Les murmures, les supputations qui ont accompagné l'avènement de la Génération du Concret, et les ambitions de Karim Wade commencent à devenir réalité. Car, le fils du président de la république va briguer la mairie de son quartier, celle du Point E. C'est ce qui émane d'une source proche de Karim Wade, qui précise même que dans les jours à venir, des déclarations dans ce sens se feront.
La candidature de Karim Wade est sous-tendue, selon les proches de ce dernier, par une lecture « objective de l'environnement politique et économique du Point E, un quartier bourré de symboles ». D'ailleurs, précise notre interlocuteur, l'option de briguer la mairie du Point E par Karim Wade, est confortée par les résultats de plusieurs sondages commandités par Cheikh Diallo, conseiller en communication de ce dernier. Interpellé, l'auteur de « Si près, si loin avec Wade », n'a pas voulu s'appesantir sur cette information, quand bien même il ne l'a pas niée. D'ailleurs, à en croire toujours notre source, un programme de campagne a été déjà été ficelé, tournant autour des réalisations de l'Anoci. Cette dernière soutient que « l es résultats de (leurs) enquêtes auprès des populations (leur) commandent de faire à l'échelon national ce qu'(ils) font présentement à Dakar en terme de réalisations, d'infrastructures routières et hôtelières, le nouvel aéroport de Diass et la Zone économique intégrée spéciale ». En d'autres termes, c'est ce maillage du territoire par des éléments de la Gc qui s'effectuera bientôt, avec certainement des déclarations de candidatures un peu partout. L'argumentaire de justification de « l'infiltration » de la Gc , non seulement dans le Pds, mais surtout dans les autres organisations ou formations, trouvera ses fondements dans ce que les penseurs de la Gc appellent leur ligne de conduite. « Chez nous, le verbe "dire" a laissé la place au verbe "faire". Chez les politiciens traditionnels, le verbe "dire" parle plus fort que les autres verbes », disent-ils. Très confiant quant leur stratégie, ce dernier déclare ; « Nous sommes aussi des catalyseurs de l'action publique, que cela plaise ou non. Avec nos défauts et nos qualités. Les uns entreprennent, et les autres mettent des bâtons dans les roues. C'est ainsi qu'ils se ringardisent ». Quant à Cheikh Diallo, joint au téléphone, il a préféré plutôt s'expliquer sur la philosophie de la Génération du Concret. Martelant encore que « la GC n'est pas un parti politique. Elle n'est pas un mouvement de soutien au Pds. Elle n'est pas affiliée au Pds ». Pour lui, c'est seulement «un cousinage doctrinal avec le Pds que personne ne refuse ». Cheikh Diallo s'est même permis de définir la Gc. Qui , pour lui, est un militantisme de projet. « Nous sommes dans l'action publique, et nous invitons toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais qui appartiennent à notre famille de penser, à se donner la main pour générer du concret, afin de dépasser les théories politiques ». Il s'est même illustré dans un rappel historique des origines du concept, dont il revendique la paternité. A l'en croire, « le mot a été traduit en concept passés au mouvement, avec une reconnaissance juridique ». Mais étant donné que le 18 mai n'est plus loin, la date limite de dépôt des listes non plus, le proche avenir édifiera sur les véritables ambitions de la nébuleuse Gc.ON EN PARLE
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