Wade a été réélu dès le premier tour de scrutin avec 56% des voix, près de quatre fois plus que son plus proche adversaire, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, arrivé en deuxième position avec 14,9% des suffrages.
Le Sénégal est considéré comme un havre de démocratie dans la région instable qu’est l’Afrique de l’Ouest.
""Nous sommes venus déposer auprès du greffe du Conseil constitutionnel un recours en annulation sur l’ensemble du scrutin du 25 février 2007"", a déclaré Aïssata Tallsall, porte-parole du candidat socialiste Ousmane Tanor Dieng, arrivé en troisième position avec 13,57% des voix.
""Nous avons des griefs sérieux"", a-t-il dit en dénonçant un manque de transparence et ""l’irrégularité de l’ensemble des opérations"".
Le Conseil constitutionnel a jusqu’à lundi prochain pour trancher.
Selon la commission électorale nationale, Wade a obtenu 1,9 million de voix sur 3,4 millions de suffrages valides exprimés, soit 55,9%.
Le président octogénaire, au pouvoir depuis 2000, a attribué sa confortable victoire au soutien dont il a bénéficié dans les régions rurales qui, a-t-il dit, ont été négligées par l’opposition.
Les observateurs de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont jugé l’élection suffisamment libre et équitable. L’organisation Reporters sans frontières a en revanche relevé une surexposition de Wade dans les médias publics.
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