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« Propos graves et outranciers » à l'encontre du président Macky Sall : L’APR condamne et réitère son boycott du dialogue national

Auteur: Cheikhou AIDARA

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Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l'Alliance pour la République (APR), qui s'est réuni ce jeudi 15 mai, a fermement condamné « les propos graves et outranciers portés à l'encontre du président Macky Sall, de sa famille, de ses responsables par des proches du Premier ministre », a appris Seneweb.
Selon les membres du SEN, le soutien personnel d'Ousmane Sonko à « un insulteur notoire, en plus d'avoir été une pression sur les juges à la veille d'un procès, a confirmé sa nature de sponsor leader de la meute d'insulteurs publics du Pastef ». Et « ce fait inédit dans l'histoire du Sénégal, qui nuit gravement à la stabilité nationale et à l'instauration d'un climat sain dans l'espace public, rejoint l'usage du terme grossier de ‘’résidu’’ à l'endroit de l'opposition ».
« Tous ces actes posés par le pouvoir confirment que le dialogue politique auquel il convie l'opposition, n'est ni sincère ni honnête, mais qu'il relève plutôt de la ruse politicienne et de la volonté de validation de décisions déjà arrêtées. À ce propos, l'APR, tout en rappelant son ancrage dans l'opposition, notamment au sein du FDR, et son respect de la souveraineté de chaque parti politique, réitère sa position de ne pas prendre part au dialogue du 28 mai prochain », lit-on dans les colonnes du communiqué.
Par ailleurs, le SEN a exprimé son inquiétude relative à « la recrudescence des attaques armées en Casamance, dont la dernière est le braquage d'un convoi de collecteurs de noix de cajou dans la commune de Boutoupa Camaracounda ».
À ce titre, il a rappelé qu'en douze ans, le président Macky Sall a mis en place des « politiques ambitieuses aux plans sécuritaire et économique, qui ont permis le désenclavement et le retour de la paix en Casamance ». « Il était attendu du régime actuel des efforts en vue de clore définitivement le chapitre de la violence et de parachever l'unité nationale », ajoute-t-il.
Dans le même sillage, les membres du SEN ont exprimé leur soutien au « vaillant Jambaar » porté disparu depuis le 26 avril dernier et présumé détenu par le MFDC. Tout en saluant les efforts de l'armée pour retrouver ce compatriote officier, le SEN a exigé du gouvernement « une attention plus accrue à la question cruciale de la Casamance, loin des slogans et des exercices de communication ».
Au chapitre de la vie du parti, les membres du SEN ont exigé la libération des détenus politiques : Farba Ngom, Lat Diop et Abdoulaye Ndiaye, qui, selon eux, sont des « otages du régime et victimes d'un odieux règlement de compte d'un régime qui fait de la persécution son programme de gouvernement ». Ils ont également soutenu les anciens ministres, à savoir : Amadou Mansour Faye, Ismaila Madior Fall, Salimata Diop, Aissatou Sophie Gladima et Moustapha Diop. Pour eux, la mise en accusation de ces anciens ministres en vue de leur traduction devant la Haute Cour de Justice constitue "une agression du régime contre l'État de droit et d'une volonté d'acharnement et de règlement de comptes".
Au plan international, le SEN s'est félicité de la tenue à Lomé, de la conférence de l'Union africaine sur la dette des pays africains, mais a regretté « la faible participation du Sénégal à cet important événement alors que le pays, grâce au leadership du président Macky Sall, porte depuis plusieurs années ce sujet sur la scène internationale avec constance, brio et efficacité ».
Pour finir, le SEN a exprimé sa vive préoccupation au sujet des « atteintes graves aux libertés d'expression et d'association au Mali, et a appelé à la garantie des droits fondamentaux qui régissent les sociétés démocratiques et sans lesquels nul progrès économique et social ne saurait être possible ».
Auteur: Cheikhou AIDARA

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