Le Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l’énergie, a accordé une «interview bilan», au journal «New Africain, le magazine de l’Afrique». Cet entretien est un document qui pourrait servir aux libéraux pour mieux exposer aux sénégalais les réalisations de 2000 à 2011 et les perspectives économiques du Chef de l’Etat pour l’après 2012. Dans cette interview réalisée par Hichem Ben Yaïche, Karim Wade dit tout sur Sénégal Airlines, Dubaï Port World, sur la SENELEC, AIBD, etc.
Vous êtes en charge, depuis 2009, de plusieurs portefeuilles ministériels de poids, avez-vous eu le temps de faire une évaluation à mi-parcours de votre travail ?
Oui et les résultats sont là ! Le pays a profondément changé grâce à la mobilisation des ressources dans les secteurs stratégiques. Je pense aux infrastructures, à l’agriculture, à l’éducation ou encore à la santé. Aujourd’hui, le Sénégal est même en avance, dans certains secteurs, par rapport aux Objectifs du millénaire. Pour y arriver, nous avons optimisé nos capacités auprès de bailleurs de fonds traditionnels ou nouveaux, mais également au travers d’émissions obligataires. Le pays ne dispose pas de ressources naturelles suffisantes pour autofinancer son développement. Il n’y a pas de pétrole ou de mines qui permettent de générer des revenus suffisants pour tirer le pays vers l’émergence. Cependant, nous avons une position géographique exceptionnelle. Nous devions en tirer parti, et c’est ce que nous avons fait avec des infrastructures portuaires, aéroportuaires ou encore routières. L’idée était d’offrir une parfaite connectivité entre notre économie et la sous-région. Un de nos succès a été le port de Dakar. Il est aujourd’hui un des ports les plus performants d’Afrique. Il permet d’améliorer les temps de transit, mais de réduire aussi le coût des importations pour les Sénégalais. In fine, le pouvoir d’achat s’améliore et des emplois sont créés.
Dans quelles conditions se déroulent vos négociations avec les bailleurs de fonds pour financer et appuyer vos projets ?
Deux possibilités s’offrent à nous pour financer un projet. Nous pouvons nous adresser soit à la coopération bilatérale, soit développer des PPP – des partenariats publics privés. C’est ce que nous avons fait, par exemple, pour le port de Dakar avec Dubaï Port World (DPW). D’un autre côté, à mon arrivée, je m’étais donné quatre mois pour faire un diagnostic sans complaisance de nos installations dans le secteur de l’énergie. Nous nous sommes adjoint les services des meilleurs experts internationaux (McKinsey, EDF…). Nous avons établi un plan d’action d’urgence, puis nous nous sommes tournés vers les bailleurs de fonds. Nous avons réussi à trouver le financement dans un temps record pour réhabiliter les centrales de la Senelec. Mieux, nous avons également trouvé le financement pour des barges et des unités de production d’électricité conteneurisées.
Tous ces projets sont certes importants et ambitieux… Or le pays a des urgences. Les coupures d’électricité sont monnaie courante, lesquelles exaspèrent la population. Comment pensez-vous pallier ce problème à court terme ?
Lorsque j’ai été nommé ministre, il y avait déjà des coupures d’électricité. Voilà plus de vingt ans que le Sénégal vit avec ce genre de désagrément. L’impatience des Sénégalais est justifiée. Tout le monde en souffre, que ce soit sur les lieux de travail ou à la maison. La situation que nous vivons est la conséquence de cinquante ans de mauvaise gestion. La Sénélec a des centrales qui remontent à 1966. Une partie du réseau électrique de Dakar ou des villes secondaires du pays remontent même à… 1936. Il était temps de faire un état des lieux.
Nous avons ainsi conçu un plan d’urgence, le plan Takkal, pour restructurer le secteur de l’énergie. Il s’articule autour de plusieurs phases. À court terme, nous allons déployer des capacités temporaires pour entreprendre des travaux de réhabilitation dans les centrales. À moyen terme, nous allons arriver au charbon qui permettra de réduire de manière substantielle le coût de l’électricité. Le plan que nous avons mis en place traite également les problèmes liés à la production, au transport et à la distribution d’énergie. Le plus gros problème que nous avons concerne l’électricité… Le déficit que nous connaissons s’explique en grande partie par les performances réalisées par l’économie sénégalaise depuis une dizaine d’années. Le président de la République, Abdoulaye Wade, et l’équipe gouvernementale ont multiplié par quatre, en dix ans, le nombre de consommateurs d’électricité. De 280.000, les clients de la Société nationale d’électricité sont passés à 800.000 !
Augmenter le nombre de consommateurs d’électricité si vite n’était-il pas risqué face à la capacité de production réelle du pays ? Comment expliquez-vous l’absence de vision prospective sur cette question ?
Absolument, mais les politiques menées avant l’alternance ne considéraient pas le secteur de l’électricité comme urgent, car peu de Sénégalais y avaient accès. Les bailleurs de fonds préféraient investir dans l’éducation, la santé, l’agriculture… Pour moi, ce secteur de l’énergie est prioritaire. J’en discutais encore avec les ambassadeurs de l’Union européenne il y a peu de temps. Ils me faisaient remarquer que produire de l’électricité absorbait beaucoup de nos ressources. Ma réponse a pourtant été claire. Nous ne faisons pas d’erreur. L’électricité à l’instant «T1» va générer de la croissance, de la création d’emplois et de l’investissement à un temps «T2». Le président de la République, grâce à ses relations internationales et aux liens de coopération qu’il a pu construire avec un certain nombre de pays, nous a permis de mobiliser dans des temps records des investissements qui, normalement, prendraient trois ans, ou plus.
Au-delà de Senelec et du plan Tàkkal, pourquoi le Sénégal a-t-il de tels problèmes ? Les pays voisins semblent mieux s’en sortir…
Les autres pays ne font pas exception. Le Sénégal n’est pas le seul État à connaître des problèmes de délestage électrique. Récemment, j’ai été dans un pays arabe qui possède des ressources financières importantes et du pétrole dans ses sous-sols. Et pourtant, lui aussi connaît des problèmes de délestage. Cependant, l’électricité au Sénégal a pris une place considérable dans la société en raison du progrès social et économique. La plupart des Sénégalais ne peuvent plus s’en passer. L’électricité est désormais entrée dans les mœurs, c’est un droit légitime ! Par rapport au plan Takkal, un de nos objectifs est de positionner correctement nos capacités. Je pense notamment au charbon. Nous cherchons à construire un mix énergétique adapté qui tienne compte de notre potentiel hydroélectrique avec les Organisations internationales pour la mise en valeur des fleuves Sénégal (OMVS) et Gambie (OMVG). Nous souhaitons à terme pouvoir offrir notre production à d’autres pays. Notons, cependant, que 90 % de notre production actuelle est à base de pétrole… C’est beaucoup trop ! Il est impératif de diversifier notre production d’électricité. Elle ne doit pas dépendre uniquement de cette matière fossile. Avec l’envolée du prix du baril, les conséquences peuvent être catastrophiques pour notre économie.
Vous êtes également en charge des transports aériens. Dakar est en train de se doter d’un nouvel aéroport, l’AIBD. Des travaux sont en cours. Où en est-on par rapport au calendrier de sa réalisation ?
Nous suivons le calendrier comme prévu. Ce nouvel aéroport sera un des plus modernes d’Afrique… mais aussi un des plus innovants. Innovant sur le plan financier tout d’abord. Ce projet a été structuré sans coûter un franc à l’État. Mais dès qu’il sera opérationnel, il va en générer plusieurs milliards… et l’État en sera en partie bénéficiaire grâce aux redevances de concessions payées par les opérateurs. Cette manne permettra de financer d’autres projets comme l’éducation, la santé, l’agriculture… La plupart des aéroports de la sous-région génère « zéro » franc à l’État. C’est par exemple le cas de l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor de Dakar. Le projet commencé en 2007 est également innovant en raison de son infrastructure, son design et son architecture. Indirectement, l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) va aussi créer des milliers emplois, notamment dans les services. Sa capacité est de trois millions de passagers par an.
Les compagnies sont en train d’affluer pour ouvrir à Dakar. L’AIBD va nous permettre d’accélérer le processus de développement du territoire et de désengorger la capitale et sa banlieue. Grâce à cet aéroport, le Sénégal va devenir un véritable «hub» sur le continent. Un des gros problèmes que nous avons est la surpopulation autour de Dakar. Nous connaissons des problèmes de délestage, d’infrastructures, d’assainissement ou encore d’inondation. Ce nouvel aéroport va aider à créer un nouveau pôle d’attractivité. De même, il va être connecté à un cargo-village et une zone économique spéciale à l’image de ce qui se fait à Singapour, Hong-Kong et Dubaï. Notre ambition est de devenir un « hub » industriel et commercial.
Qui dit aéroport, dit avions. Air Sénégal International a été liquidée. Vous avez du coup relancé le projet d’une compagnie nationale en 2009 et Sénégal Airlines est né. Pouvez-vous nous parler davantage de cette nouvelle compagnie et de son montage financier ?
Sénégal Airlines est un projet qui nous est cher, car c’est la première fois depuis notre indépendance en 1960 que le Sénégal a son propre pavillon. Les Sénégalais ont déjà été actionnaires dans des compagnies aériennes (Air Afrique et d’autres), mais jamais à 100 %. Cette aventure a été possible grâce à des privés associés à l’État. Par ailleurs, un partenariat international technique, commercial et stratégique a été établi avec la compagnie aérienne Émiraties. Nous avons un mode de gouvernance bien définie. Des « privés » gèrent la société, mais l’État défend nos droits de trafic comme le font les autres États.
Aujourd’hui, le Sénégal a des atouts, des ambitions… Pour accéder au statut de pays émergent, comment voyez-vous les conditions de ce passage ?
Le Sénégal est déjà dans cette logique de modernisation. Plusieurs facteurs sont là pour le justifier, comme le montre le développement de nos infrastructures. De même, l’industrialisation du Sénégal passe inévitablement par une production d’électricité suffisante, mais à un coût compétitif. C’est un passage obligé dans ce processus d’émergence. Il est important de se démarquer de son voisin. Et de faire mieux. De notre côté, nous sommes en train de créer des avantages comparatifs significatifs pour amener les investisseurs chez nous. Le deuxième point important est la réforme de notre administration pour être plus proche du citoyen. Le Sénégal est sur la voie de l’émergence. Bien sûr, il existe encore des problèmes, mais nous sommes en train de les résoudre.
Le Sénégal a choisi de multiplier ses partenaires en s’adressant à la Chine, l’Inde ou encore au Brésil. Expliquez-nous ce choix. Et comment votre pays est-il perçu au-delà de vos frontières ?
Tout le monde le dit : l’Afrique est la zone de croissance future. Chacun veut investir. Cependant, les gouvernements étrangers recherchent de la visibilité et des garanties. L’« afro-pessimisme» qu’on observe chez certains de nos partenaires n’existe pas avec les pays émergents. C’est une réalité ! Mais attention, le Sénégal n’a pas «choisi» ces partenaires. Ils se sont imposés d’eux-mêmes. La richesse du monde s’est transférée, depuis quelques années, vers de nouvelles régions : l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l’Asie. Des pays sont devenus des acteurs économiques importants comme la Chine, le Brésil, la Russie et certains pays du Golfe. Nous avons ouvert des chemins vers ces pays qui sont devenus des mastodontes sur le plan économique parce qu’ils perçoivent l’Afrique comme un relais de la croissance mondiale. Nous restons très attachés à la coopération avec les partenaires traditionnels. Néanmoins, nous recherchons les meilleures références, les meilleures compétences et les prix les plus bas possibles pour réaliser nos projets.
Revenons encore au Sénégal. Le pays connaît des difficultés dans différents secteurs : énergie, éducation, agriculture… Pensez-vous que la population comprenne la politique menée par le gouvernement ? De nombreuses critiques ont été formulées à votre égard.
La vraie difficulté, c’est la communication. Nous n’en faisons jamais assez. Il est important d’être au bon endroit pour expliquer aux gens. Les attaques, les pressions, ce n’est pas ça qui me déstabilise, je suis serein parce que je sais où je vais. Le jour où je ne serais plus capable d’avoir des résultats, je prendrais les décisions qui s’imposent. Par ailleurs, nous sommes en démocratie. Il y a des gens qui vous aiment, d’autres qui vous attaquent. Certains veulent que vous réussissiez, d’autres que vous échouiez. Mais, ça fait partie du jeu ! Cette pression du résultat nous motive. Je connais bien mon pays et les Sénégalais sont quand même profondément justes. Quand nous allons sur le terrain pour nous rendre compte de l’avancée des travaux, nous pouvons constater la spontanéité des Sénégalais qui viennent vers nous pour nous encourager. En ce qui concerne la communication, nous sommes encore dans un pays où l’administration avait pour habitude de « cacher des choses » au peuple. « Cacher » ? Le terme est impropre, je devrais plutôt parler d’une « culture du secret ». On ne communiquait pas, on était froid… Et pourtant, on avançait. C’est toute une culture qu’il faudrait changer. Aujourd’hui, tout le monde veut savoir tout et à n’importe quel moment. Dès qu’on a quelque chose à dire, on le met sur Internet. Cela fait le tour, que cela soit vrai ou non…
Chacun connaît votre volontarisme pour bousculer les inerties, mais de quelle manière avez-vous construit vos outils et mis en place le processus décisionnel pour un super-ministre comme vous ?
Je ne crois pas qu’il existe de super-ministre. Lorsqu’on vous confie des responsabilités, il faut les assumer et être à la hauteur de la tâche. De mon côté, j’ai la chance d’avoir des collaborateurs aussi déterminés que moi pour faire avancer les projets. Nous avons la même vision et sommes très motivés et travailleurs. Maintenant, il faut savoir structurer des dossiers pour pouvoir ensuite les présenter et agréger un soutien franc et massif. Je pense qu’il est important de pouvoir rassembler des compétences autour de soi. Par exemple, pour Sénégal Airlines en particulier, nous avons été capables de mobiliser 17 milliards de F.CFA. Les premiers investisseurs ne sont pas des étrangers, mais bien des Sénégalais. Ce qui prouve que l’avenir du Sénégal est entre nos mains. J’en suis convaincu. Je fais partie des gens qui pensent qu’il n’existe aucune limite… à l’exception du Ciel !
Dans ce travail, vous livrez-vous à l’autocritique ?
J’écoute beaucoup. De même, je consulte mes collaborateurs régulièrement. J’ai la chance d’avoir des amis sincères sur lesquels m’appuyer et avoir des conseillers qui sont des experts dans tel ou tel domaine. Bien que ministre d’État, je considère que je suis simplement comme tout le monde… même si certains vous diront le contraire. Ce qui m’intéresse, ce sont les résultats.
85 Commentaires
Dio
En Octobre, 2011 (15:57 PM)Tef
En Octobre, 2011 (15:57 PM)Af
En Octobre, 2011 (16:00 PM)tu n'as pas de résultats....Dégage waye...Ya you sof
Lamtooro
En Octobre, 2011 (16:02 PM)Karimsolution
En Octobre, 2011 (16:09 PM)C est le tout puissant le seigneur des hommes qui agira pour la victoire de notre cher president,
nous savons dieu blamer les menteurs , les jaloux , ingrats , les coeurs aveugles,
L’ignorance tue !!!!!
Non à l’ignorance !!!!!
Non à l’ignorance !!!!!
Non à l’ignorance
ce sont les abeilles qui produisent le miel
La diaspora active soutien te soutiendra karim
Amin
En Octobre, 2011 (16:13 PM)Gouse
En Octobre, 2011 (16:13 PM)Rek
En Octobre, 2011 (16:15 PM)Kagna Takh
En Octobre, 2011 (16:16 PM)continue a travailler et laisse les autres parler !
je suis de tout coeur avec toi !
c'est clair et limpide la ou tu veux amener le Pays
Gerty
En Octobre, 2011 (16:19 PM)Absa
En Octobre, 2011 (16:20 PM)Bira
En Octobre, 2011 (16:21 PM)Lune
En Octobre, 2011 (16:22 PM)Le jour où il ne fera plus de résultats va partir NON JE CROIS IL VOULAIT DIRE LE JOUR OU JE NE FERAIS PLUS DE RESULTATS CATASTROPHIQUES JE VAIS PARTIR
En attendant on souffre le martyr je me demande de quel pays il est entrain de parler ? Et dans quel monde il vit ce métisse ?
Il nous parle de pays émergent de BRESIL mais il est complétement malade il ne rend meme pas compte dans quel état sa famille a plongé notre pays ils ont ruiné touts les résultats obtenus des dures années d'ajustement structurels entre 1981 et 1998 sous Diouf
Au moment où notre pays commençait à sortir le nez de l'eau que cette famille maudite est arrivée au pouvoir avec sa bande de criminels et de voyous
Karim Wade multiplie ses sorties désastreuses sur la presse histoire de faire de la communication mais il ne trompe personne les sénégalais régleront le compte de la famille Wade et ses complices
Kassa
En Octobre, 2011 (16:22 PM)alors tu crois que tu as reussi qq chose dans ce pays?
desolé mais je crois qu'a la lecture de notre vecu quotidien
tu es la pire calamité que nous ayons eu a subir après celle que constitue
wakh wakhète
Deug
En Octobre, 2011 (16:23 PM)Majeur
En Octobre, 2011 (16:24 PM)ce gars a un discours structure coherent et objectif repondez lui de la meme maniere si vous pouvez
le subjectivisme na jamais fait evolue basta
Lune
En Octobre, 2011 (16:25 PM)Le jour où il ne fera plus de résultats il va partir NON JE CROIS QU'IL VOULAIT DIRE LE JOUR OU JE NE FERAIS PLUS DE RESULTATS CATASTROPHIQUES JE VAIS PARTIR
En attendant on souffre le martyr je me demande de quel pays il est entrain de parler ? Et dans quel monde il vit ce métisse ?
Il nous parle de pays émergent de BRESIL mais il est complétement malade il ne rend meme pas compte dans quel état sa famille a plongé notre pays ils ont ruiné tous les résultats obtenus des dures années d'ajustement structurels entre 1981 et 1998 sous Diouf
Au moment où notre pays commençait à sortir le nez de l'eau que cette famille maudite est arrivée au pouvoir avec sa bande de criminels et de voyous
Karim Wade multiplie ses sorties désastreuses sur la presse histoire de faire de la communication mais il ne trompe personne les sénégalais régleront le compte de la famille Wade et ses complices
Clown
En Octobre, 2011 (16:25 PM)Galsen01
En Octobre, 2011 (16:27 PM)John1
En Octobre, 2011 (16:28 PM)Cancre
En Octobre, 2011 (16:32 PM)Banding
En Octobre, 2011 (16:34 PM)Très humblement, je commencerais par me présenter pour dire tout bonnement que je suis un sénégalais jeun-adulte qui travaille à son propre compte. Par la grâce d’Allah, je ne me plains pas. Et je remercie Allah tout puissant de me mettre dans cette situation.
Aussi, ce que je vais dire, n’engage que ma personne. Je n’appartiens à aucun parti politique, à aucun mouvement (religieux, société civile ou autre) sauf que j’ai créé une ONG, il y a de cela plus de 15ans. J’ai toujours refusé de prendre ou de demande une aide surtout financière de l’Etat depuis Abdou Diouf pour ne pas être contraint à supporter un parti. Je veux être totalement libre de mes choix et conviction et être inspiré seulement que par le bon sens et ma raison d’analyse objective. D’ailleurs c’est ce qui a fait que je préfère être anonyme. Je ne mettrais aucun de mes contacts direct si ce n’est un e-mail créé à cet effet. Je le fais pour la vérité (du moins ce que je crois comprendre de la signification du coran sur la vérité donc de mon interprétation).
En effet, je ne reconnais plus mon Sénégal, ce beau pays que je chéris tant, que j’aime car s’il était permis à un homme d’avoir la même nationalité deux fois, je serais deux fois sénégalais. Une nation ne se construit pas sur la base des calomnies par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Parce que celles-ci a démocratiser l’information, alors nous nous mettons à calomnier de gauche à droite. Nous touchons, sans la moindre preuve la vie privée, l’intimité des gens. Nous ne travaillons jamais à œuvrer pour le bien-être de nos semblables de nos compatriotes encore moins de notre cher Sénégal. L’étranger en rit, en est dégouté (excusez-moi du mot) mais nous continuons. Nous devons utiliser internet autrement que de vilipender des personnes et des institutions. Une fois, une éminente personnalité française disait sur RFI que l’Afrique a des pays mais pas des nations. J’étais outré, révolté. Ayant un pied (des amis) à RFI, j’ai tout fait pour réagir. Et dire tout le mal que je pensais de cette pensée qui est devenue une croyance en occident. Mais je suis en passe de donner raison à ce monsieur.
Une nation, c’est un peuple qui se reconnaissance dans un ensemble divers et varié dans le respect mutuel. Depuis toujours, le Sénégal est cité en exemple. Et jusqu’à preuve du contraire, il reste un exemple. Certes, plus dans tous les domaines car la corruption et la mal gouvernance existe. Ne nous voilons pas la face ; seulement elle est pratiquée à tous les niveaux. A la maison, il arrive qu’on nous confie une mission, nous essaierons de tout faire pour en tirer le maximum pour nous-mêmes. Au bureau, nous prenons, pour ne pas dire nous volons, même un petit papier. Nos épouses nous poussent, sans le savoir ou en être conscient à voler avec cette formule (ya beugoul dara) parce que le mari ou le frère tarde à profiter de son statut.
C’est au Sénégal que certains journalistes (malheureusement de plus en plus nombreux) ne traitent pas leurs informations. Ils se versent dans la calomnie. Et pour ce qui concerne le cas de Karim WADE, c’est vraiment unique, j’allais dire au monde. Cet acharnement dont il est victime. Et ce qui est extraordinaire pour son cas, jusqu’ici, personne n’a pu démontrer preuve à l’appui, toutes les accusations portées à son encontre. Brandir une simple carte d’identité, voudra-t-il dire que la personne est de mauvaise foi ? Pauvre Karim, le seul tord, c’est d’être fils de Président et avoir la prétention de diriger un pays. Quand on crie à la monarchisation du Sénégal, je ne comprends plus ce que veut dire ce mot dès lors que le « monarque » et son parti ont largement perdu les élections locales dans presque toutes les grandes villes alors qu’il est encore au pouvoir.
C’est durant le règne de ce monarque que des maires, des marabouts ou encore des directeurs de sociétés sont inquiétés et parfois emprisonnés alors que c’était impensable avant 2000.
La suite pour bientôt si seneweb le veut bien.
Je demande pardon à toutes et tous qui se sentiraient viser. D’avance je pardonne à tout le monde pour les éventuelles insultes.
B.G m
Sangue Mbacké Mbaye
En Octobre, 2011 (16:36 PM)Joks
En Octobre, 2011 (16:40 PM)Sx
En Octobre, 2011 (16:45 PM)LE PEUPLE SOUFFRE DANS SA GRANDE MAJORITE ; LES DENREES DE PREMIERE NECESSITE
INACCESSIBLE ! LES DIRIGEANT DU PAYS S EN MOQUENT !
ILS ETALENT LEURS BUTINS (VOL DETOURNEMENT BLANCHIEMENT ) DEVANT UN PEUPLE
AFFAME DEMUNI QUI AGONISE.
LES SOIREES OU ILS DILAPIDENT DES MILLIONS ALORS QUE LE PEUPLE MEURT DE FAIM.
lLES JEUNES AU CHOMAGE, L ELECTRICITE INTROUVABLE , UN CHAPELET DE MAUX.
2012 N EST PAS LOIN ILS VONT TOUS ETRE JUGES ET EMPRISONES.
Door
En Octobre, 2011 (16:45 PM)D.
En Octobre, 2011 (16:47 PM)Nous savons ce que vous avez fait ou pas, l'écheance n'est plus loin.
Sx
En Octobre, 2011 (16:47 PM)TU CONNAIS PAS LA FAIM !TU ROULES SUR DES MILLIARDS ! LE PEUPLE MEURT DE FAIM.
Bill
En Octobre, 2011 (16:48 PM)Clemor
En Octobre, 2011 (16:48 PM)Le journal lesenegalais. fr appartient a ki au fait?
seneweb=salam
politicos= el malick
Nar
En Octobre, 2011 (16:50 PM)Bolton
En Octobre, 2011 (16:52 PM)Projets
En Octobre, 2011 (16:52 PM)Khayma
En Octobre, 2011 (16:54 PM)UN VENDEUR DE DROGUE
UN VENDUEUR DE DROGUE
UN VENDEUR DE DROGUE
UN VENDEUR DE DROGUE
Far
En Octobre, 2011 (16:55 PM)Investigateurs
En Octobre, 2011 (16:56 PM)Nar
En Octobre, 2011 (16:58 PM)De Calgary
En Octobre, 2011 (17:04 PM)De Calgary
En Octobre, 2011 (17:05 PM)Door
En Octobre, 2011 (17:07 PM)Bunga-bunga
En Octobre, 2011 (17:08 PM)Karim
En Octobre, 2011 (17:11 PM)Un Inconnu
En Octobre, 2011 (17:14 PM)Doul
En Octobre, 2011 (17:18 PM)Pakodem
En Octobre, 2011 (17:23 PM)Poté
En Octobre, 2011 (17:23 PM)Listo
En Octobre, 2011 (17:31 PM)Il nous faut vous préciser, que la résolution de cette affaire aujourd'hui, pour ces ex agents, ne nécessite aucunement, des subsides, des fonds publics, puisqu'avec les éléments constitués, tant au niveau du Syndic liquidateur, des Sociétés d'assistance à l'aéroport et les biens propres d'Air Afrique, le dossier est, comme on dit dans le monde financier, bancable, c'est à dire qu'une Banque peut payer les droits de ses ex agents, en contrepartie des garanties présentées!
Mais évidemment il faut une volonté politique réelle, pour en 3 jours résoudre cet épineux probléme!
En moins de 3 mois, de Présidence en Cote d'Ivoire, contre 108 mois pour Ablaye Wade, car cela dure depuis Mai 2002, Alassane Ouatttara est en passe de le résoudre définitivement pour les Ivoiriens qui déjà, avaient bien été soutenus par Laurent Gbagbo, nonobstant les problèmes de la Cote d'Ivoire!
Travailler, c'est bien , mais travailler utile, c'est mieux et le peuple n'est pas dupe!
Malamine C Moi
En Octobre, 2011 (17:32 PM)Far
En Octobre, 2011 (17:39 PM)Door
En Octobre, 2011 (17:47 PM)Reply_author
En Septembre, 2022 (18:50 PM)Bof
En Octobre, 2011 (17:49 PM)Xxx
En Octobre, 2011 (17:49 PM)Jack
En Octobre, 2011 (17:56 PM)Ely
En Octobre, 2011 (18:11 PM)Il prendra lui-même ses propres décisions quand il sentira lui-même que son travail n'apporte aucun résultat : cette réflexion de sa part montre bien ses limites intellectuelles et en particularité son arrogance vis a vis du peuple ségalais qu'il consdère comme des sujets à qui il impose ses lois, ses caprices; jhsqui'ici il considère que les nombreuses pannes de lumières qui ont ruiné des pME, des artisans, la dilapidation giguantesque des biens publics qu'il a commis ne concernent aucun des citoyens qui sont en fait des bouts de bois de Dieu.
Leuz
En Octobre, 2011 (18:21 PM)Dounkhif
En Octobre, 2011 (18:22 PM)quelqu un qui sait ou il va meme avant de ficeler un projet il voit le resultat un vrai visionnaire que Dieu te preserve des mauvaises langues et des nokhors amen
Leus
En Octobre, 2011 (18:37 PM)Pape
En Octobre, 2011 (18:43 PM)les travaux ratés de la corniche et les milliards disparus de l'oci, ses elections ratés a la mairie apres lesquels il part en france et revient pour etre nomé par la marionette qui sert de premier ministre a papa et devenir super ministre, son appel a bourgi ou d'ailleur il a étouffé l'affaire puisque les sms et l'appel existe bel et bien, et pour finir le top avec son arrestation en possession de drogue en premiere page du quotidien et pour lequel finalement il n'y aura aucune poursuite les cables wikileaks etant reel et consultable par tous sur mikileaks.org. Je me demande parfois si tout ceci est reelle quand on atteinds un tel niveau de mensonge et d'infantilisme, comment peut il etre encore la? n'a t'il pas une petite once de fierté ou l'appat du gain l'emporte t 'il sur tout le reste...
Chose
En Octobre, 2011 (18:54 PM)vous ne trouvez rien d`autre à dire que dégage ou ya sof franchement !
ce gars a un discours structuré cohérent et objectif, répondez lui de la même manière si vous pouvez !
le subjectivisme na jamais fait évoluer. basta !
À méditer là dessus !
Merci Majeur
Peuls,
En Octobre, 2011 (19:09 PM)Un Passant
En Octobre, 2011 (19:30 PM)A moins que cela ne soit la preuve qu'il est AFFIBULATEUR
Dina
En Octobre, 2011 (19:58 PM)Bob
En Octobre, 2011 (20:04 PM)Xxx
En Octobre, 2011 (20:13 PM)Moi
En Octobre, 2011 (20:18 PM)Modou 2
En Octobre, 2011 (20:22 PM)Mbeuguel
En Octobre, 2011 (20:23 PM)Jeudi 13 Octobre 2011 - 12:14
En allant, cet après-midi d’un dimanche ensoleillé de septembre, il y a donc quelques jours, au rendez-vous avec la fille du Président Wade dans un café de Paris, je m’attendais à souffrir la présence d’un agent de sécurité ou même de sous-fifres encombrants qui scruteraient mes manières et mes gestes et me toiseraient, au besoin, du regard inconfortable et humiliant dont seuls les body-guards et autres préposés à la sécurité des ‘Grands’ ont le secret.
J’avais d’autres appréhensions liées à ma nature un peu rebelle et carrément orgueilleuse. ‘En tout cas, je ne tolérerai aucun préjugé de la part des accompagnants de la fille du président’, pensai-je, en me rendant à l’endroit indiqué. Syndiely m’avait auparavant envoyé un texto par lequel elle s’excusait d’avance des quelques minutes de retard qu’elle accuserait. Je suis donc arrivé le premier et ai pris une table que j’ai choisie discrète. Quand elle se pointa, je pris la liberté de lui faire la bise sans arrière-pensée. Nous consommâmes du café et de l’eau pour elle, du coca-light pour moi. Puis nous parlâmes du Sénégal, du Sénégal et du Sénégal, avant de nous quitter. Elle était en jean et chemisette. Lorsque nous nous séparâmes, je la vis s’engouffrer dans la bouche de métro par laquelle elle était certainement venue au rendez-vous…Le matin, elle a participé à une course à pieds à Paris.
De retour chez moi, j’informai mes enfants (âgés de 26 ans à 3 ans) que je venais de rencontrer la fille du président et me vint l’envie de leur répéter la leçon d’humilité que je leur enseigne depuis toujours : restez modestes et humbles en toutes circonstances. Ma fille ainée me lança sur un air de défi : ‘Sauf que quand tu seras président comme le papa de Syndiély, nous pourrons nous payer le luxe d’être moins humbles ! ’. Je ne répondis pas. Je pris mon ‘Samsung’ et tapotai à l’adresse de Syndiely : ‘Merci pour la rencontre. J’ai été sincèrement touché par tant d’humilité ! Vous êtes par ailleurs une belle femme à qui on ne devrait pas parler que République ! J’imagine que beaucoup de gens aimeraient juste vous dire que vous êtes belle, que vous avez la tête sur les épaules, que vous êtes sérieusement une exception etc.Je suis profondément touché par votre humanité. Bon retour à Dakar. Que Dieu vous protège ! ’
Un Sénégalais de Paris
Walf
Magoum Tey
En Octobre, 2011 (20:40 PM)Souleymane Jules Diop dit toujours que c'est VIVI et KARIME qui dirigent le pays
Deug
En Octobre, 2011 (20:51 PM)Pomkin
En Octobre, 2011 (21:19 PM)Bra
En Octobre, 2011 (21:20 PM)Perle
En Octobre, 2011 (21:24 PM)N
En Octobre, 2011 (21:28 PM)Far
En Octobre, 2011 (21:36 PM)Bunzaiii
En Octobre, 2011 (21:52 PM)Ndiogou Ba
En Octobre, 2011 (22:04 PM)Girl
En Octobre, 2011 (22:37 PM)il a combien de poste en tout:? et COMBIEN il touche par mois, et il se fiche de qui?
Chandelle
En Octobre, 2011 (23:02 PM)Sorry Karim Tu Ne Pas Aime
En Octobre, 2011 (00:01 AM)le probleme e que tu ne pas aime dans notre pays
Alba
En Octobre, 2011 (00:33 AM)pour terminer,l'auteur de cet entretien n'est personne d'autre que Cheikh Diallo,seul journaliste capable d'ecouter cet etranger parler comme ca.
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En Octobre, 2011 (00:44 AM)Veuillez noter que nos prix sont très compétitifs.
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Ngomes
En Octobre, 2011 (01:23 AM)Mallé
En Octobre, 2011 (09:50 AM)Ndiankou Fall Italie
En Octobre, 2011 (10:20 AM)Rone66
En Octobre, 2011 (14:57 PM)Participer à la Discussion