Macky Sall secrétaire général national adjoint : « Vos grands chantiers sont les seuls gages des victoires futures »

Lors de la récente conférence de presse que le Premier ministre avait tenue à la Primature et répondant à un journaliste, Macky Sall avait déclaré que bientôt arrivera l’heure de présenter le bilan de l’alternance, les grands chantiers du Chef de l’Etat notamment. Hier au Méridien Président, le Secrétaire général national adjoint a magnifié l’action du président de la République tout en prenant date pour les victoires futures.

C’est par acclamation et debout que les milliers de militants libéraux massés dans les différentes salles de l’hôtel Méridien Président, ont accueilli la résolution présentée par le Premier ministre, Macky Sall, Secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais. Cette résolution, qui présentait la candidature officielle de Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général national du Pds à l’élection présidentielle de février 2007, est un vœu émis par les délégués de l’ensemble des fédérations départementales. Ces derniers l’ont exigée, en même temps d’ailleurs que la transformation de la réunion du bureau politique en congrès extraordinaire. Très en verve, Macky Sall a été le premier, au cours de cette communion entre Me Wade et ses militants, à prendre la parole. Il s’est félicité de cette « mobilisation exceptionnelle qui démontre que le Pds n’a jamais cessé d’être en ordre de bataille, ce combat légal qui le conduira à la victoire en 2007 dès le premier tour », dira-t-il.

Selon lui, le Parti démocratique sénégalais, qui est un grand parti, parce que fort, organisé, fidèle et attaché à son « général », restera plus que jamais derrière son frère Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade.

« Vous êtes pour le Sénégal et l’Afrique, ce que Napoléon fut pour la France. A chaque fois que l’on eut besoin d’un homme et d’un seul, tous les esprits se sont tournés vers vous, Maître », soulignera avec force Macky Sall, qui préfère le concret aux paroles, en énumérant les réalisations du Président de la République. « Comme Roosvelt qui, en 1919, tira l’Amérique de la grande récession par la politique des grands travaux, vous avez mis le Sénégal sur orbite, pour en faire un pays émergent, grâce à vos vastes chantiers qui ont fini de redonner aux éléphants leurs couleurs naturelles », a-t-il dit.

La preuve par les résultats selon Macky Sall : « L’ère de construction des infrastructures de dernières générations »

Mieux que tous les discours, les réalisations sont la preuve d’une prise en charge des préoccupations des Sénégalais, Conformément au contrat noué le 19 mars 2000.

Selon le Premier ministre et numéro deux du Pds, c’est sous le magistère de Me Abdoulaye Wade que le Sénégal s’est doté de quatre nouvelles universités contre deux avant l’alternance, trente-huit nouveaux lycées contre 19, 511 collèges contre 35, 15500 classes, en raison de 2500 par an, 8 écoles de formation des instituteurs contre 3, 573 cases des tout-petits accompagnées d’un programme nutritionnel. Poursuivant cette présentation du bilan de Me Abdoulaye Wade, Macky Sall fera référence à ce qui a été fait dans le domaine de la santé, notamment la construction de quatre hôpitaux publics, quinze centres de référence dotés de plateaux techniques haut de gamme et de 120 postes de santé. Pour le Premier ministre, c’est avec Me Wade que le Sénégal est entré dans l’ère de construction des infrastructures de dernières générations, comme en témoignent entre autres les 625 kilomètres de routes butimées, les 1751 kilomètres de pistes de production, le tout pour un coût de 120 milliards de francs CFA. Les ponts en construction (Médina Ndiatbé, Ngouye et Joal Fadhiout), sans compter, ceux en voie de l’être (à Ziguinchor, à Gouloumbou dans la région de Tambacounda et à Halouar dans le Podor), sont autant de réalisations qui entrent dans la politique de désenclavement entamée par le chef de l’Etat, et que le Premier ministre a brandies hier, avec fierté, sous une salve d’applaudissements de la part de militants surchauffés. C’est d’ailleurs sous le contrôle de cette forte assistance ayant pris d’assaut des salles pleines à craquer que Macky Sall a parlé des nombreux chantiers à Dakar, notamment les échangeurs de Malick Sy, Hann, Patte d’Oie, Cyrnos, Colobane, les carrefours qui sortent de terre à un rythme soutenu et, enfin, les grands travaux de l’ANOCI autant au niveau de la corniche Ouest que sur la VDN. Les efforts dans le monde rural sont notables, en ce qui concerne singulièrement les semences d’arachide distribuées aux agriculteurs avec une forte subvention, a souligné Macky Sall. Il ajoute que pour cette année, cinq milliards de nos francs ont été mobilisés pour les produits phytosanitaires et 515 tracteurs modernes mis à la disposition des paysans.

« Votre victoire au premier tour ne souffre d’aucun doute »

Mais pour le Secrétaire général national adjoint, le Pds s’est bonifié, renforcé et massifié. Autant de raisons qui font que vaines seront les tentatives de déstabilisation de ceux qui veulent manger à tous les râteliers. Et Macky Sall d’ajouter, en s’adressant à Me Abdoulaye Wade, que « votre apport déterminant pour la construction démocratique du Sénégal et les réalisations sociales comme économiques visibles de tous, font que votre victoire au premier tour, au soir du 25 février 2007, ne souffre d’aucun doute ». Se faisant le porte-parole de l’ensemble des Libéraux, Macky Sall a réaffirmé le soutien total et indéfectible du Pds à son leader, Me Abdoulaye Wade, par rapport à son appel politique en direction de l’opposition et de toutes les forces vives de la Nation. « Le parti vous soutient dans votre politique d’élargissement et de rassemblement », lancera Macky Sall qui n’a pas tari d’éloges à l’endroit de Me Wade, mettant en exergue son patriotisme, son engagement pour le rassemblement autour de nos valeurs cardinales, sa générosité de cœur, son courage, son sens du pardon. Ce qui reste selon le secrétaire général national adjoint du pds, c’est de mettre le parti et ses alliés en ordre de bataille, pour se doter d’une majorité parlementaire.

Se mettre en ordre de bataille

« Cela, nous en faisons notre affaire », dira, M. Sall pour rassurer le président Wade, déclarant parler au nom de ce grand parti qu’est le Pds, un parti uni et solidaire, doté des souffles d’une grande armée, prête pour les grands combats. Il a salué l’exemple servi par les frères libéraux du Ndoucoumane qui ont scellé l’unité. « En effet, l’on ne saurait comprendre que dans un parti comme le Pds, avec un leader comme Me Abdoulaye Wade, des divergences personnelles l’emportent sur les exigences de l’heure. Nous nous devons à la vérité, de reconnaître que bien de nos querelles sont strictement personnelles », souligne-t-il avant d’ajouter que Me Abdoulaye Wade mérite un Pds fort, un Pds encore plus fort, parce qu’uni.

Gaz, électricité, unité du Pds : Les quatre vérités du Secrétaire général national adjoint

Pour le Premier ministre, il faut être un adversaire du pays, ou être guidé par son seul intérêt personnel pour fermer les yeux sur autant de réalisations. « Même dans les secteurs où subsistent aujourd’hui des difficultés, vos réalisations sont incontestables », lancera-t-il en direction de Me Abdoulaye Wade. Macky Sall citera l’exemple que constitue le secteur de l’électricité, soulignant que face à l’obsolescence des installations de la Senelec, le président Wade a choisi l’option d’une solution définitive, parce que structurelle, refusant d’hypothéquer les chances des générations futures, et bannissant les colmatages qui ne font que différer les problèmes.

« Avec, à l’an 2000, une capacité totale de production du Sénégal de 350 mégawatts, avec comme particularité des installations dont la moitié avait plus de 20 ans d’âge, vous y avez ajouté aujourd’hui 170 mégawatts et 67 autres qui seront disponibles avant la fin de l’année », a déclaré Macky Sall. Il n’a pas oublié non plus, ce que le président Wade a fait en supportant les répercussions de la hausse vertigineuse des cours des produits pétroliers, grâce à une subvention de plus de 200 milliards de francs CFA depuis 2000.

D’ailleurs, sans cette subvention, la bouteille de gaz la plus utilisée par nos ménagères coûterait 3000 francs Cfa au lieu de 1800 francs, son prix actuel, rappelle-t-il, soutenant par ailleurs que sur la même période, l’effort de soutien au prix de l’électricité a atteint 72 milliards. « Et pourtant, ces résultats, pour prodigieux qu’ils soient, auraient pu être plus significatifs, plus amples, plus massifs, si la loyauté des hommes en qui vous aviez placé votre confiance, ne vous avait pas fait défaut », déclare Macky Sall.