pays sous-développés. Ce que je veux faire moi, c'est de faire un pays industrialisé. Nous voulons remettre les bases de l'industrie à travers deux projets : le projet industrialisation ; construire huit zones industrielles nouvelles en plus de celles de Ndiass, de Sandiara, de Diamniadio, etc. Ensuite, quatorze dans les quatorze régions et puis quarante-six zones au niveau national », explique le ministre.
11 Commentaires
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En Juillet, 2024 (14:11 PM)Bonne réussite.
Les deums aperistes ont échoué et pillé le Sénégal.
Il faut reconstruire.
Saway va revoir la théorie du commerce international, et arrête de vendre du vent, et cette histoire de volontaire du commerce c’est de l’arnaque, oui de la politique, dans tout le monde entier cela n’existe qu’au Sénégal
Renforcez les capacités de vos collaborateurs, les capacités des agents assermentés du commerce au lieu de vous perdre dans ces inepties
Où est la rupture ?
Mr Le Ministre
En Juillet, 2024 (14:27 PM)Pastef Mbour 3
En Juillet, 2024 (16:41 PM)Importer a 100% les composantes qui font une usine n'est pas de l'industrialisation. Savoir fabriquer les composantes ou une partie des composantes est le vrai début de
l'industrialisation.
Solution : développement des filières de moulage et des tourneurs c'est la première étape de l'industrialisation
Zahra
R. O
En Juillet, 2024 (17:30 PM)l'Africain oublie aujourd'hui qu'il doit aussi marquer le monde de son empreinte comme le font les Chinois ou les occidentaux.
Afin de développer nos économies, il faudrait donc les protéger. Nous ne pouvons pas produire à perte des produits qui sont moins coûteux ailleurs et qui pourraient en un ou deux clics pénétrer le territoire national. L'entreprise Sedima a pu prospérer grâce à la réduction des importations de produits avicoles . Ce qui a réussi à l'entreprise SEDIMA peut aussi réussir à un autre groupe commercial.
Il faudrait ensuite faciliter le crédit dans la zone Uemoa. Les critères de la BCEAO en matière d'inflation dans la zone ne favorisent pas le crédit et donc la création d'emplois. Le crédit bancaire est coûteux et inaccessible.
Certains économistes pensent aussi que le manque de flexibilité du franc CFA a longtemps favorisé l'importation au détriment de l'exportation.
Toutes ces réformes sont inscrites dans le livre du PM Ousmane Sonko. Nous les encourageons à s'y atteler sans plus tarder pour le bien être des sénégalais qui très souvent quittent leur pays contre leur gré . Les déjeuners fastueux servis par un ennemi à l'Elysée ne doivent pas faire oublier au président Diomaye qu'il ne doit pas répéter les mêmes erreurs que ces illustres prédécesseurs francophiles qui se sont plus distingués par leur courbettes devant le colon que par le travail pour leurs concitoyens.
Bon dimanche à tous
Il aurait donc accepté ce poste juste sa jouissance personnelle
du marché, les difficultés d’accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l’industrialisation du continent.
Il existe une littérature abondante produite par l'ONUDI, la CEA, l'OCDE, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement sur le développement industriel en Afrique , donc on est plus dans la phase diagnostique mais des propositions pour la relance du secteur. Ce Ministre risque de rater le coche de l'industrialisation s'il est encore à répéter des diagnostics datant des années 1970 et s'il n'inscrit pas l'industrialisation dans le cadre sous -régionale, régionale et internationale où seule la compétitivité d'un pays le propulse au devant des nations
M Fall
En Juillet, 2024 (20:20 PM)Participer à la Discussion