Le ministre de la Justice doute des motivations du désormais ex-magistrat, Ibrahima Dème. "Quand il a démissionné, il m'a envoyé la lettre. Je me suis précipité pour lire la lettre. Je n'ai rien vu. J'ai vu un juge qui s'engage en politique", commente Ismaïla Madior Fall.
"Quand quelqu'un démissionne de façon fracassante et entre en politique, il y a suspicion sur les motivations", estime le ministre.
Ismaïla Madior Fall ajoute : "Voulant s'engager en politique, (le juge Dème) a choisi de se révéler de façon spectaculaire, ce qui lui fait gagner de la sympathie".
Le Garde des sceaux est l'invité du Grand Jury de la Rfm.
70 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (12:29 PM)Peur
En Avril, 2018 (12:31 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:32 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:35 PM)Bass
En Avril, 2018 (12:37 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:39 PM)Matar
En Avril, 2018 (12:43 PM)Gus
En Avril, 2018 (12:48 PM)Gus
En Avril, 2018 (12:48 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:52 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:57 PM)Baye Sall
En Avril, 2018 (13:01 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:04 PM)Gidy
En Avril, 2018 (13:04 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:05 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:09 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:13 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:15 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:15 PM)Saliou
En Avril, 2018 (13:24 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:30 PM)Ngoné
En Avril, 2018 (13:32 PM)Ngoné
En Avril, 2018 (13:33 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:33 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:37 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:38 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:46 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:47 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:55 PM)Anonyme Oscar
En Avril, 2018 (13:57 PM)Vérité
En Avril, 2018 (13:59 PM)EXCLUSIF SENEPLUS - « Si le juge était juste, le dirigeant du pays serait le premier coupable » - Terrible vérité oubliée par la plupart de ceux qui rendent justice au nom du peuple - Le juge Dème est un combattant –
Dans nos institutions gangrenées par une « culture de soumission », nourries au sein de la corruption, se dressent de temps en temps des hommes d’honneur qu’on nomme, faute de mieux, des héros. Le juge Dème, sabre au clair, droit dans ses bottes, s’est extrait de la fange judiciaire qui, comme de la colle glu, arrime notre société aux intérêts d’un pouvoir (de pouvoirs?) qui chaque jour que Dieu fait, pose des actes d’un fascisme rampant et ordinaire : le bâillonnement des voix discordantes, l’embastillement d’acteurs politiques et potentiels adversaires sérieux.
Le juge Dème est un récidiviste du combat des justes causes, notamment la cause judiciaire qui est le fondement de la justice qui, elle-même, est la fille vertueuse des républiques éthiques. Un an presque jour pour jour après sa sortie et démission (déjà !) du Conseil supérieur de la magistrature, comme ces héros tragiques qui ne peuvent vivre sans liberté, notre « petit juge rouge » à nous, fait exploser l’hypocrisie de cette relation haine, peur, amour, que nous entretenons avec la justice.
Le juge Dème, derrière sa fausse nonchalance, est un teigneux combattant des valeurs en perdition de notre institution judiciaire : l’égalité des justiciables devant la justice, le traitement non-sélectif des citoyens, des fauteurs en tous genres et de tous bords. Parce que justement, de l’intérieur de la citadelle judiciaire, il a vu les souillures qui entachent, tâchent, tous les marqueurs qui sont (et font) l’ADN d’une justice à la distribution impartiale. De l’intérieur, il a vécu avec des dizaines de collègues sans doute, les dérives de son corps, qui s’est aussi et surtout, le régulateur de toute société.
Quand la justice trie ceux et celles qu’elle conduit à l’échafaud, quand sa balance perd son équilibre fondateur et vertueux pour ne pencher que d’un côté, quand les gardiens et garants de notre sécurité en société et en République deviennent des outils dociles de la mise au pas d’adversaires politiques, il ne reste plus que l’espoir de l’irruption d’hommes (et de femmes). Justice, glaive, rédemption, passion, honneur, des mots qui siéent en cette période de fêtes chrétiennes qui célèbrent la « passion » du Christ. L'évocation de son sacrifice pour l’humanité peut paraître « douteux » sous la plume d’un ceddo impénitent. Mais ce sont des valeurs que partage notre humaine condition malgré nos cultes et nos croyances divers et multiples.
Pour appuyer ce qu’il appelle la « culture de la soumission », qui n’est pas propre aux seuls juges du reste, il confie des secrets terribles : « Dès l’école, on nous dit, ne faites pas comme le juge tel, le procureur tel... ». Des personnages qui tout compte fait, étaient dans la posture qui doit être celle de leur profession : debout ! Oui, des juges debout existent dit-il, mais ploient sous le poids d’injonctions multiformes qui s’abattent quotidiennement sur la justice et les juges. En réalité, ce que le juge Dème nous dit, nous rappelle, c’est cette phrase que Fiodor Dostoïevski fait dire à un de ses personnages : « Si le juge était juste, le dirigeant du pays serait le premier coupable ». Terrible vérité oubliée par la plupart de ceux et celles qui doivent rendre la justice au nom du peuple ! Ils s’aplatissent sous les grincements d’ascenseurs empruntés pour atteindre les cimes d’une profession dévoyée.
Oui, osons le dire, Khalifa Sall n’aurait jamais dû être le seul à être traîné devant la justice ! Des criminels économiques désignés par nos instruments de contrôle, IGE, OFNAC, Cours des comptes, etc. sont soustraits à la foudre de la justice par un grand protecteur au coude épais et dissimulateur de délinquants de haut vol. En se couchant honteusement sur leurs principes et devoirs, pour s’acharner sur les voleurs de poules et les résistants aux sirènes du pouvoir, des juges participent au cheminement inexorable du dépouillement de nos institutions de ces vertus et valeurs, de sa fonction : garde-fou contre tous les arbitraires et autres abus de pouvoir.
Quelle est donc cette justice qui efface honteusement le délit grave de détournement de deniers publics pour lequel le maire de Dakar était attrait devant la justice avec une célérité jamais vue dans les annales de notre justice et, pourtant, le condamne à cinq ans, un quinquennat ? Quelle est cette justice qui poursuit pour un peu moins de deux milliards de francs CFA, et le condamne à cinq millions ? Mais pardi, parce que la justice qui avait désertée, dès le début la salle 4 du Palais (de justice ?) pour, aux yeux de millions de citoyens, aller prendre « domicile » et ordres, dans et/ou, à la périphérie d’un certain Palais de la République.
Ce qui est exécrable et montre la profondeur du naufrage éthique de plusieurs de nos intellectuels et autres « chroniqueurs émargeurs de quelques caisses noires », c’est de les entendre accuser le juge Dème « d’avoir un calendrier politique », et qu’il « faut qu’il se dévoile » ! Quelles exquises imbécilités assénées par des défroqués qui pourtant font chaque jour de la politique dans les colonnes des journaux et autres micros et petits écrans du pays. Ces perroquets, non seulement, dénient a des citoyens de faire de la politique et d’être de bons serviteurs de l’Etat, mais ils taisent honteusement ces autres fonctionnaires nommés politiquement à leurs postes de Dg aux conseils des ministres, font chaque week-end la politique à grands renforts de moyens de l’Etat. Ce que ces politiciens6chroniqueurs planqués refusent de reconnaître a certains citoyens, c’est de faire la politique autre que celle en vigueur, en mode : celle du pouvoir.
Cela me rappelle les années 80-90, quand des responsables de médias publics (radios, télés, Soleil et Aps) nous bassinaient sur le même thème hypocrite : le journaliste ne doit pas faire de la politique. Pire, le journaliste ne doit pas faire même du syndicalisme, mais se noyer dans les associations. Pourtant, ces hypocrites étaient socialistes, appliquaient avec un zèle d’esclave les politiques, consignes et ordres du régime socialiste. Non, ce qu’ils voulaient dire, c’est qu’il ne fallait pas faire une politique autre que celle en vigueur, celle du Parti socialiste ; qu’il ne fallait de syndicalisme que celui dit « responsable » arrimé au parti unique d’abord, avec des quotas de députés, de ministres. En gros, un syndicalisme qui renforce les chaînes, qui entrave et emprisonne !
Ce sont les mêmes qui se sont recyclés en démocrates et chroniqueurs, la plume et la langue miraculeusement libérées de leurs chaînes dorées d’hier. Ils étaient allés en guerre contre un petit inspecteur des impôts qui était devenu trop bavard en dénonçant tous les prédateurs économiques. Et, ils ont applaudi (c’est leur spécialité, applaudir) quand l’inspecteur Sonko a été radié de la fonction publique.
Que le juge Dème se prépare : les vautours vont lui tomber dessus comme. Ce sera un « mortal combat ». Après notre inspecteur des impôts et empêcheur de dilapider en cachette, nous souhaitons la bienvenue au juge Dème dans le champ d’honneur de la défense de la Justice et des justes causes. Quand le camp des justes s’agrandit, celui des voleurs panique. À juste [email protected]
Anonyme
En Avril, 2018 (14:01 PM)Pulaar Power
En Avril, 2018 (14:02 PM)Aicha Fall
En Avril, 2018 (14:04 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:14 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:16 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:21 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:29 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:31 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:36 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:44 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:45 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:45 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:45 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:45 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:45 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:46 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:46 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:51 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:54 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:00 PM)D.
En Avril, 2018 (15:01 PM)C'était très "opportuniste" , la façon de procéder ........
Anonyme
En Avril, 2018 (15:02 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:42 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (15:50 PM)SONKO 2 -
Amadou
En Avril, 2018 (16:08 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:24 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (16:25 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:13 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:16 PM)Boo
En Avril, 2018 (17:37 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:04 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:04 PM)Anonymeditdiopsa
En Avril, 2018 (22:25 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (23:02 PM)Feuz Spain
En Avril, 2018 (06:14 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (06:22 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (07:38 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:31 AM)^^^^^__-_-Le premier couteau de Maky est la justice derrière laquelle il s’abrite comme Bouki l’hyène dans une peau de chèvre demandant au girafon ndjamala de répondre à sa mère pour le décapiter. Karim et khalifa sont victimes de cette justice manipulée de marionnettes et autres khousmaniappes. Le parrainage, réforme électoral foncièrement déconsolidante, assimilable à un coup d’Etat, est le second couteau de Maquis pour sabrer un candidat qu’il n’ose pas affronter démocratiquement. Jamais dans l’histoire politique du Sénégal le parrainage n’a été systématique. Il n’était valable que pour les candidats indépendants. En France le parrainage se fait par les élus. Tous les prétextes sont bons pour invalider une candidature gênante : erreurs de bonne ou de mauvaise foi sur les infos concernant l’électeur, nom de l’électeur retrouvé sur plusieurs listes, etc.
Et puis à quoi sert la caution si ce n’est pour rembourser le frais occasionnés par les candidatures fantoches ou sans illusion ? Ces dernières sont plus honnêtes, loyales et jouent franc jeu. Les partis altoppé, yobalema, pour mieux brouter dans les prairies du maquis, trichent, s’abritent derrière des coalitions et n’osent se présenter à aucune élection : PS, LDMPT, PIT, AFP, etc. Ils sucent le sang du contribuable avec les fonds politiques mensuellement versés et les postes politiques offerts sur un plateau d’argent. Un part politique a pour vocation première de conquérir le suffrage des électeurs. Que dire des candidats financés par Maky pour créer une illusion de partis d’opposition passant à table et recevant des dessous de table : Farba Senghor, Modou Diagne Fada, Aida Mbodj, Thierno, Bocoum, Talla Sylla, Abdoulaye Baldé, Me Babou, etc.
Haro sur les partis et mouvements qui opèrent en eaux troubles, ne demanderont pas à être parrainés, n’affronteront jamais le suffrage des électeurs, mais vont chercher le parapluie d’un leader fort pour recevoir un retour sur investissement plus tard !
Pour ménager le budget, il n’y a pas mieux que le bulletin unique. Le système du bulletin par candidat augmente les frais d’impression, permet de saboter les bulletins des adversaires en jouant sur les logos, ressemblances, couleurs et photos à assombrir, ralentit les opérations électorales. Lors des législatives de 2017, le vote a démarré à 18 h à Touba où il n’y avait pas, par extraordinaire, les bulletins de Wade ; ainsi 100 mille personnes n’ont pu voter à Touba, deuxième ville du Sénégal et bastion du PDS, distant de 200 km, parce que Maky l’a voulu ainsi. Rien à signaler au Fouta avec des distances frôlant les 900 km.
Les candidats dits fantoches ont le mérite d’éclaircir le jeu politique par leur courage, leur honnêteté. Ils auront pris le risque de perdre la caution versée. Des entrepreneurs politiques qui n’ont versé aucun kopeck, attendent la moisson pour récolter sans effort.^^^_-_-
Anonyme
En Avril, 2018 (08:58 AM)Participer à la Discussion