L’Agence de Développement Municipal ( AMD) a construit des infrastructures qui ont changé le visage de Khombole. La note de satisfaction a été décernée par le Maire de la commune du même nom, Maguèye Boye. Ces changements sont enregistrés grâce au Programme d'Appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen). Il s’exprimat à l’occasion d’une visite de terrain entrant dans le cadre d’une tournée d'information et de communication effectuée au nom du Directeur général par intérim, M. Baye O. Guèye. Le responsable de la cellule de communication de l'Agence de Développement Municipal (ADM), El Hadji Alassane Diallo qui coordonne la mise en œuvre du Programme d'Appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen) a conduit la délégation de techniciens.
« Au regard de tout ce monitoring que nous faisons au niveau local, appuyé par l'Agence régionale de développement (Ard) et la cellule de coordination du Pacasen qui nous a permis, aujourd'hui, entre 2018 et maintenant, d’injecter plus de 200 millions F CFA dans les investissements à réaliser pour la commune », a déclaré le Maire. Il n’a pas manqué de brosser les autres investissement du Pacasen à savoir l’appui-budgétaire, le transfert du savoir-faire aux collectivités territoriales . « Différentes approches existent dans l'intervention des projets et programmes, certains sont de l’appui-projet. Ils viennent, déroulent et repartent. D’autres fonds de l’appui communautaire passent par les associations communautaires existantes pour intervenir » énumère l’édile de la ville qui a rappelé que la porte d'entrée de toute intervention de programmes, ONG et autres projets dans les collectivités territoriales, c'est l'instance dirigeante de la collectivité territoriale.
La démarche du Pacasen permet aux collectivités de tendre vers la performance et la transparence budgétaire
Au regard de tout ce qui précède, il estime que le Pacasen est entré par la bonne porte d'intervention. Il évoque la deuxième étape, à savoir le transfert de savoir-faire. « Il nous laisse faire en nous accompagnant. Il ne nous impose pas. D'abord, pour le choix des projets, c'est nous qui choisissons, ensuite, pour la passation des marchés, c'est nous qui en déroulons la procédure, tout comme la procédure de paiement. Nous qui déroulons tout. Ce qui fait, en réalité, que même des esprits fondamentaux de la Décentralisation et la gestion des collectivités territoriales magnifient la démarche consistant à faire faire à ceux qui sont plus proches de la population », affirme-t-il.
Le Maire de Khombole trouve que la philosophie de Pacasen est à capitaliser car elle aide les collectivités à tendre vers la performance et la transparence budgétaire. Faudrait-il le rapppeler, pour bénéficier des investissements, il y a des conditions minimales obligatoires à respecter.
« Nous avons été obligés, ou du moins, ça nous a trouvés enclins dans ce processus-là, de respect de l'ensemble des dispositions légales et réglementaires qui encadrent le fonctionnement d'une collectivité territoriale. Ces conditions minimales obligatoires nous permettent, un peu, ce que nous sommes en train d’ailleurs de faire, d'élaborer un manuel de procédures sur la base de Ciemo qui nous ont été proposés par le Pacasen », a fait savoir le Maire.
Une démarche basée sur l’efficacité et l’efficience
Le Pacasen, ajoute le Maire, nous accompagne dans l'élaboration de nos plans annuels et triennaux d'investissements, sans planification, on ne peut avoir rien de solide, de durable dans le temps. « En suivant le processus de Pacasen, nous nous somme rendus compte qu’actuellement, au niveau des programmes appuyant les collectivités territoriales, le Pacasen fait partie des programmes les plus performants en termes de démarche, d'efficacité, d'efficience et de réalisations », souligne le Maire.
Aujourd’hui, cette commune a besoin d’un stade. Au moins près de 70 % des jeunes ont exprimé ce besoin d’avoir une infrastructure sportive digne de ce nom.
« Nous en avons fait un point prioritaire dans les investissements de la mairie, dans l'organisation du partenariat autour de la mairie, mais également dans le choix de ce projet », indique le Maire. Mais qu'est-ce qu’en réalité la mairie de Khombole a fait de ce mode de financement partenariat multiple innovant ? « Rien d’autre si ce n’est faire en sorte que l’ensemble des programmes qui interviennent à Khombole aboutissent à quelque chose de gigantesque, palpable, concrète », ajoute-t-il. C’est une infrastructure avec des gradins, un mur de clôture et d’autres ouvrages annexes.
Stade, un 2e CEM, projets environnementaux, programme de solarisation des écoles, ceinture verte de Khombole
Le Maire a fait savoir que le Pacasen peut revendiquer l'intégralité de la réalisation du stade, pour avoir mis la somme la plus importante dans sa mise en œuvre. « C'est un privilège pour la jeunesse, car nous sommes restés deux voire trois ans sans organiser les Navétanes, mais c'est une manière également de rassurer toute la population khomboloise. C'est que le temps nous a permis d'avoir quelque chose de plus durable, de plus solide et dont le financement a été mobilisé de façon globale », s’est réjoui le Maire qui a invité le Pacasen à prendre en charge le paiement du prestataire. C’est dans ce sens qu’il a souhaité que El Hadji Alassane Diallo remonte l’information.
« Il va falloir faire énormément d'efforts, compte tenu du cycle très fourni d'intervenants dans la chaîne du Pacasen, depuis la planification jusqu'à la réception ou le paiement », a signifié l’édile de la ville.
L’autre priorité, c’est la construction d’une deuxième CEM. En effet, l’effectif des salles de classe du premier CEM tourne autour de 100 élèves. Toute l’équipe municipale porte ce plaidoyer. Son engagement a permis d’obtenir une autorisation d’ouverture d’un deuxième CEM.
Le Maire a salué « la troisième orientation du Pacasen qui constitue un élément très important qui ira vers l'environnement, c'est ce qui nous reste et ce qui va nous rester quand on aura tout perdu, comme la culture. A Khombole, nous avons beaucoup de projets environnementaux, certains sont déjà élaborés, d’autres sont en phase de l’être », informe le Maire. L’objectif, poursuit-il, c'est de reboiser toutes les écoles. « Il ne s’agit pas seulement de reboiser mais de la faire à partir d'arbres qui puissent permettre, demain, de produire des fruits qui seront vendus par l'école, pour pouvoir prendre en charge l’école pour une longue durée », a précisé l’autorité municipale. Son souhait, c’est de voir sa commune disposer d’un système d’arboriculture qui permet de fertiliser les sols, de produire des biens agricoles commercialisés. Demain, ces arbres serviront à capter le gaz carbonique donc, dit-il, il sera possible de vendre des crédits carbone.
La participation citoyenne, un aspect important pour le programme
Le responsable de la cellule de communication de l'Agence de Développement Municipal (ADM), El Hadji Alassane Diallo, qui coordonne la mise en œuvre du Programme d'Appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen), s’est réjoui de l’impact positif des infrastructures sur la commune de Khombole depuis 2018. Il dit repartir de cette collectivité territoriale « très satisfait et heureux », pour avoir trouvé sur place des autorités municipales enthousiastes. Une ville qui, a-t-il dit, a réussi à matérialiser les critères minimaux obligatoires (Ciemo).
Au cours de cette visite, El Hadji Alassane Diallo et son équipe ont aussi pris langue avec les bénéficiaires qui ont exprimé leur satisfaction par rapport aux réalisations à fort impact social. Il a également magnifié l’implication des populations dans le choix des projets conformément aux objectifs globaux du Programme ». La participation citoyenne étant, remarque M. Diallo, « un aspect extrêmement important pour le programme ».
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