Il a fait couler beaucoup d’encre sur la bonne gouvernance ! Maintenant, il a la craie pour indiquer le droit chemin aux délégataires de pouvoir nommés par le Chef de l’Etat. Le temps de la communication est aussi un problème, dans le tourbillon des solos politiciens.
Il a du pain sur la planche, le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance et Porte-parole du Gouvernement, Abdou Latif Coulibaly. Il a été l’œil secrétant encre et salive face à la gouvernance de Wade. Son livre « Wade, un opposant au pouvoir / L’Alternance piégée » a été un moment fort dans la relation de Wade à la presse et à la transparence sur l’espace public. L’ancien Président a mis un ancien Premier ministre en prison. La chronique populaire a trouvé un règlement de comptes derrière la volonté affirmée du Chef de l’Etat de l’époque de veiller au respect d’une des conditionnalités de la coopération entre le Sénégal et ses partenaires techniques et financiers. Des directeurs généraux séjourneront dans une cellule à Rebeuss.
N’empêche, l’une des impressions que retiendra l’imaginaire populaire est le positionnement de Latif Coulibaly aux premières lignes d’un combat pour la vertu en gouvernance publique. Il récidivera plusieurs fois (Affaire Me Sèye, Lonase, Anoci…). La Promotion de la Bonne gouvernance donne à l’écorché vif la lanière pour corriger les bourreaux du patrimoine public. Les ministres et directeurs se soumettront-ils à l’exercice de vérité, entre marchés, vices de procédures, positions acquises, conflits d’intérêts ? Quelle autorité un ministre aura-t-il sur des ministres d’Etat, des directeurs généraux voire un président de la République ? Seule survivra le code moral à rappeler en amont. En aval, ce sera la catastrophe !
Ensuite, vient la communication. Ce mercredi, le porte-parole du Parti démocratique sénégalais (Pds) a rappelé le bagout du Porte-parole du Gouvernement, Abdou Latif Coulibaly. Il oppose le métier du nouveau ministre à la sortie hasardeuse du Chef du Gouvernement pour se blanchir, avec un décalage de 31 ans, du crime de blanchiment d’argent sale. Un exercice de communication personnelle qui n’est pas forcément lié au destin du Gouvernement sénégalais. Dans le pire des cas, un Premier ministre au crédit moral largement entamé sera démis ou tirera lui-même les conséquences de sa perte de crédibilité. Les autres membres du Gouvernement ne faciliteront la tâche à Latif que s’ils restent dans le temps de la communication et non dans le tourbillon de la politique politicienne.
17 Commentaires
Babs
En Novembre, 2012 (02:33 AM)Reply_author
En Octobre, 2023 (20:40 PM)Mor
En Novembre, 2012 (02:42 AM)Batikouleur_
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Bouxoum
En Novembre, 2012 (05:25 AM)Ce ministère a la responsabilité de traduire en actes concrets la vision de Monsieur le Président de la République dans les secteurs dont il a la charge, en vue de faire du Sénégal un pays émergent.
Pour ce faire, l’articulation pertinente entre les différents domaines d’intervention du ministère permet, à partir d’une stratégie de consolidation des acquis et de mobilisation de ressources additionnelles dans les zones géographiques relevant de la compétence du département, de donner les moyens de prendre une part active à la réalisation de ce grand dessein du Chef de l’Etat d’ouvrir pour notre pays, une ère de progrès et d’épanouissement.
A cet égard, l’action sera menée autour des lignes directrices suivantes :
- renforcer la colonne vertébrale de notre pays que constituent les infrastructures, à travers une politique hardie de réalisation de routes et d’ouvrages d’art de dernière génération sans oublier les pistes de production ;
- redonner à l’aménagement du territoire une place centrale dans le cadre de la mise en œuvre des politiques publiques ;
- positionner notre pays comme un hub aérien.
Pour remporter ce triple défi dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources financières, le choix est retenu de mettre en place des modes de financement innovants et diversifiés.
C’est du reste, tout le sens qu’il faut donner à la décision du Chef de l’Etat de rattacher la coopération internationale au MICATTI.
Les missions du ministère en matière de coopération internationale ont été redéfinies par Monsieur le Président de la République avec un objectif précis : donner une nouvelle impulsion à notre coopération bilatérale et multilatérale avec l’ensemble de nos partenaires de l’Amérique Centrale et du Sud, de l’Europe de l’Est, du Moyen Orient et de l’Asie à l’exception du Japon qui est sous la responsabilité du Ministère de l’Economie et des Finances.
De façon concrète, l’enjeu est notamment de développer davantage de programmes de coopération de type Partenariat Public-Privé, permettant de mobiliser des ressources innovantes et surtout de participer à l’allégement de la pression sur le budget de l’Etat.
En complément des instruments de la coopération internationale, une attention particulière est dorénavant portée à la coopération décentralisée. Et dans ce domaine, notre vision est de faire des collectivités locales des acteurs internationaux dynamiques à côté de l’Etat, leur premier partenaire.
A la tête de ce ministère, se trouve :
KARIM WADE, Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures
Directeur Associé de la Banque d’Affaires « UBS Warburg » à Londres, Monsieur Karim WADE a renoncé à une carrière très prometteuse de Banquier pour mettre son expertise au service de son pays.
D’abord, Conseiller Spécial du Président de la République pour les questions financières, il a ensuite été porté à la tête du Conseil de Surveillance de l’ANOCI en juin 2004 avant d’être nommé Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports Aériens, et des Infrastructures en Mai 2009.
Il est entouré de :
Abdoulaye Racine KANE, Directeur de Cabinet
Géographe, socio économiste. Ancien délégué à la Réforme de l’Etat et à l’Assistance technique (DREAT), de 2003 à 2009. Il fut Chef de Division des Etudes à l’OMVS de 1982 à 1987 et Conseiller technique du Coordonnateur des Programmes du Fonds européen, tour à tour au cabinet du Ministre du Plan et de la Coopération de 1987 à 1990, et de celui du Ministre de l’Economie et des Finances de 1990 à 2003.
Boubacar CAMARA, Secrétaire général du Ministère
Inspecteur général d’Etat, il fut Directeur général des Douanes de 2000 à 2004 après avoir gravi les échelons de la Douane jusqu’au grade d’inspecteur breveté de l’ENAM. Engagé volontaire comme soldat, il est aujourd’hui doté d’une expérience professionnelle de 26 ans. Expert maritime, Docteur en droit de l’Université Pierre Mendes France de Grenoble, titulaire du CAPA de l’Ecole de Formation des Barreaux de Paris, il fut consultant international dans plusieurs pays africains.
Madior SYLLA, Conseiller technique, Responsable de la Communication du Ministère
Titulaire d’une maîtrise en droit public, d’un diplôme d’études diplomatiques approfondies et d’un diplôme supérieur de journalisme, Madior SYLLA a été successivement juriste à la fonction publique, journaliste présentateur à la RTS, Chef du Service de Communication de la BCEAO et Responsable de la Communication de l’ANOCI.
Cheikh DIALLO* , Conseiller
Cheikh DIALLO est journaliste diplômé de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris, chercheur et doctorant en sciences politiques à l’UCAD. Ancien chef du desk politique du quotidien « Le Soleil » et Conseiller en Communication à l’ANOCI M. DIALLO parle français, anglais et a un niveau moyen en russe.
Wakh Wakhatt
En Novembre, 2012 (07:49 AM)On aura tout vu dans le régime de Macky, des franc mâcon, des homos, des ivrognes, d'anciens voleurs reconvertis, senegal mo nekh way comme dirait kouthia...
Iin@
En Novembre, 2012 (08:13 AM)Capone
En Novembre, 2012 (08:46 AM)Trigger
En Novembre, 2012 (08:54 AM)Vick Kangou
En Novembre, 2012 (09:21 AM)Prof
En Novembre, 2012 (09:42 AM)elle roulait en sens inverse sur une autoroute.
Deum
En Novembre, 2012 (10:16 AM)Ould
En Novembre, 2012 (10:42 AM)On prend les mêmes et on recommence ; thiey senegal. Au moins avec wade , on était craint et des éléphants blancs devenaient noirs mais cet attelage ce sera tout sauf du concret. Se guérir du choléra pour attraper la peste dans un silence coupable et assourdissant de nos directeurs de conscience... C'est à désespérer de nos pseudo intellos en mocassins comme disait l'autre...
Lyns
En Novembre, 2012 (13:51 PM)Ratt
En Novembre, 2012 (13:59 PM)Vidal
En Novembre, 2012 (16:02 PM)Participer à la Discussion