Lancement du cinquantenaire du Sénégal : Deux milliards pour faire foule autour de Wade, Samedi prochain

XIBAR.NET (Dakar, 11 Février 2010) - Le 13 de ce mois, les libéraux confisqueront l'indépendance du Sénégal. Leur chef, Wade, va, encore, dilapider, à l'occasion, l'argent du contribuable ; pour pouvoir jouir de sa drogue : les bains de foule.

Le président Wade avait décalé la cérémonie de lancement des activités marquant le cinquantième anniversaire de l'indépendance du Sénégal, qui sera célébrée le 4 avril prochain. Elle aura lieu le samedi prochain. Mais, Wade n'agira pas ce jour là au nom du Sénégal. Il mobilisera plutôt pour le rayonnement de la couleur de son parti, le bleu. C'est son hymne qui risque de retentir, à la place de celui du Sénégal.

Wade ne fera pas que travestir l'événement : il lui servira de prétexte pour faire brancher les caméras sur des foules, loin d'être acquises à sa cause. Il fera louer 2500 cars à raison de 20 000 francs l'unité ; soit 50 millions de francs Cfa. Ils lui déverseront 100 000 personnes. Chacune lui coûtera 5000 francs, pour la « motivation », et 1000 francs, pour le « sandwich » ; soient 600 millions de francs Cfa. 800 millions sont prévus pour le défilé. Le carburant et les « cadeaux » mis de côté, sans oublier la perte de temps et les désagréments au niveau de la circulation, sur l'axe allant de la Patte d'Oie à l'aéroport Léopold Sédar Senghor, le lancement de Wade coûtera, au bas mot, un milliard et demi ; voire deux milliards Ils seront décaissés du compte des contribuables sénégalais.

Wade tient à son lancement, pour noyer les hostilités à sa statue d'un coût de 14 milliards, après un troc de terres d'une valeur de 100 milliards de nos francs. Il dépensera samedi au moins 1milliard et demi, à la face du monde et des Sénégalais, qui manquent de tout. La somme qu'il va dilapider est supérieure aux budgets des 19 communes d'arrondissement de Dakar réunies. Ils gravitent en moyenne autour de 100 millions, pour chacune.

Hélas, les trouver pose d'énormes problèmes aux maires, surtout de l'opposition. Leur mise en place accuse toujours de longs retards. Mais de toutes ces difficultés, le président Wade n'a cure. Il lui faut satisfaire sa mégalomanie, qui l'oblige à piller et détourner ; pendant que l'hôpital Le Dantec, qui manque de tout, est devenu un « mouroir ».