[ A U D I O - Grand Jury ] Moustapha Guirassy se fâche contre Bacar Dia : « Il est inélégant »

Moustapha Guirassy n’accepte pas la critique. Du moins la critique publique. En effet, le ministre de la communication est sorti de ses gonds, lorsqu’il a été interpellé sur le jugement de son prédécesseur sur sa manière d’assurer la fonction de porte-parole du gouvernement. « J’ai écouté Bacar Dia, mais je l’ai trouvé inélégant », a d’abord précisé le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement. En effet, Moustapha Guirassy dit avoir beaucoup de respect pour ses prédécesseurs, estimant que les styles de management sont différents. « Je ne confonds pas porte-parole et propagande », a-t-il dit. Avant d’ajouter, « il y a des gens qui veulent réduire la fonction de porte-parole à prendre le micro et à parler ».

Très amer contre son prédécesseur, le maire de Kédougou revient à la charge. « Son style est différend, j’ai mon style à moi», a-t-il affirmé dans un phrasé acéré.  « Je suis toujours le ministre de la communication et si le président n’était pas satisfait de moi, il aurait dû me décharger de mes fonctions », a-t-il poursuivi. En somme pour Moustapha Guirassy, « Bacar Dia aurait dû faire ses critiques de manière plus élégante et plus courtoise ». Mais a-t-il dit, « aller à la radio et faire des critiques pour un prédécesseur ce n’est pas élégant ».

Pour rappel à la même émission l’ancien ministre de la communication Bacar Dia, avait fait un jugement de valeur sur la manière dont Moustapha Guirassy s’acquitte de sa mission de porte-parole du gouvernement, soulignant que sa façon était différente avec celle de l’actuel ministre.

L’exigence de discussions sur le couplage des élections

Le ministre de la communication a aussi confirmé l’existence de discussions sur le couplage des élections entretenues par des responsables de leur coalition. Même, s’il précise que ce ne sont pas des discussions officielles. D’ailleurs Moustapha Guirassy invite l’opposition à une concertation sur ce sujet mais aussi sur le financement des partis politiques.