Le président du Model, Ibrahima Sall et ses camarades font le procès de l’alternance. Un régime perdu par le triptyque ‘inflation, électricité, insécurité’. Selon le Model, malgré des déclarations ‘fracassantes’, l’inflation n’est pas maitrisée et les prix des denrées de premières nécessités continuent de flamber. Il en est de même, pour la pauvreté des ménages. Résultat : ‘une croissance plombée avec à la clef un niveau de chômage jamais atteint dans le pays’, indiquent dans un communiqué Ibrahima Sall et Cie.
Les opposants situent le second échec majeur du gouvernement dans le secteur de l’énergie. Faisant allusion aux coupures intempestives, le Model, sur un ton railleur constate que ‘le nébuleux plan ‘Takkal’ malgré les centaines de milliards annoncées est devenu le plan ‘Fayna’ décrédibilisant ainsi la fiabilité de notre pays comme destination des investisseurs. Et achevant les petites et moyennes entreprises déjà moribondes’.
Le bureau politique de ce parti de proposer alors le rapatriement de tous les deniers détournés pour, dit-il, ‘mettre en place un fonds de relance de l’énergie au Sénégal’.
L’insécurité grandissante dans notre pays, avec à la clef des dizaines de morts, constitue le troisième échec. Le Model appelle ainsi le gouvernement à donner des moyens à la police et à mettre en place des patrouilles de proximité. Aussi, propose-t-il le rétablissement de la peine de mort dans les cas d’homicides volontaires.
En dehors des échecs, les opposants au régime d’Abdoulaye Wade pointent du doigt les risques majeurs que le gouvernement fait courir à la stabilité du pays. Il s’agit, lit-on dans le communiqué, ‘de la remise en cause de l’indépendance de la justice qui serait préjudiciable au Sénégal’.Sur ce point, le Model demande de donner une suite aux audits en appliquant la loi dans toute sa vigueur. Et estime que les magistrats doivent être libres et avoir les moyens d’exercer leur ‘noble et exaltante’ mission.
Autre source de danger, selon ce parti, la remise en cause de la volonté populaire. Ibrahima Sall et ses camarades fustigent, à ce niveau, les découpages administratifs ‘fantoches’.Et se dit solidaire des conseillers de Mbane qui, par leur lutte, ‘empêchent le bradage des terres à des étrangers qui occupent déjà des monopoles indus’.
Il s’y ajoute la volonté de l’Etat d’empêcher plus d’un million de jeunes sénégalais de s’exprimer par le vote. Un procédé que le Model qualifie ‘d’entrave à la démocratie et une incitation à réagir par d’autres voies qui risque d’être un risque majeur pour la paix civile’.
3 Commentaires
Bi
En Mai, 2011 (05:31 AM)Guiss Guiss
En Mai, 2011 (11:07 AM)il est aussi vrai que le taux d'électrification à pris des dimensions tres fortes mais tres positives pour surtout le monde rural qui constitue un facteur important parce que étant partie entière de la population sénégalaise et devant bénéficier des investissements sectoriels de l'état l'électricité étant une demande tres forte
et aussi le courant rentrant dans toutes les activités productives il est donc constaté que la demande est très forte donc nécessitant des investissements énormes LA MAITRICE DE L’ÉLECTRICITÉ EST UN PROBLÈME INTERNATIONAL
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En Mai, 2011 (11:16 AM)Participer à la Discussion