Dernière tentative pour recoller les morceaux entre les animateurs du Courant « Solidarité et démocratie » et Ousmane Tanor Dieng, Premier secrétaire . Une rencontre se tient demain sous l’égide du Conseil consultatif des sages.
C’est la rencontre de la dernière chance. Elle se tient à l’initiative du conseil Consultatif des sages du Parti socialiste. Il s’agira, selon le Premier secrétaire du Parti socialiste, d’arrondir les angles entre les animateurs du courant Solidarité et les autres membres du Ps.
Ousmane Tanor Dieng s’exprimait au cours de la réunion du Comité central du Ps. Cette rencontre a été marquée par la présence des militants venus des 11 régions du Sénégal, mais également par l’absence des principaux signataires du courant Solidarité et démocratie dirigé par Robert Sagna, le maire de Ziguinchor.
Le patron des socialistes a souligné avoir été saisi par les sages pour la recherche de solution consensuelle à la crise qui couve au sein de son parti. « Nous sommes preneurs de toutes autres solutions alternatives qu’on nous propose, qui est une solution démocratique.
La commission a fait des propositions pour les investitures. Nous attendons de nos autres camarades qu’ils proposent des modalités démocratiques et transparentes pour qu’on confronte les deux », a ajouté Serigne Mbaye Thiam lors du point de presse en marge de la réunion du Comité central. Et M.Thiam de poursuivre : « Nous n’excluons aucune solution transparente d’investiture. Ce que nous souhaitons, c’est que la légitimité des militants soit reconnue ».
Même s’ils ont convenu de rencontrer « les frondeurs » sous l’égide des sages, les socialistes ont lancé l’appel à candidatures pour choisir l’homme qui va défendre leurs couleurs le 25 février 2007. La date limite de dépôt des candidatures ainsi que les programmes des postulants est prévue vendredi prochain, a souligné Khalifa Ababacar Sall.
Le choix des candidats se fera suivant un scrutin indirect. Selon M. Sall, les 343.000 détenteurs de la carte de membre du Ps vont choisir le candidat par le biais de délégués qu’ils vont eux-mêmes désigner. Les socialistes avertissent toutefois que leur formation politique ne peut avoir qu’un seul candidat à l’élection présidentielle.
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