Dans ce cas s’insurge-t-il, « pourquoi ne voteront-ils pas une loi pour la transformation de notre République en monarchie, s’ils se permettent de voter n’importe quoi ». En ce sens que, soutient-il, « le poste de vice présidence n’est pas connu de la charpente institutionnelle sénégalaise ». « Si on veut, explique-t-il, le créer, il faut qu’il soit soumis à l’approbation du peuple sénégalai ». D’ailleurs, le procédé employé par les parlementaires en votant cette loi est qualifié de « scandale politique, constitutionnel et institutionnel, une atteinte grave (…), c’est une violation de charte fondamentale car des pouvoirs vont être donnés au vice président que le peuple ne le lui a pas donné comme le Chef de l’Etat, seul habilité, par exemple à autoriser une guerre ». Et cela, comme pour démonter l’exposé des motifs dudit projet de loi instituant le poste de vice-président. En fait, il considère que c’est une évidence que le mandat du vice-président ne peut pas aller au-delà de 2012, contrairement à l’argument de la durée indéterminée de son mandat. Et d’asséner que « si Wade, après 9 ans de pouvoir veut compter sur un vice-président pour être proche des populations qui l’ont élu, c’est que la course est terminée, il doit se retirer ». Puisque, précise-t-il, « dil a déjà été désavoué par le peuple le 22 mars dernier ». Par ailleurs, il explique les raisons de la raclée du Pds lors des élections locales du 22 mars dernier par le fait « qu’aucun responsable n’était visible sur le terrain sauf, lui, une personne qui lui est très, très proche et une personne de son entourage ». Et entre autres solutions pour faire sortir le Pds de la léthargie, Me Ndoye prône le départ de Wade de la tête du Pds et que ce changement se fasse de manière démocratique, qu’il change de politique, mais aussi que le renouvellement des instances du Pds se fasse ».
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