Législatives -Parcelles assainies : Les recommandations de Bocar Ndiongue pour contrer Khalifa

L’idée de mettre Abdoulaye Mokhtar Diop  comme tête de liste de la ville de Dakar ne semble pas faire l’unanimité au sein de l’alliance pour la République Bocar Ndiongue coordonnateur du collectif  des apéristes parcellois pour l’émergence (Cape) a estimé hier que le poids électoral  de sa localité est déterminant et devait servir d’unité de mesure dans le choix de la tête de liste de Dakar. Il est aussi  revenu sur les différents points qui font l’actualité politique.

 Qui gagne Parcelles Assainies gagne  Dakar  et,   compte tenu de cette situation,  il y a pas mieux placé  qu’Amadou  Bâ pour être la tête de liste de Dakar pour les élections législatives. «  Pour Dakar, c’est un leader charismatique capable de faire face  à l ‘avancé  de Khalifa Sall qu’il faut prendre et  aux Parcelles nous avons le profil adéquat ».

Ainsi, Bocar Ndiongue coordonnateur du collectif  des apéristes parcellois pour l’émergence (Cape) a tenu à défendre son leader local.  Mais ? « On ne saurait aller plus loin, il  (NDLR : Amadou Ba) nous a  appris à rester conforme à la décision du chef de l‘Etat. Aussi quel que  soit son choix,  nous ne le contesterons pas même si,  nous savons et avons le droit de dire que nous avons le candidat le plus approprié ». Il ajoute que   des chocs d’ambitions sont dans l’ordre normal des partis politiques  qu’il  y ait  des bisbilles çà  et là, des querelles de  positionnement qui n’entachent  en rien  la dynamique sont acceptable,   seulement faudrait déplorer la violence physique et verbale d’où qu’elle vienne.

Sur les violences entre jeunes républicains enregistrés à Ndangane Sambou,  il dira que les jeunes doivent éviter de telles situations qui ne bénéficient en rien le parti.  Il faut dit-il, à l’image du président Sall, prôner la discipline et le travail pour massifier davantage le parti qui a besoin de gagner des élections en vue. «  Nous sommes en train de travailler pour une inscription massive et l’obtention d’une carte d’identité biométrique. L’idée est de bien préparer les élections législatives et qu’au sortir  nous puissions gouverner convenable. Au niveau des Parcelles Assainies nous avons la chance de  ne pas connaitre ces difficultés sous la houlette du ministre de l’économie  des finances  et du plan.

Dans la même dynamique Bocar Ndiongue   est revenu sur l’instrumentalisation de la justice agitée depuis un certain temps notamment avec la démission du président Dème. «  Le président prône une justice libre moderne,  aussi je ne suis d’avis avec ceux qui pensent que le pouvoir judiciaire est manipulé par l’exécutif ».

Sur les démêlés avec la justice dont sont victimes les poulains du maire de Dakar il dira « la justice est autonome, aussi, je ne voudrai me prononcer sur des décisions rendues. Je me conforme à la loi concernant  le verdict de Barthélémie Diaz mais aussi j’attends de voir ce que  le procès de Bamba Fall  va donner ». S’agissant de la sortie du président   le coordonnateur de la Cape dira que  le chef de l’Etat s’est exprimé en wolof. Et connaissant la discipline et le sens de la retenue de l’homme, ce dernier n’aurait jamais traité ses compatriotes  d’oisif  errants. Autre point de l’actualité touché par l’apériste Parcellois, les tendances orchestrées par des ministres dans la région de Kaolack.

«  Brandir l’argument qu’Aminata Touré est en train de lorgner le fauteuil présidentiel  n’est pas digne d’un ministre de la République. Ce qui s’est passé à Kaolack avec les Diène Farba Sarr et Mariama Sarr est à déplorer, le président de la république doit recadrer ces gens et les ramené dans les rangs » se désole Bocar Ndiongue.  Sur la possible convocation de Khalifa Sall au niveau de la division des investigations criminelles, M. Ndiongue estime que « l’es  corps de contrôle de l’Etat sont autonomes  et font leur travail de manière libre, si Khalifa Sall n’a rien fait,  il n’a rien à craindre. C’est dans le rôle régalien de l’Etat de  contrôler es gestions des fonds publics ».