Me Aïssata Tall Sall assène ses vérités sur le parrainage : "La faute est partagée"
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Auteur: Youtube - Seneweb.com
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34 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (09:05 AM)Opposition des trois parties il faudra l'exiger condition sine qua none. Si non vous le regretterez et le Senegal avec.
Osez Avenir
En Janvier, 2019 (09:05 AM)TU DEVIENS MOLLE
Anonyme
En Janvier, 2019 (09:06 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:12 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:14 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:19 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:19 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:19 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:19 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:19 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:19 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:19 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:32 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:38 AM)Gus
En Janvier, 2019 (09:50 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:53 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (09:55 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (10:04 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (10:08 AM)Et Qu'en Pense-t-elle ????
En Janvier, 2019 (10:12 AM)Même analyse du côté du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, mais aussi des Etats-Unis et de l’Union européenne, qui dénoncent cette « diplomatie de la dette ». En outre, Washington lance un projet concurrent, l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), une agence d’aide au développement dotée d’un fonds de 60 milliards de dollars, soit exactement la même somme que celle annoncée par Pékin lors du dernier sommet Chine-Afrique, début septembre à Pékin.
Les acteurs chinois de ces projets sont tous contrôlés par l’Etat et donc en mesure de proposer des financements attractifs grâce à une garantie implicite de Pékin, qui mobilise une partie de ses réserves de change. Les taux pratiqués sont compris entre 2 % et 3 % pour des financements d’une maturité supérieure à vingt-cinq ans et assortis de périodes de grâce importantes, allant jusqu’à huit ans. Les financements chinois sont d’autant plus attractifs qu’ils n’exigent pas de garantie souveraine du pays hôte
Mais il y a un revers à cette jolie médaille, car l’absence de garantie n’exclut pas des exigences de « collatéralisation » portant sur des terres, des matières premières ou des conditions tarifaires attractives dans la production d’énergie.
Le Soudan du Sud va ainsi utiliser son pétrole pour payer à la Chine ses projets routiers. Le même schéma a été utilisé par l’Angola et le Nigeria. Parfois même ces prêts sont alloués à un consortium d’entreprises et donc plus ou moins directement aux entreprises chinoises elles-mêmes. Au niveau mondial, seuls 3,4 % des projets financés par la Chine sont attribués à des entreprises non chinoises. En Afrique, on est proche de zéro.
L’argent donné d’une main par la Chine revient ainsi dans la poche de Pékin via ses entreprises publiques. Au Pakistan, 91 % des revenus générés dans les quarante prochaines années par le port de Gwadar devraient revenir à Pékin. En Afrique, on est proche de 100 %…
L’Afrique doit regarder en détail ce qui se passe ailleurs. Le vent nouveau qui souffle contre les intérêts chinois en Asie doit inciter à davantage de prudence afin de ne pas entamer les intérêts stratégiques des pays africains. Le cas du Sri Lanka, où la Chine a obtenu la concession du port de Hambantota pour quatre-vingt-dix-neuf ans suite à un défaut de paiement, devrait inquiéter Djibouti…
La décision de la Sierra Leone est un symbole important de cette capacité qu’a l’Afrique de dire « non » lorsque ses intérêts ne sont pas pris en compte ou lorsque les risques sont trop importants. Car de nombreux pays sont déjà étranglés et la Chine détient à elle seule plus de 20 % des dettes publiques africaines.
Le Botswana est ainsi devenu le deuxième pays africain, après l’Ethiopie, à annoncer que Pékin avait accepté de prolonger la période de remboursement de ses emprunts pour les infrastructures ferroviaires et routières. Le président Mokgweetsi Masisi a en outre déclaré avoir obtenu une annulation d’une partie de la dette et des intérêts, à hauteur de 7,2 millions de dollars. Quant à l’Ethiopie, elle a annoncé que la Chine avait accepté de restructurer un prêt de 4 milliards de dollars pour le chemin de fer qui relie sa capitale à Djibouti. « Le prêt pour le chemin de fer, qui devait être payé sur dix ans, a été porté à trente ans », a déclaré le premier ministre, Abiy Ahmed.
Au Kenya, le gouvernement a demandé à Pékin d’envisager de fournir la moitié des 3,8 milliards de dollars alloués à la deuxième phase du chemin de fer Naivasha-Kisumu en guise de subvention et l’autre moitié sous forme de prêt. Enfin, en Zambie, des rumeurs annonçant la reprise par la Chine des services publics de l’électricité, de la télévision et du nouvel aéroport, en échange d’un allégement de la dette, ont été démenties par la suite.
L’Angola, l’Ethiopie et le Kenya sont les trois plus importants débiteurs de la Chine sur le continent. Si le premier peut compter sur ses exportations de pétrole pour régler la note, les deux suivants parient sur la croissance et l’industrialisation pour rembourser. Un pari forcément risqué non seulement pour eux mais aussi pour Pékin, qui découvre combien les alternances politiques peuvent jouer contre ses intérêts. Cela explique le soutien chinois aux régimes forts : pour Pékin, un dictateur dépensier est bien plus intéressant qu’un démocrate économe.
Anonyme
En Janvier, 2019 (10:22 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (10:56 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (10:56 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (10:56 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (10:56 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (11:44 AM)La Verite
En Janvier, 2019 (12:09 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:41 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:51 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (14:10 PM)faute partagée / jugement pas sincere
Anonyme
En Janvier, 2019 (14:31 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (15:14 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (15:58 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (14:01 PM)Participer à la Discussion