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Politique

La tentation du coup d’Etat, un fléau en Afrique de l’Ouest

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Gambie. Le président Yahya Jammeh, arrivé au pouvoir par un putsch sans effusion de sang, était absent du pays le 30 décembre 2014 quand une tentative de coup d'Etat contre son régime a échoué. Ici, en 2011. AFP PHOTO / SEYLLOU

Le coup d’Etat du 17 septembre au Burkina Faso rappelle que la menace du putsch persiste malgré le processus de démocratisation enclenché en 1990. Le putsch, un mal qui sévit depuis les Indépendances, reste d'actualité en Afrique de l’Ouest - Nigeria, Gambie, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali... – où plus de 25 coups force ou tentatives de coups de force ont été perpétrés depuis 1990, contre 14 sur le reste du continent, de l'Algérie à Madagascar en passant par le Tchad, la Centrafrique, les deux Congo, le Burundi et le Soudan du Sud. Retour sur les douze coups les plus marquants de ces 25 dernières années en Afrique occidentale.


Nigeria, 22 avril 1990

Le général Ibrahim Babangida assurait qu’il n’y aurait plus de coups d’Etat au Nigeria après le sien, en 1985. Vaine promesse. Deux mois après la première conférence nationale souveraine d’Afrique de l’Ouest, qui lance la démocratie au Bénin voisin, des militaires s’emparent, en avril 1990, de la radio fédérale. La junte organise la riposte. Sani Abacha, chef d’état-major, envoie des blindés mater les putschistes, avec succès. Mais le Nigeria ne s’arrête pas là. Quatre ans plus tard, Babangida démissionne après avoir annulé les résultats de la présidentielle du 12 juin 1993, remportée par Moshood Abiola, un civil de l’ethnie yorouba issu des régions commerçantes du Sud, mort en 1998 en prison. Sani Abacha perpétue la mainmise sur le pouvoir des militaires haoussas des régions déshéritées du nord : il se proclame chef de l’Etat en novembre 1993 et dissout les institutions démocratiques. Un énième coup de force qui se solde par cinq ans de dictature et des détournements massifs de deniers publics. 


Liberia, 9 septembre 1990

Le sergent Samuel Doe, tombeur en 1980 du régime de William Tolbert, ne peut résister aux assauts d’une rébellion menée par le lieutenant Prince Johnson. Doe, qui avait fait fusiller sur une plage tout le gouvernement déchu, en 1980, est à son tour enlevé, torturé puis exécuté le 9 septembre 1990 sous les yeux de Prince Johnson, qui fait filmer la scène. La vidéo circule encore sur les marchés d’Afrique de l’Ouest. Prince Johnson se proclame président, mais la guerre que lui mène son ancien allié Charles Taylor, un autre militaire rebelle, plonge le pays dans treize années d’une guerre civile qui fera plus de 300 000 morts. Au Liberia, les putschistes ont de l'espoir : toujours présent dans le jeu politique libérien, Prince Johnson a recueilli 11,6 % des voix lors de la présidentielle de 2011, arrivant en troisième position. 


Gambie, 22 juillet 1994

Trente ans d’une démocratie dirigée par un seul homme, Dawda Jawara, sont balayés sans effusion de sang. Le lieutenant Yahya Jammeh, alors âgé de 29 ans, fait souffler un vent d’espoir en menant une croisade anti-corruption contre les dignitaires de l’ancien régime. Il promet le retour à la démocratie dans les deux ans, se fait élire en 1996 avant de s’éterniser au pouvoir, figurant parmi les dictateurs les plus ubuesques du monde. Il n'est pas tout à fait à l’abri : une tentative de coup d’Etat contre lui échoue le 30 décembre 2014, alors qu’il est en visite à l’étranger. 



Niger, 27 janvier 1996

Le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, chef d’état-major de 46 ans, renverse le président Mahamane Ousmane, élu trois ans plus tôt. Il se fait élire président en juillet 1996, quitte à faire remplacer les membres de la Commission électorale, qui le déclarent vainqueur. Prêt à user de la force contre ses opposants et la presse, il est assassiné le 9 avril 1999, lors d’un putsch perpétré par des éléments de sa garde présidentielle, qui restaurent la démocratie. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Elu en 1999, le président Mamadou Tandja, qui cherchait à se maintenir au pouvoir en modifiant la Constitution en 2009, est renversé le 18 février 2010 par des militaires « démocrates » qui organisent une nouvelle fois la transition, permettant à l’actuel président Mahamadou Issoufou de remporter la présidentielle de 2011.


Sierra Leone, 25 mai 1997

Le capitaine Paul Johnny Koroma renverse le président élu, Ahmed Tejan Kabbah, et le contraint à l’exil. Il s’allie avec les rebelles du Front révolutionnaire unifié (RUF), qui ont mis les mines de diamant et une partie du pays en coupe réglée, après l’extension en 1991 du conflit libérien en territoire sierra-léonais. Sous la férule de Sani Abacha, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) intervient en mars 1998 pour rétablir Ahmed Tejan Kabbah dans ses fonctions. La preuve que tout n'est pas forcément perdu quand on se fait chasser du pouvoir.  



Guinée Bissau, 7 juin 1998


Le général Ansoumane Mané, tout juste limogé de son poste de chef d’état-major par le président Joao Bernardo Vieira, renverse ce dernier. L’armée se divise entre les partisans de Mané et les loyalistes qui défendent Vieira. Une longue période d’instabilité s’ensuit, marquée par un nouveau coup d’Etat en 2003, suivi de l’organisation d’élections qui portent de nouveau Joao Bernardo Vieira au pouvoir. Mais le président est assassiné le 2 mars 2009 par des militaires, qui le tiennent pour responsable de la mort du général Tagmé Na Waié dans un attentat à la bombe. Les putschs, depuis, se suivent et se ressemblent, en avril 2010 et en avril 2012, dans ce « narco-Etat » miné par les guerres de clan entre des généraux alliés aux cartels de la drogue latino-américains. 



Côte d’Ivoire, 24 décembre 1999


Henri Konan Bédié, le successeur de Félix Houphouët-Boigny, père de l’Indépendance, est destitué par le général Robert Guéï. En toile de fond, un débat sur l’ivoirité vise à écarter l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara de la course à la présidence. Robert Guéï explique vouloir « balayer la maison » et lutter contre la corruption, mais il ouvre, là encore, la boîte de Pandore, amorçant une longue période de troubles. Deux ans après la présidentielle de 2000, remportée par Laurent Gbagbo contre un Robert Guéï qui n’accepte pas sa défaite, une tentative de putsch échoue le 19 septembre 2002. Robert Guéï, à qui la responsabilité du complot est imputée, est tué le même jour. La rébellion des officiers « nordistes » se replie sur Bouaké et prend le contrôle des régions nord. La partition du pays ne prendra fin qu’après la crise post-électorale, de la fin 2010 à avril 2011, qui a fait 3000 morts selon les Nations unies, au terme d’un long bras de fer entre les partisans de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara.
 

Togo, le 7 février 2005
 
Deux jours après le décès du général putschiste Gnassingbé Eyadéma, au pouvoir depuis 1967, son fils Faure Gnassingbé, alors ministre, se proclame à 39 ans président par intérim. Ce coup d'Etat constitutionnel est soutenu par l'armée, contrôlée par l'ethnie kabyé de la famille Eyadéma. Sous la pression internationale, Faure Gnassingbé accepte d'organiser des élections, qu'il remporte le 24 avril 2005, non sans avoir laissé des militaires faire irruption dans les bureaux de vote pour s'emparer des urnes et organiser une répression qui fait 500 morts selon les Nations unies. Il est réélu en 2010 et 2015,  lors de scrutins contestés.
 

Mauritanie, 3 août 2005

Un comité militaire de 17 putschistes renverse Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya, ancien colonel arrivé en 1984 au pouvoir par le biais d'un coup d'Etat. La junte promet des élections libres dans les deux ans, organisées en mars 2007. Le président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, est renversé le 6 août 2008 par un général qu'il a eu le malheur de limoger Mohamed Ould Abdel Aziz, actuel chef de l'Etat.
 

Guinée, 22 décembre 2008


Comme en Côte d'Ivoire et au Togo, une succession non réglée mène à la crise. A l’annonce de la mort du président Lansana Conté, putschiste au pouvoir depuis 1984, le capitaine Moussa Dadis Camara, 44 ans, coupe l’herbe sous le pied de tous les prétendants potentiels. Il promet d’organiser dans l’année des élections auxquelles il ne participera pas. Fin 2009, il change d’avis et décide de concourir, menant le pays à la catastrophe. Les partis politiques et la société civile se rassemblent le 28 septembre 2009 dans un stade de Conakry pour protester. La répression de l’armée vire au massacre : 156 personnes sont tuées, et plus de 120 femmes violées. Sous la pression internationale,Moussa Dadis Camara cherche à livrer à la justice son aide de camp, Toumba Diakité, qui lui loge une balle dans la tête le 3 décembre 2009. Un autre militaire, Sékouba Konaté, mènera à bien la transition, avec une présidentielle finalement remportée par Alpha Condé. Dadis n'a pas dit son dernier mot : il tente de rentrer en Guinée, où il est l'allié du principal opposant, Cellou Dalein Diallo. 



Mali, 22 mars 2012

À quelques semaines de la fin du mandat du président sortant Amadou Toumani Touré (ATT), lui-même tombeur du général Moussa Traoré en 1991, le capitaine d’infanterie Amadou Sanogo prend le pouvoir. Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) en profitent pour prendre le contrôle des régions nord du pays, déclarées indépendantes le 5 avril. Désavoué par la Cédéao et la communauté internationale, Amadou Sanogo accepte la formation, le 12 avril, d’un gouvernement de transition, mais reste l’homme fort du pays. Il réprime, le 30 avril, un « contre-coup d’Etat » tenté par le commando parachutiste de bérets rouges resté fidèle à ATT, envoie le 21 mai des manifestants saccager le palais présidentiel,et exige en décembre 2012 la démission du Premier ministre Cheikh Modibo Diarra. Un chaos qui permet aux islamistes de descendre, en janvier 2013, vers Bamako, déclenchant l’intervention de l’armée française dans le cadre de l’Opération Serval. Arrêté en novembre 2013, Amadou Sanogo doit répondre de la disparition d’une vingtaine de bérets rouges devant la justice malienne.
 

Burkina, 16 septembre 2015 

Des militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP),  fidèles à l'ancien président Blaise Compaoré déchu fin octobre 2014, font irruption en plein conseil des ministres, pour arrêter le président de la transition Michel Kafando. Raison de leur mécontentement : le gouvernement de transition a cherché à dissoudre leur régiment et à exclure l'ancien parti au pouvoir des élections, provoquant des tensions. L'armée burkinabè converge vers Ouagadougou, contraignant le RSP à restaurer Michel Kafando dans ses fonctions, le 23 septembre, sous l'égide d'une médiation de la Cédéao.



12 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (12:07 PM)
    respect au Senegal et aux Senegalais :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  les jaloux ( les dring) vont mourrir
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  2. Auteur

    Pro Usa

    En Septembre, 2015 (12:19 PM)
    Philadelphie : un noir handicapé abattu par la police :



    les valeurs qu'on aime... Dude, you know what I live in USA blablabla
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    Auteur

    Diègue

    En Septembre, 2015 (12:48 PM)
    Salut. Je cherche un homme qui a une très grosse bite. Ma chatte en a vraiment envie. Interessés se signaler
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    Auteur

    Rootblog

    En Septembre, 2015 (12:59 PM)
    Vrament mal placé pour parler de coup d'etat, ce bonfomme de yahya jammet
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (13:28 PM)
    YALLA NIOU YALLA GANA SOUTARAL VREMA..PAYS DE DIAM DE DINE ??

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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (14:00 PM)
    president Jammeh est un grand homme. On besoin de lui en Africa. Je suis de senegalaise nationality et je veux president Jammeh
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (14:09 PM)
    De toute façon ,ce qui accèderont au pouvoir par le armes le quitteront par les armes .
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (14:09 PM)
    De toute façon ,ce qui accèderont au pouvoir par le armes le quitteront par les armes .
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (14:26 PM)
    Ce continent est vraiment arriéré.....
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (17:36 PM)
    pauvre democratie ou anarchie, desordre clintelisme et mental slavery avec comme maitre Paris qui nous dicte ce que nos dirigeants doivent faire pour continuer a nous formater dans le moule de nation soumis pour léternite. Désolé et triste mes chers sénégalais votre démocratie les dignes africains n`ont pas besoin de cette démocratie. Notre démocratie est piraté car ceux qui nous dirigent et donnent des ordres sont a 5mille km en hexagone et ils parlent la meme langue que le senegalais qui a fait lecole. javascript:AddSmiley(' :rigolo: ')
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (18:21 PM)
    Yaya Jammeh nà pas vendue la gambie aux interets Britaniques contrairement au pays de la Teranga
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    Auteur

    Sall

    En Septembre, 2015 (11:23 AM)
    La préférence ethnique : un cancer pour la République.







    Babacar Justin Ndiaye parlait de République « toucouleur » mais jetons un coup d’œil sur quelques nominations du président Macky Sall en conseil des ministres.







    Macky Sall : apres la famille, l’ethnie ?







    - Chef d’Etat-major général des armée: Mamadou SOW



    - Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique: Abdoulaye Daouda DIALLO



    - Ministre de l'Economie, des Finances: Amadou BA



    - Ministre du Budget : Birima MANGARA



    - Ministre de l’Environnement et du Développement Durable : Abdoulaye Bibi BALDE



    - Ministre des Infrastructures, et des transports terrestres: Thierno Alassane SALL



    - Ministre de l’Enseignement Superieur : Marie Teuw NIANE



    - Ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles... Mansour SY



    - Ministre des Sports: Matar BA



    - Ministre de la formation professionnelle, et de l’artisanat : Mamadou TALLA



    - Ambassadeur du Sénégal en Espagne: Mamadou DEME



    - Consul général du Sénégal à Paris: Monsieur Amadou DIALLO



    - Ambassadeur du Sénégal au Qatar: Monsieur Cheikh Tidiane SY



    - Ambassadeur du Sénégal à Tunis : Khadidatou Tall



    - Ambassadeur du Sénégal au Maroc : Amadou SOW



    - Ambassadeur: Monsieur Salif Sada SALL



    - Chef bureau economique Ambassade du Senegal a Washington : Makane Kane, ancien chauffeur de taxi a New York











    - Directeur Générale de la BNDE : Thierno Seydou Nourou SY



    - Directeur de l’APROSI : Momath Bâ



    - Directeur de l’élevage : Dame SOW



    - Directeur de l’Agence de Développement Municipal (ADM) : Cheikh Issa SALL



    - Directeur du Centre des Œuvres universitaires de Dakar : Cheikh Oumar ANNE



    - Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires de Saint-Louis : Ibrahima DIA



    - Directeur de l’Ecole nationale d’Administration pénitentiaire : Abdourahmane KANE,



    - Directeur de la SDE : Abdoulaye Ball



    - Directeur d’exploitation SDE : DIERY BA



    - Directeur Achat SDE : Momar Ba



    - Directeur de la Promotion des Investissements : Monsieur Abdoulaye LY



    - Directeur de la Police de l’Air et des Frontières: Abdoul Wahabou SALL



    - Directeur Général Adjoint de la Police nationale, poste vacant : Monsieur Ousmane SY



    - Directeur de la Sécurité publique : Monsieur Oumar MAL,



    - Directeur général de la RTS: Racine TALLA



    - Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau: Amadou Seydou DIA



    - Direction de l'Administration générale et de l’Equipement: Mamadou DIAW



    - Directeur du cadastre: Amadou samba TALL



    - Directeur Général de la SAPCO : Bocar LY



    - Directeur de l’office des pupilles de la nation : Mamadou Saliou DIALLO



    - Directeur des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des Sols : Colonel Baïdy BA



    - Directeur de la Gouvernance sectorielle au Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et des Relations avec les Institutions : Ahmed Tidiane DIA



    - Directeur général du Fonds de Garantie automobile: Monsieur Mahmoudou Bocar SALL,



    - Directeur général de la Société nationale de Recouvrement (S.N.R.) : Babacar DIALLO,



    - Directeur du Personnel et de la Logistique de la douane : Mouhamadine Oumar BA



    - Directeur général de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites industriels Monsieur Cheikh Oumar ANNE,



    - Directeur de l’Agence de Régulation des Marchés: Monsieur Amadou Abdoul SY



    - Directeur général l’Office du Lac de Guiers: Monsieur Amadou BOCOUM



    - Directeur du Centre de Documentation scientifique : Mouhamadou Moustapha SOW



    - Directeur général de: Cheikh Oumar ANNE.



    - Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la promotion des Valeurs civiques: Saliou SOW



    - Directeur de l’INEADE : Mame Ibra BA



    - Directeur général de la poste: Ciré DIA proche parent de Arona Dia financier de macky SALL



    - Directeur du Traitement automatique de l’Information: Koura KANE



    - Direct de la Coopération économique et financière: Mamadou Moustapha BA



    - Directeur Société nationale de Recouvrement (SNR): Babacar DIALLO



    - Directeur APIX: Mountaga SY



    - Directeur des Affaires générales: Amadou DEME



    - Directeur de l'Automatisation des Fichiers: Ibrahima DIALLO



    - Directeur d'Appui à l'Investissement et aux Projets: Assane DIAW



    - Directeur des Constructions scolaires: Abdoul Aziz AW



    - Directeur général Agence nationale de l'Aménagement du Territoire (ANAT): Mamadou DJIGO



    - Directeur Agence de Développement municipal: Kabir SOW



    - Direction des Etablissements de Santé: Saliou DIALLO



    - Directeur Général de AGEROUTE Sénégal: Monsieur Oumar SY



    - Directeur de l’Institut Islamique de Dakar, Monsieur Thierno KA



    - Directeur de la Lutte contre la Maladie: Idrissa TALLA



    - Directeur des Laboratoires: Ahmad lyane SOW



    - Directeur Général de la LONASE : Amadou Samba Kane



    - Directeur du Grand Théâtre National : Keyssi BOUSSO



    - Directeur Général de l’aviation : Ousmane Kane



    - Directeur du Bureau sénégalais du Droit d'Auteur (BSDA): Mohamed Mounirou SY



    - Directeur Général de l’ARTP : Abdou Karim SALL



    - Directeur général du Fonds de Garantie automobile: Monsieur Mahmoudou Bocar SALL



    - Directeur de l'administration pénitentiaire : Cheikh Amadou Tidiane Diallo



    - Recteur de l’Université du Sine-Saloum de Kaolack: Monsieur Amadou Tidiane GUIRO,



    - Recteur de l’Université de Thiès: Baydallaye KANE



    - Secrétaire Général de l’Université de Thiès : Abdoul Wahab KA



    - Secrétaire Général du Ministère de l’éducation nationale : Baba ousseynou LY



    - Délégué Général des pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose, Seydou Sy Sall



    - Inspecteur Général des Finances : Ibrahima WONE



    - Président de la commission nationale senegalaise pour l’unesco : Alioune LY



    - Commissariat général au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam: Amadou Tidiane DIA



    - Haute Autorité chargée de la Coordination de la Sécurité maritime, de la Sûreté maritime et de la Protection de l'Environnement marin (HASSMAR): Aliou Moussa SOW



    - Président du Conseil de Surveillance de l’Agence des Travaux et de gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal): Monsieur Souleymane LY







    - Président du Conseil d’Administration du Fonds spécial de soutien au secteur de l’Énergie du Sénégal: Modienne GUISSE







    - PCA IPRES : Amadou Racine SY







    - Délégué général à la Réforme de l’Etat et à l’Assistance technique: Monsieur Abdoul Aziz TALL



    - Président du Conseil d’Administration de la Société sénégalaise de Presse et de Publication (SSPP) « Le Soleil »: Mamadou Amadou Tamimou WANE







    - Administrateur et président du Conseil d’Administration de la Société nationale du Port autonome de Dakar (SN-PAD): Amadou KA







    - Administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires: Monsieur Doudou KA







    - Président du Conseil de Surveillance de l’Office national des Pupilles de la Nation au Ministère de la Femme, de l’Enfance et de l’Entreprenariat féminin: Mamadou Saliou DIALLO



    - Président du conseil de surveillance de l’ARTP : Abou Abel THIAM



    - Secrétaire général au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat: Cheikh Sadibou DIA



    - Secrétaire général du Ministère de la Pêche et de l’Economie maritime :en remplacement de Monsieur Oumar NDIAYE : Moustapha LY







    - Les dirigeants de la Chambre africaine extraordinaire pour juger Hissene Habre : Ciré Aly BA et Mamadou DIA



    - Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de l’Aquaculture : Lesseyni SY



    - Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale: Baba Ousseynou LY



    - Payeur général du Trésor: Adam Racine SOW



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