A ceux qui soutiennent, regrette-t-il, que le président de la République Me Abdoulaye Wade aurait emprunté une voie tortueuse pour en arriver au report des législatives, Mbaye Diack répond que ‘c'est faux’. Et se demande si ces derniers, c'est-à-dire, les opposants qui ont introduit ce recours qui a abouti à ce report, n'ont pas eu de conseillers juridiques pour éviter ce supposé croc-en-jambe du candidat de la Coalition Sopi 2007.
Mbaye Diack, par ailleurs, secrétaire général adjoint de la présidence de la République fait remarquer que c'est en toute bonne foi que ce décret a été élaboré par le président de la République. Par conséquent, étant rejeté par la décision du Conseil d'Etat, il invite ces opposants qui ont introduit ce recours d'assumer, à présent, les conséquences de l'acte qu'ils ont posé.
‘Le contraire, serait une fuite en avant de leur part’, estime Mbaye Diack. ‘Parce que s'ils n'avaient pas introduit ce recours, le couplage des élections présidentielle et législatives serait encore maintenu, aujourd'hui’, affirme-t-il. Toutefois, le secrétaire général de l'Ufpe déclare qu'il n'existe nulle part un pouvoir qui aura l'adhésion de tout le monde. ‘Dans toutes les sociétés du monde, y comprise celle de Dieu, il y a toujours des revendications à formuler. Parce que, tout le monde ne peut pas être satisfait en même temps. Mais, en bons démocrates, les gens doivent reconnaître que beaucoup d'efforts ont été faits en matière de démocratie. Car, toutes les remarques, contestations ou autres griefs de l'opposition ont été pris en compte dans ce processus électoral de février 2007’, soutient Mbaye Diack. Empruntant un ton moqueur, Mbaye Diack ironise : ‘Maintenant, si les gens ne veulent pas d'élections, parce qu'ils ne sont pas prêts, cela est autre chose’. ‘Mais nul n'a le droit d'inquiéter les populations’, prévient-il.
Sur le bouillonnement constaté du front social, le secrétaire général de l'Ufpe invite encore le gouvernement et les différents syndicalistes des enseignants à mener des négociations sérieuses pour sauver cette année scolaire. ‘La responsabilité de toutes les parties est engagée dans cette crise’, souligne Mbaye Diack. Toutefois, à ces enseignants, il fait remarquer que les indemnités sont liées à la fonction et non aux diplômes. Par conséquent sur ce domaine, il déclare que ‘ces professeurs qui mettent en avant leurs diplômes universitaires ne mériteraient pas mieux que les instituteurs qui ont la lourde tâche d'initier les enfants à bas âge’. Sur la question relative à la situation des anciens militaires invalides en grève de faim, le secrétaire général de l'Ufpe soutient qu'aucun Etat ne peut travailler sous la contrainte.
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