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Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

MOUSTAPHA NIASSE, SECRETAIRE GENERAL DE L’AFP : «L’accusation de Wade selon laquelle j’ai détourné un bateau de pétrole, ce sont des bêtises»

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MOUSTAPHA NIASSE, SECRETAIRE GENERAL DE L’AFP : «L’accusation de Wade selon laquelle j’ai détourné un bateau de pétrole, ce sont des bêtises»

L’Observateur Dans cette seconde partie de l’interview que Moustapha Niasse a accordée à L’Observateur, le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp) expose les ressorts qui portent sa candidature à la candidature de Bennoo Siggil Senegaal, surligne les tares du Plan Takkal et de la Senelec, et s’est employé avec pédagogie à démolir l’accusation de Me Wade selon laquelle il aurait détourné un bateau de pétrole.

Monsieur Niasse, vous décrivez un Sénégal au bord de l’abîme, pourtant tout semble parfait dans ce pays, si l’on croit aux explications des ministres lors de leur séminaire gouvernemental du mercredi dernier…

Ils ont dit que c’était un séminaire de bilan. Un bilan n’a de valeur et de signification que s’il rend compte de la réalité de la critique, de la contradiction et de l’analyse. A défaut, c’est un compte-rendu. Et, entre le compte-rendu qui a une valeur interne, qui ne souffre pas de contradiction faciale, frontale et le bilan qui est la sommation d’actes posés et de leur prolongement avec la présence de mécanismes de critique, d’analyse et de contradiction, il y a une différence. Ce séminaire était un séminaire de compte-rendu et comme la presse l’a dit, magnifiquement d’ailleurs, un séminaire d’autoglorification. Ce séminaire n’a rien à voir avec les Sénégalais. C’est pour cela, d’ailleurs, que dans les «Wax sa xalat» (émissions interactives diffusées sur la bande FM, Ndlr), certains Sénégalais ont demandé si on parlait du Sénégal où nous vivons, dont nous subissons les phénomènes sociaux et autres ou parle-t-on d’un Sénégal idéal ou idéel qui est dans l’espace des galaxies. Ce sont des Sénégalais qui se le demandent. J’ai entendu une femme de Thiès, vendeuse de mangues, qui a dit en wolof : «Est-ce qu’on parle du Sénégal où nous sommes ?» Est-ce que ce bilan-là concerne le Sénégal de cette femme-là, c’est-à-dire le nôtre, ou le Sénégal de Wade ?

Au-delà du contenu, est-ce que l’idée de tenir un séminaire pareil vous semble pertinente ?

C’est pertinent pour ceux qui en ont pris l’initiative. Parce que l’un des rares moyens qui leur restent de communiquer avec le peuple, c’est en soliloquant, c’est-à-dire se parler seuls. Le serpent, il n’a que son venin pour se défendre, tuer sa proie et manger. On ne peut pas reprocher au serpent d’utiliser son venin parce que Dieu le lui a donné. Mais, en dehors de cet espace ésotérique, exclusiviste d’un séminaire qui a duré, semble-t-il, dix heures, qui a été comme un rite ou un rituel de ces sectes secrètes-là qui communiquent avec autrui en auto-gesticulant. C’est ça ce séminaire. D’ailleurs, depuis la tenue du séminaire, les médias ne cherchent pas à le populariser parce que le peuple est sourd à ce qui s’est dit là-bas et qui est à l’opposé de ce qu’il vit quotidiennement. Il y en aura d’autres. Normalement, Wade aurait dû aller à Baba Garage (région de Diourbel), à Ndoulou (Diourbel), à Notto (Thiès), réunir les populations et leur dire : «Voilà mon gouvernement, dites-moi dans quelle situation vous êtes. Vous êtes avec les caméras de la télé et la presse privée pendant sept heures. C’est cela qu’il aurait dû faire pour pouvoir faire un bilan.» Mais il ne peut pas dire : vous êtes heureux, vous n’avez pas faim, vous avez le courant sans interruption, vos enfants sont bien soignés quand ils sont malades, les soins sont gratuits…Il ne peut pas le dire.

Et le fait de tenir  un tel séminaire un jour ouvrable, n’est-ce pas donné un mauvais signal aux Sénégalais à qui on reproche souvent de ne pas suffisamment travailler ?

Je ne vais pas être méchant, je ne le suis jamais d’ailleurs. Mais, le jour ouvrable et le jour férié pour le gouvernement, c’est pareil. Pour des gens qui ne travaillent pas, il n’y a pas de jour ouvrable ou de jour férié. Pour eux, le lundi est égal un dimanche, parce qu’ils ne travaillent pas. On en voit les résultats. Il n’y a pas de jour ouvrable pour eux. Tous les jours sont fériés pour eux, parce qu’ils ne travaillent pas.

Comment voyez-vous l’avenir de l’Afp sans Moustapha Niasse, parce que l’Afp semble se résumer à votre seule personne ?

Si vous saviez. Tous les documents qui ont été récemment élaborés et adoptés par le Bureau politique, je n’en ai pas écrit une seule ligne. Pas une ligne.

Mais, vous en êtes l’inspirateur ? 

Oui ! Parce que nous sommes ensemble. Après cinq décennies de vie politique, je dois être capable de concevoir et de synthétiser des idées. Donc, les jeunes qui travaillent avec moi et qui n’ont pas fait ce parcours-là, comme vous parlez d’inspiration, suivent un peu un cheminement logique qui permet pédagogiquement d’apprendre à réagir devant les phénomènes de la vie. Mais, ce sont eux qui font le travail. En cinq minutes, MbayeDione, ancien responsable des jeunes, peut vous faire un document de six pages. Il y a plusieurs jeunes qui sont comme lui. C’est cela l’Afp. Donc, Moustapha Niasse n’incarne pas l’Afp et l’Afp ne se résume pas à Moustapha Niasse. Je suis plus proéminent parce que j’ai roulé ma bosse pendant cinq décennies. Les chameaux, il y en a qui ont cinq bosses, il y en a qui ont une bosse. Les chameaux qui ont atteint leur niveau de croissance, on les aperçoit d’abord, mais il y a les petites chamelles et les petits chameaux qui sont plus forts, plus vigoureux et qui, en fait, entraînent la caravane. On voit la bosse du plus vieux chameau, mais ce sont les petits qui incarnent l’avenir. J’ai tellement confiance en ce parti. Je suis sûr que si je quittais l’Afp demain, il marcherait encore de plus belle. Je le dis sans fausse modestie. Aidez-moi à faire comprendre aux Sénégalais que je n’incarne pas l’Afp. Les gens sont venus à l’Afp parce qu’il y a un idéal qui est apparu en 1999. Je ne suis pas l’Afp. (Il se répète.)

 

Revenons à Bennoo. Vous êtes Bennoo (l’union), mais on vous promet le Tassaro (l’implosion) parce que ça ne sera pas possible pour vous d’avoir un candidat unique…

(Il coupe) L’adjectif unique comprend une dose de violence. Elle conduit au verbe imposer.

Il y a de la violence jusque dans la démocratie !

Oui ! Toute activité humaine est une forme de violence. Il y a des violences organisées et voulues et des violences naturelles qui répondent à des réflexes que l’on corrige vite. Au début, nous disions candidature unique, nous sommes passés à la candidature de l’unité. Parce que la candidature unique est un phénomène qui est décrété. La candidature de l’unité est l’aboutissement d’un processus de conciliation, conduisant à une ligne d’équilibre.

Est-ce parce que vous avez échoué à promouvoir une candidature unique que maintenant vous parlez de candidature de l’unité ?

C’est là que vous retrouvez la différence. Parce que la candidature unique au départ, elle se serait décrétée. On dit tel est notre candidat, sans demander l’avis de personne. Ça serait une candidature unique, mais contestée et combattue. Quand vous dites que vous avez l’ambition d’entreprendre ensemble un processus, une démarche qui permet comme les grands fleuves qui partent de leur source jusqu’à l’embouchure en prenant tout ce qui est limon, on passe étape après étape, cataracte après cataracte. A l’aboutissement, cette candidature sera celle de l’unité construite et du rassemblement. Nous avons choisi et nous ne sommes pas des idiots. Nous savons ce que nous faisons. C’est l’empressement de certains Sénégalais qui a conduit un peu à cette vision-là. Pourquoi, ils ne choisissent pas de candidat ? Mais, nous sommes des êtres majeurs et nous sommes des hommes responsables. Nous avons préféré gérer les difficultés qui sont inhérentes à toute communauté humaine qui retrouve sa richesse dans la diversité des opinions. Au-delà de la diversité, la liberté d’avoir une opinion qui sera contraire à celle de votre voisin. Pour gérer tout cela, il faut de la sagesse, de la patience, du savoir-faire, un esprit de tolérance. Il faut, surtout, une capacité d’élévation qui fait le sujet de la grandeur d’une communauté. C’est ça Bennoo. Avant la fin de ce mois, vous allez avoir le candidat de l’unité et du rassemblement, Inch’Allah. Ce qui n’empêche pas, compte tenu de la contexture de Bennoo, que MackySall, s’il ne revient pas à ce choix-là, se présente. Cheikh Bamba Dièye est aussi libre de se présenter parce qu’il n’y a pas une cravache pour l’empêcher à ne pas se présenter. Il peut y avoir une candidature de MackySall, de Cheikh Bamba Dièye etc., ce qui n’empêchera pas que Bennoo trouve son candidat de l’unité au sein des 32 partis qui ont signé le 28 mai 2011 le document du 6e séminaire. Si 32 partis sur 38 trouvent une candidature de l’unité et que parmi les 6  autres qu’il y ait deux candidatures, mais qui peut-on accuser d’être contre l’unité ? On ne peut pas reprocher à  Bennoo de s’être réuni autour de 32 formations politiques et de dire : voilà notre candidat désigné à partir des conclusions des Assises nationales, à partir des documents de Bennoo SiggilSenegaal et à partir des échos qui proviennent du vox populi. Parce qu’on n’enferme pas tout dans les Assises nationales ou dans Bennoo. On écoute les gens de Ngoundiane, de Dagana, de Louga… C’est cela Bennoo. C’est ça qui fait peur à celui auquel vous faisiez allusion (Wade, Ndlr).

Justement, parlant de candidature, pensez-vous que le Conseil constitutionnel aura le courage d’invalider celle de Me Wade ? 

J’aime bien votre question. Je l’apprécie parce qu’elle traduit la préoccupation d’un citoyen libre qui n’est pas membre d’un parti politique et qui a le droit de s’interroger sur l’avenir de notre pays. Et, ça c’est apolitique. Philosophiquement et psychologiquement, votre question est citoyenne. Vous parlez de courage et quand on parle de la notion de courage, immédiatement on convoque la notion de danger. Parce que le courage permet d’affronter le danger. Donc, partons du danger avant de venir au courage. Puisque le courage est le moyen et le danger, c’est la situation, c’est le substantif. Il y a danger dans ce pays sur cette affaire de candidature de celui-là (Wade) pour deux raisons. La première est beaucoup plus importante que la seconde, bien que cette dernière soit d’essence constitutionnelle. La loi fondamentale dit que c’est ça, quand on va contre ça, il y a problème. Mais, la première raison est plus importante parce que la culture sénégalaise se fonde sur quatre pieds : la foi, l’intelligence, la capacité de se surpasser et le destin. C’est ça les quatre piliers qui soutiennent la société sénégalaise (Il le dit en wolof, Ndlr). Ce qui reste, c’est : tu fais un premier mandat, un deuxième et tu reviens pour demander un… deuxième mandat. Un mandat de 7 ans, un autre de 5 ans et tu demandes un deuxième. Et tes thuriféraires et ceux qui vous soutiennent veulent démontrer que vous demandez un deuxième mandat. On prend un élève de 7 ans qui sait compter, on lui dit : «2000-2007 pour les 7 ans, il dit un mandat. 2007-2012 pour les 5 ans, il dit un deuxième mandat.» On demande à l’élève de 7 ans : comment peux-tu comprendre que la personne qui a fait un mandat de 7 ans et un autre de 5 ans, demande un deuxième mandat ? Dans toutes les langues du monde, dans toutes les sociétés, un deuxième suit le premier.

Mais, il y a eu une révision constitutionnelle….

(Il coupe) Je parle de la tradition sénégalaise pas la Constitution. Nos valeurs de culture, «doylou» (savoir raison garder), «mandou» (humble), «gueumyalla» (croire en Dieu). Je ne viens pas à la Constitution ni à la révision. Vous avez fait deux mandats pendant lesquels vous n’avez pas fait quelque chose de bon, vous demandez un …deuxième. Les gens vous disent : c’est plutôt un troisième. Vous dites non, c’est un deuxième. Un, deux, c’est trois qui suit et non deux encore. Parce qu’on ne peut pas effacer les 7 premières années du premier mandat pour des questions d’interprétations juridictionnelles de disposition de la Constitution, des articles 27 et 104. Non ! C’est deux ou trois mandats ? Il dit : c’est trois, mais je veux un deuxième. Voilà le débat qui doit être le débat populaire sur la philosophie de la tradition sénégalaise. Si maintenant, on revient au débat constitutionnel, les juristes sont partagés. Certains ont dit oui, d’autres non. C’est là que vous arrivez au courage. Le Conseil constitutionnel doit faire face à deux obligations de courage. Celui d’interpréter la loi et le droit, et celui de penser au peuple sénégalais et à son avenir. Je ne peux pas répondre à la place du Conseil constitutionnel. Mais, voilà le débat de fond. Le premier qui est celui philosophique, lié à nos traditions, ne regarde même pas la Constitution. Est-ce qu’Abdoulaye Wade, à son âge, je ne veux pas dire quel âge il a, parce que je l’ignore… Disons 85 ans. Si Abdoulaye Wade a 85 ans, avec le bilan qui est le sien, il ose dire aux Sénégalais, je veux encore vous fatiguer pendant 7 ans. Est-ce que le Sénégalais lambda accepterait de le laisser prendre encore 7 ans avec ce qui se passe avec l’électricité, l’eau, les inondations, les libertés ?

Mais est-ce que c’est pertinent pour le M23 de fixer un ultimatum au président de la République en lui demandant de se déterminer par rapport à sa candidature, à la Tabaski ?

Moi, Moustapha Niasse et le parti que je dirige, nous n’avons pas participé à une réunion au cours de laquelle il a été décidé de donner un ultimatum à Wade. Pour être franc et honnête. Ce n’est pas une condamnation de ce qui a été dit. Ce n’est pas non plus une façon de nous éloigner de ça. Mais, je dis encore de plus que nous n’avons pas participé à une réunion à l’issue de laquelle, on a décidé de donner un ultimatum à Wade. Mais je suis d’accord sur le principe de l’ultimatum. Parce que c’est une forme de combat politique. Cet ultimatum est une ambition, une volonté, un espoir. Peut-être que dans la pratique, Wade ne fera pas ce que lui dit l’ultimatum. C’est un ultimatum-souhait plutôt qu’un ultimatum-diktat. Alioune Tine est un homme courageux, c’est un dirigeant sérieux dans la spécialité qui se fonde dans l’espace de la société civile où les libertés doivent être défendues et où il n’est pas interdit de prendre des positions de nature politique pour changer la société et la protéger. Je n’ai pas participé à un processus pour donner un ultimatum à Wade parce que si je devais lui en donner, je lui donnerais huit jours. Je n’attendrai pas la Tabaski. Je lui dirais : «Préparez-vous pour la semaine prochaine, vous partez.» Je lui donnerai huit jours. Je trouve qu’Alioune Tine est gentil. Chaque jour qu’il (Wade) reste ici, c’est des dégâts.

Dans la définition que vous donnez à la société civile, vous semblez dire qu’il n’est pas pertinent, comme le répète souvent la majorité présidentielle, qu’Alioune Tine fait de la politique, qu’il n’est plus dans son rôle initial ?

C’est toujours les gens d’en face qui le disent. Quand on est dans une démarche délinquante, même quand on n’aperçoit pas la tenue d’un gendarme, d’un policier au moment où on pose l’acte de délinquance, on voit la tenue de celui qui réprime dans la mémoire et dans le cerveau. C’est le drame de ces gens d’en face qui veulent confiner la société civile à autre chose qu’à se prononcer sur ce qui détermine l’avenir de notre pays. On veut leur demander de renoncer à leur citoyenneté. Comme le disait le Président Mamadou Dia : «On peut renoncer à un droit, mais jamais à un devoir.»  C’est le devoir d’Alioune Tine, celui de tous les citoyens sénégalais de s’intéresser à ce qui se passe dans leur pays et de prendre les dispositions nécessaires, en commun avec les autres qui partagent le même idéal, pour faire face et sauver le pays. C’est cela le rôle de la société civile. Nous sommes politiques, nous avons plus de liberté parce que nous sommes engagés dans l’espace politique. Mais, les citoyens de la société civile ont le droit et l’obligation de se prononcer quand leur pays est en danger.

C’est aussi le rôle du mouvement «Y en a marre» qui, semble-t-il, vous fascine particulièrement…    

Rien d’autre ne me fascine que l’image de Dieu. Ce mouvement «Y en a marre» a pris naissance au Sénégal à un moment où le contexte politique, sociologique, social avait besoin d’un booster, c’est-à-dire d’une source d’énergie qui vient créer un mouvement. C’est le mouvement «Y en a marre» qui est venu incarner cet instant où le Sénégal devait allumer de nouveaux moteurs, d’un module supplémentaire de la fusée vers la démocratie. C’est ça. Les nouveaux moteurs-là, puis que c’est calculé par l’ordinateur, doivent s’arrêter à partir d’une certaine altitude. Ça s’allume, c’est cela, le mouvement «Y en a marre». «Y en a marre», personne ne peut l’arrêter. Ce n’est pas une fascination. C’est une joie enthousiasmique qui m’a envahi, comme tous les Sénégalais l’ont été. Il faut soutenir le mouvement «Y en a marre». On a même dit que je les finançais. Je ne leur ai pas remis un franc, mais s’ils viennent me demander, je les aiderais. Je n’ai rien donné mais s’ils me demandaient, je leur donnerais. C’est clair.

Le gouvernement a décidé d’interdire à la Raddho la supervision des élections. Que vous inspire cette décision ?

Ceux qui ont dit ça ne connaissent pas le droit public. La Raddho est une Ong à vocation et à surface continentale. La Raddho n’est pas une Ong sénégalaise. C’est la rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho). Elle ne relève pas de la souveraineté du gouvernement sénégalais. Elle a été agréée et reconnue au sein de l’union africaine (Ua). Seule l’Ua peut remettre en cause la vocation, le statut, les prérogatives et l’espace de responsabilité de la Raddho. Mais, comme ces gens-là (les tenants du pouvoir) ne savent rien, ils croient qu’à partir du Palais, on peut prendre de décision de gouvernement de nature administrative pour empêcher à la Raddho de jouer son rôle d’élément de surveillance et de contrôle des élections. Si le Sénégal arrivait par des mesures coercitives, illégales et illégitimes à bloquer la Raddho sur cette question-là, il y a cinquante-trois autres pays qui ouvriraient leur porte à la Raddho. A quoi ça sert ? Le Président Wade ne peut pas décider de limiter les prérogatives et l’espace de liberté de la Raddho. Ils n’y peuvent rien. Les gens croient que la Raddho est une structure sénégalaise que l’on peut punir. Elle est continentale, elle siège à l’Ua. La Raddho est africaine.

 

Est-ce que le débat politique actuel ne manque pas de profondeur. On tourne autour de la candidature controversée de Me Wade, les candidatures à la candidature de Bennoo, mais il n’y a pas, au plan médiatique, une offre faite aux Sénégalais appelés à choisir leur Président en 2012. Que préparez-vous à offrir aux Sénégalais ?

Je vais vous répondre de manière surprenante. Je ne prépare rien parce que tout est déjà préparé. Je sors d’un processus que l’on appelle les Assises nationales qui ont travaillé pendant un an sur l’ensemble des urgences auxquelles les Sénégalais sont confrontés. Ces Assises ont fait l’analyse des souffrances du peuple sénégalais. Elles ont calculé l’ensemble des paramètres qui doivent permettre, à partir du diagnostic fait, de redresser la situation. Voilà, mon programme !

Oui, mais il se pose un problème de restitution et de partage. Est-ce que tous les Sénégalais ont connaissance du contenu des conclusions des Assises ? Ils souffrent des coupures d’électricité, les inondations… Quelles sont les solutions pertinentes que vous trouvez à ces difficultés ?

Je veux être dans une logique et y rester. Pendant un an, nous avons travaillé sur toutes ces questions-là et Bennoo a repris les questions les plus urgentes pour les prolonger en forme de mouvement télescopique : l’Energie, l’Education et la Formation, les inondations, le secteur agricole, la Pêche, l’Industrie…Pour chacun de ces dossiers, nous avons ce que nous appelons les réformes prioritaires. 1er Avril 2012--31 décembre 2012, toutes ces réformes-là sont dedans. Restructurer les finances publiques, lutter ardemment contre la corruption, mieux gérer les ressources budgétaires du Sénégal, mettre fin à l’impunité, promouvoir un nouveau Sénégalais qui reprend les valeurs de l’ancien Sénégalais et, non le Sénégalais de la période de l’Alternance. Mais, cela c’est un programme. C’est pourquoi je dis : moi, Moustapha Niasse, je n’ai pas un programme à moi, car  je suis issu des assises nationales et du module du télescope de Bennoo qui a un programme qui part de celui des assises nationales. Mais, c’est un must et je ne peux pas m’approprier le contenu des réformes-là qui vont être mises en œuvre par ces assises nationales et Bennoo. C’est pour cela que l’on parle d’équipe. 35 départements, parce qu’à l’époque, on n’avait pas encore 45, se sont réunis pendant deux mois pour produire un rapport, au moment du déroulement des assises, pour mettre l’accent sur les problèmes locaux. C’est un rapport de 400 pages. Donc, les populations n’attendent pas que Bennoo leur dise ce qui va être fait. Elles n’attendent pas que les Assises leur disent ce qui va être fait. Le programme est parti des populations.

Mais, nous sommes à quatre mois de la Présidentielle. Pour un secteur comme celui problématique de l’Energie, que préconisez-vous?

D’abord, il faut partir de l’état des lieux. Le Sénégal consomme chaque jour 400 mégawatts. La demande sénégalaise, c’est 400 mégawatts et jusqu’au 15 juillet, nous étions à 320 mégawatts de production. Donc, il y avait un gap 80 mégawatts. Deux générateurs, deux centrales de la société américaine Apr ont été louées et installées. 500 millions FCfa pour chacune des deux centrales tous les mois de location. 3 milliards et demi de carburant pour chacun des deux centrales. Cela fait 7 milliards tous les mois pour que le gap puisse être rattrapé. Comme ces sommes-là ne sont pas inscrites dans le budget national et qu’on ne peut pas les créer, on amène une surtaxe des appels entrants pour prendre sur ces recettes pour financer ça. Ce que je dis là est scientifique. Mais, puisqu’on atteint maintenant presque les 400 mégawatts, les équipements de transport de l’électricité produite ont été  calibrés en dessous de 400 mégawatts. Et quand les 400 ou les 380 mégawatts arrivent, les câbles ne supportent plus. C’est la deuxième raison pour laquelle, après le 30 septembre, les délestages continuent. Quand le jus est envoyé dans les câbles qui n’ont pas été dimensionnés pour supporter cette intensité, ils s’arrêtent. Interrogez n’importe quel ingénieur  de la Senelec ! Parce que j’étudie mes dossiers, j’ai participé à la direction de ce pays. Maintenant, si le carburant est suffisant et s’il est de qualité, il y a encore des délestages parce que le transport de l’électricité pose problème. Les câbles n’ont pas été calibrés pour 400 mégawatts.

Vous êtes en train de stigmatiser leur incompétence…

Je ne stigmatise rien. Je dis la vérité. Ce que je dis, c’est technique et précis. Les câbles n’ont pas été calibrés pour supporter les 400 mégawatts quotidiens. Avant, quand on produisait 220 à 230 mégawatts, les câbles supportaient cela parce qu’ils ont été commandés pour ça. Car on a augmenté la production d’électricité quotidiennement pour répondre à la demande, nous sommes à 400 mégawatts, la Côte d’Ivoire est à 600 mégawatts, le Ghana est à 1 200 mégawatts. Ils auraient dû, en même temps qu’ils ont importé ces deux centrales louées, immédiatement changer de câblages. Mais, c’est des milliers de kilomètres. C’est pour cela que, malgré les promesses de Karim Wade, les délestages continuent.

Donc le plan Takkal a tout faux….

Il n’a pas tout faux. Si, sur les 658 milliards qu’ils vont récolter, ils changent le câblage, ils régleront le problème. C’est Seydina Kane (Directeur général de la Senelec) qui a dit qu’ils ont un problème pour transporter l’électricité. C’est technique. On ne peut pas gouverner un pays si on ne connaît pas les problèmes. Il faut trouver les techniciens dans leur terrain, les interroger, apprendre pour avoir une idée de ce qui se passe. Les délestages ne vont pas s’arrêter demain. Je ne reviens pas sur la corruption, parce que nous perdons du temps. En plus, il y a deux centrales appartenant à la Senelec qui sont en panne depuis 6 ans. Il faut douze milliards seulement pour les réparer et produire exactement la même chose.

 

Autre secteur à problème, l’arachide. Vous êtes de KeurMadiabel (région de Kaolack), vous devez avoir réfléchi sur une politique pour sortir le secteur agricole de la crise actuelle…

J’ai fait 120 hectares d’arachides, de maïs et de mil. La filière agricole est, dans tous les pays, le 1er secteur de production de développement. Parce que l’homme mange et s’il ne produit pas ce qu’il mange, il va l’acheter chez ceux qui le produisent. Donc, logique pour logique,  il faut d’abord produire les produits alimentaires. L’agriculture induit également la pêche et l’élevage. Quand on élabore les étapes d’une filière, on commence par le prix. La phase une de l’étude et de l’élaboration des séquences d’une filière commence par le prix. Les «thiouné»-là (les incapables de l’Alternance, Ndlr) commencent par les semences. On règle la question des prix avant de régler la question des semences, de l’engrais, du soutien alimentaire des logicistes pour les protections phytosanitaires de ce qu’on produit. Ici, on met les semences, les engrais et tout, et une fois que c’est récolté, on commence à régler le problème du prix.

La solution, c’est quoi à votre niveau ?

La solution est de comprendre le problème des paysans et régler le problème de la rémunération de leurs efforts. Cela nous ramène au prix, c’est-à-dire fixer les prix aux producteurs qui suscitent l’intérêt des paysans productifs. Ensuite, il faut trouver les financements qui étaient là avant pour que les semences soient mises à la disposition des paysans dans les mêmes conditions d’accessibilité. Et qu’on n’attende pas que le maïs commence à avoir des épis pour donner l’engrais aux paysans. Ce qui se fait aujourd’hui. On amène l’engrais à la fin du mois d’août et 15 jours après, il faut récolter. Mais, l’engrais ne sert plus à rien ou alors de soi-disant gros producteurs détournent l’engrais pour des raisons politiciennes. Il faut une nouvelle politique agricole fondée sur la réhabilitation de l’action du paysan. Et cela intègre la Pêche et l’Elevage, ça intègre la Formation dans les écoles.

Vous disiez tantôt que vous en avez parlé à Ousmane TanorDieng. Qu’est-ce qui est ressorti de ces entretiens informels que vous avez eu ?

Nos entretiens n’ont fait que prolonger une initiative des Assises nationales qui ont créé une commission Casamance présidée par Mansour Kama. Une résolution a été adoptée, jointe à un rapport et le tout a été envoyé au Président Wade par le Président Amadou MahtarMbow. Wade répond en disant : Vous n’êtes pas qualifiés pour me parler de la Casamance parce que les Assises nationales n’ont pas d’existence juridique. Pour moi, c’est le néant. Donc ravalez vos propositions, vous allez voir : je vais régler le problème à la surprise générale. Vous serez surpris vous-même. Sa lettre existe. Il a refusé le dossier, ne l’a même pas examiné. Mais, si les choses se passent comme nous le souhaitons, dans cinq mois, le problème de la Casamance sera réglé très rapidement. Quand je vous dis très rapidement, c’est parce qu’il faut démarrer les consultations les plus larges possibles. Monseigneur Théodore Adrien Sarr est en train d’abattre un travail extraordinaire dans le dossier de la Casamance. Lui et l’imam Ratib de Bignona, Bodian. Mais, cela n’intéresse pas tellement la presse. Je ne vous fais pas de critique, mais je vous invite à regarder ce genre de priorité. Je prends un exemple, les jeunes de l’Afp ont produit un document mettant l’accent sur l’endettement massif au Sénégal. J’aurais bien aimé que la presse dise 2000 milliards de dettes, plus 658 milliards de Takkal, si Wade n’est pas là pour rembourser, qui va les rembourser ? C’est une question qui mériterait un débat public. Parce que c’est facile d’emprunter quand on sait qu’on ne sera pas là pour rembourser. C’est pour cela qu’ils empruntent sur le marché financier international à des taux irréels.

Tout ce que vous dites peut être porteur, mais il y a un handicap que certains observateurs attachent souvent à Bennoo. Ceux qui vont porter les conclusions des Assises nationales sont des hommes qui ont déjà servi l’Etat sous Diouf et ils n’ont pas laissé un souvenir extraordinaire aux Sénégalais. En résumé, vous proposez aux Sénégalais de faire du neuf avec du vieux… 

Il faut, à mon avis, dépasser ce débat. Il faut le requalifier. On ne peut pas reconstruire un pays sans recourir à l’expérience de ceux qui savent un Etat et comment construire un pays. Il n’y a pas de génération spontanée en matière de direction d’un Etat. Quand il a été demandé à Napoléon comment il s’organisait pour autant de victoires. Il dit simplement : «Parce que j’essaie d’interpréter le songe de mes soldats et leurs espérances.» Je ne disqualifie personne pour diriger le Sénégal. Si, on doit apprendre ce qui est un Conseil interministériel, une loi organique, une loi de finance, comment on prépare un Conseil des ministres, comment le chef ou ses principaux collaborateurs qui dirigent un pays doivent, dans leur sommeil, trouver des solutions aux problèmes avant de s’endormir… Ça, on ne l’apprend pas dans la rue. Donc, il n’y a pas à prendre du vieux pour faire du neuf. C’est parce que, c’est du vieux qui fait du neuf avec du neuf. Il faut un mélange de ceux qui savent, qui ont le savoir-faire, les connaissances et l’expérience avec ceux qui ont les disponibilités techniques et intellectuelles pour apprendre, conduire dans leur mouvement une démarche d’enrichissement que l’on appelle l’expérience par l’apprentissage. Ce débat-là, il faut que les Sénégalais aient le courage de le mettre sur la table. On ne peut pas diriger un pays si on apprend, étant dans le fauteuil, comment diriger un pays, comment il faut improviser pour régler un problème. Le vieux pour faire du neuf, c’est indispensable. Si on met du neuf pour faire du neuf, c’est la catastrophe parce qu’on apprend. Diriger un Etat se fonde sur l’inspiration d’origine divine sur le savoir-faire et, surtout, sur l’esprit d’équipe.

Est-ce que Tanor et vous n’auriez pas à souffrir de l’image d’héritiers d’Abdou Diouf, de l’ancien système?

Pas du tout. Je suis très fier d’avoir travaillé avec Abdou Diouf parce qu’il était un homme d’Etat. A un moment donné, il a dévié, c’est ce qui l’a fait tomber. Diouf est un homme d’Etat, je ne vais pas le comparer à celui-là auquel vous faites allusion. Parce que c’est un exercice vain. Je vous dis qu’Abdou Diouf est un homme d’Etat qui a fait 19 ans de Présidence, 11 ans de Primature, cela fait 30 ans. Trois décennies à la tête de l’Etat, Abdou Diouf était fatigué tout en étant jeune. Mais Abdou Diouf est un homme d’Etat qui a été formé, construit comme un homme d’Etat qui s’est élevé au niveau le plus élevé pour voir en vue plongeante les intérêts du peuple. Abdou Diouf n’était pas petit et quand je dis qu’il n’était pas petit, cela ne veut pas dire que je pense que quelqu’un est petit.

Que vous inspire sa sortie pour prendre un peu le parti de Karim Wade ?

Je n’ai pas lu l’article, j’ai juste vu le titre. Donc, je n’en connais pas le contenu.

Il a dit que lui, sous Senghor, a eu à diriger un super ministère comme Karim aujourd’hui…

Dans la communication politique au niveau des hommes d’Etat, c’est ce que l’on appelle une élégance. C’est le fait d’exprimer une idée qui n’est pas fausse avec un argumentaire simplifié qui est une argumentation réductrice, qui permet seulement de comprendre la surface des choses et non leur contenu. Ce qu’Abdou Diouf a dit, je considère que c’est une élégance sémantique. Et ça traduit une certaine grandeur, à mon avis, mais il analyse, ce qui est son droit, par rapport à son niveau de perception de cette critique contre Karim Wade. D’autres ont une compréhension contraire, car Abdou Diouf est en France. Mais, c’est une élégance. Est-ce qu’on peut lui interdire d’être élégant ? Pourquoi il est élégant vis-à-vis de Wade et sa famille ? Ça, c’est Diouf qui peut répondre. Moi, je ne le condamne pas.

DjiboKâ a fait récemment une sortie dans nos colonnes pour dire qu’il n’y pas, au sein de Bennoo, un candidat à la candidature qui a les mains propres…

Je ne dirai rien de DjiboKâ ni de ses déclarations, parce que je respecte tous les Sénégalais. Je ne dirai rien de lui.

Est-ce qu’il n’a pas raison ?

C’est aux Sénégalais d’en juger.

Mais vous pouvez vous défendre….

Non. J’avais sorti mon mouchoir pour dire devant tout le peuple sénégalais que ma main est blanche comme mon mouchoir. Encore une fois, j’attends qu’on me démente. Je n’entre pas dans des polémiques à caractère personnel, parce que les urgences du Sénégal doivent éliminer du débat politique ce genre de situation. C’est pour cela que je n’ai rien dit de DjiboKâ et je ne dirai rien d’un autre. C’est au peuple d’en juger.

Le Président Wade vous a récemment accusé d’avoir détourné un bateau de pétrole, ce qui serait à l’origine de votre fortune…

Ma fortune, c’est mon cœur, c’est ma tête. Je bosse énormément, pour régler des conflits, signer des accords de paix en Afrique et dans le monde. C’est mon travail, je suis payé pour cela, parce que Senghor me l’a appris. Je vais vous expliquer : si vous voulez disposer d’un bateau de pétrole qui coûte 25 milliards FCfa, vous voyez d’abord votre banque de premier ordre qui émet une lettre de crédit en direction de l’Etat ou de la société qui va vendre ce pétrole. Sans cet acte-là, il n’y a pas de bateau de pétrole. Nulle part au monde ! La banque émettrice de crédit dit qu’il est irrévocable, transférable et confirmé à la banque concernée. Sans cette lettre, il n’y a pas de bateau de pétrole. C’est à partir de ce moment que la banque du pays ou de la société concerné(e) qui vend le pétrole dit : chargez le bateau. Et le pays vendeur demande à l’acheteur de trouver un armateur qui, lui aussi, demande avant le chargement le contrat de vente et la certification du paiement. Quand le bateau arrive, on le charge à condition que le bateau soit assuré pour le transport du produit, assuré aussi du port de chargement au port de débarquement. Quand le bateau arrive, avant le débarquement, on vérifie si toutes les conditions précitées sont réunies. C’est en ce moment seulement que la raffinerie prend le pétrole. Est-ce qu’on peut détourner un bateau avec tout ce mécanisme ? Comment un tiers ou une banque peut verser 25 milliards pour le détourner et quelqu’un puisse réussir à le détourner ? C’est impossible ! Comment détourner un bateau depuis vingt ans sans que Diouf puis Wade, connaissant sa personnalité, ne m’interpellent ?  Il attend 12 ans après  son élection pour le dire... Il n’est pas possible de détourner un bateau de pétrole. Il n’y a pas de don en matière de pétrole. C’est interdit par la communauté internationale, aucun pays n’a le droit d’offrir le moindre litre de pétrole à un tiers, sinon il est mis au ban ! Il n’a qu’à dire où et quand ce bateau a été détourné. Personne ne peut détourner un bateau de pétrole, à moins d’être un terroriste. Et les terroristes quand ils détournent un bateau, ils n’ont pas un port pour le débarquer parce qu’on les attend. Ce sont des bêtises pour faire du mal.  Si c’était un bateau de pétrole détourné il y a 20 ans, je serais aujourd’hui dans la rue. Comment ce Monsieur-là (Wade) peut-il me laisser avec cette affaire-là, avec tout ce que je dis et fais contre lui et son régime ? Comment voler 25 milliards avec ce gouvernement qui a besoin d’argent, sans que personne ne me réclame le moindre sou ? C’est logique ça ? Mais ce n’est pas possible. Moi, je suis productif, je travaille.

Donc, cette accusation de Wade, c’est du pipeau ?

C’est une volonté de tromper les Sénégalais, comme ils n’ont rien comme moi, ils inventent. La démonstration que je viens faire, c’est technique, parce que c’est mon métier. Comment détourner 25 milliards sans que la banque émettrice du crédit, le pays ou la société qui vous a vendu ce pétrole, la raffinerie ne vous réclament quoi que ce soit ? C’est impossible. Pourquoi le trésor nigérian à qui cet argent était destiné ne réclamerait-il pas son argent ? Pourquoi le Nigeria accepterait de me laisser ses 25 milliards, sans chercher à me poursuivre ? Qu’ils m’amènent en justice !

Dans votre argumentaire depuis le début, on a comme l’impression que vous ne considérez pas Wade comme un de vos prochains adversaires en 2012….

Parce que sa candidature est invalide. Wade n’a pas le droit d’être candidat.

Pourtant on dit que s’il se présente, il a de fortes chances de vous battre, vous de Bennoo….

Si on dit d’un Mamadou Ndiaye qui passe dans la rue que si on le laisse casser la Banque centrale, il sera milliardaire. C’est le raisonnement. Est-ce qu’on doit laisser Mamadou Ndiaye casser la banque centrale? C’est la question. Mais, il ne faut rien exclure. On n’acceptera pas un hold-up qui viole la Constitution du Sénégal. C’est ma position.

Si la candidature de Wade est validée, Bennoo va-t-il boycotter la Présidentielle ?

(Ton ferme) Pas du tout ! Franchement, il n’est pas question de boycotter la présidentielle. Il n’en est pas question. Ce serait de lui faire un trop beau cadeau. Bennoo est très lié avec le peuple. Bennoo n’ose pas boycotter la Présidentielle pour dire à Wade reprend le pouvoir. Non. On se battra dans la rue.

Si par bonheur vous êtes élu président de la République en 2012, allez-vous respecter strictement la période de transition qui a été fixée d’accord partis à Bennoo?

Je ne sais pas si je vivrai jusqu’à la fin des cinq ans, Dieu seul le sait. Mais, je suis un homme qui respecte sa parole. Je respecte ma parole parce qu’elle est sacrée. Je ne la respecterai pas seul, je la respecterai dans un engrenage sacré qui se fonde sur la morale et le sens de ce que nous voulons dans la trajectoire de l’histoire de demain, quand nous aurons rejoint le Seigneur.

Vous ne reviendrez jamais sur cet engagement ?

Je n’ai jamais fait de «Wax Waxet», je me suis jamais dédit, parce que je ne parle pas, j’agis. Un engagement, c’est un engagement. Ceux qui ont fait du «Wax Waxet», on les désigne du doigt et leurs héritiers ou descendants rasent les murs. Que Dieu nous préserve d’être parmi ces gens-là !

Par Sophie Barro & Papa Samba DIARRA



41 Commentaires

  1. Auteur

    Raison

    En Octobre, 2011 (11:06 AM)
    Votez pour ce monsieur si vous voulez qu'on sanctionne tous ceux qui ont pillé les ressources du peuple Sénégalais
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  2. Auteur

    Teus Teuss

    En Octobre, 2011 (11:21 AM)
    wade n'est qu un menteur et un effronté. personne ne croit plus a ses sottises et on commence meme a douter quil est le pére de karim, pour qui sait VIVIANE dans sa jeunesse
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    Auteur

    Aze

    En Octobre, 2011 (11:21 AM)
    va te soigner toi niasse tu es démodé tu seras jamais president continuez a revez rekkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk :cry:  :cry:  :cry:  :cry: 
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    Auteur

    Mbour

    En Octobre, 2011 (11:31 AM)
    Certains savants ont remarqué des changements des traits du visage lors du mensonge. A cet effet, ils ont fait une expérience en photographiant une personne qui disait la vérité et au moment de mentir, des traits spécifiques apparaissent au niveau du visage différents de ceux qui apparaissent en état de vérité. Ces traits sont très rapides et ne sont pas visibles à l’œil nu. Ils ont utilisé la méthode de photographie rapide pour enregistrer ces changements et, ensuite, ils ont fait passer le film lentement et remarqué, ainsi, que les traits du visage changent d’une manière ostensible lors du mensonge.



    Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour





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    • Auteur

      Reply_author

      En Octobre, 2022 (11:45 AM)
      Arrête tu n'es pas sénégalais tu es un troll complotiste tapi à l'ambassade de France. 
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    Auteur

    Patisco

    En Octobre, 2011 (11:32 AM)
    Les savants tentent de découvrir un appareil qui détecte le mensonge en parlant et ce, depuis plus d’un siècle. Cependant, toutes ces tentatives connaissent l’échec parce que les savants n’ont pas pu connaitre le mécanisme du mensonge. Ils ont, alors, essayé tous genres de tests sur l’homme afin de trouver un appareil qui détecte le mensonge et l’utiliser lors des enquêtes avec les criminels.

    De maintes expériences ont été faites dans ce cadre, et les résultats en ont été la découverte de trois meilleures méthodes pour détecter le mensonge.

    1. La méthode visuelle ;

    2. La méthode auditive ; et

    3. La méthode magnétique.

    Vous serez peut-être étonné, cher lecteur, si on vous dit que le Coran avait ostensiblement parlé de ces trois méthodes



    Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour





     :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla: 
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    Auteur

    Ndiaganiao

    En Octobre, 2011 (11:32 AM)
    Certains savants se sont penchés sur la voix humaine ! Ils ont enregistré la voix d’une personne qui disait la vérité, et au moment de mentir, les vibrations vocales issues changent. Cela veut dire que les vibrations vocales enregistrées par l’appareil ont deux formes : (i) état de vérité, (ii) état de mensonge dont la différence était clairement apparente.



    Les savants confirment que chaque personne a sa propre empreinte de voix, et sa propre empreinte d’œil. Gloire à Allah, lors du mensonge l’œil, la voix et le corps explicite la personne. Nonobstant et à cause de la rapidité de ces changements, on en ne peut voir que peu, ou rien très souvent. Quant aux appareils inventés par les savants, ils peuvent clairement montrer ces changements.



    Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour





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    Auteur

    Cherifa

    En Octobre, 2011 (11:38 AM)
    inutile de chercher un candidat de l'unité car vous ne disposez pas d'un candidat crédible et capable de battre le président wade. dans cette opposition chaque leader parle pour son propre intérêt mais pas l'intérêt du peuple

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    Auteur

    Fugo

    En Octobre, 2011 (11:39 AM)
    sans parti pris je rouve le discours cohérent
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    Auteur

    Addos

    En Octobre, 2011 (11:40 AM)
    MOI JE VOTE POUR NIASSE ENFIN KE LA CRISE ENERGITIQUE SOIS ABOLIE AU SENEGAL ? SONEU NAGNOU
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    Auteur

    Zeum

    En Octobre, 2011 (11:41 AM)
    VIVE LE PS

    Au nom de quelle logique les socialistes ne seraient- ils pas crédibles pour les élections présidentielles de 2012 ?

    Pourquoi devraient-ils avoir honte de crier haut et fort leur soutien à Ousmane Tanor Dieng ?

    Au nom de quelle logique, les républicains (USA) ne mériteraient-ils pas de briguer la maison blanche, après avoir passé quelques années dans l’opposition ?

    Au nom de quel crime Tanor devrait demander pardon au peuple sénégalais ?

    Tanor a-t-il couvert un génocide ?

    Autant de questions se bousculent dans ma tête quand j’écoute le raisonnement de certains compatriotes.

    Arrêtons ce discours sans fondement qui ternie l’image de la démocratie sénégalaise.

    Au nom de quelle logique, les membres d’une famille devraient ils être condamnés d’un crime commis par le père.



    Qu’en ait-il de la responsabilité de Tanor sur les 40 ans du Ps ?

    Juste un rappel, quand Senghor prenait le pouvoir en 1960 ; Tanor avait 13 ans (née le 2 janvier 1947). Et quand Abdou Diouf prenait le pouvoir il n’en avait que 34 !!!



    François hollande, qui est aujourd’hui le favori des sondages pour les élections présidentielles de 2012 en France, n’était-il pas dans le gouvernement de Mitterrand? La réponse est oui !

    Mais doit il porter à lui seul, le fardeau des erreurs commises sous le régime de Mitterrand ?

    Parmi tous les présidentiables, (Tanor, Niasse, Idy, Macky, …) qui d’entre eux n’a pas été dans le gouvernement ces 10 dernières années ? C’est Tanor !!!



    En 2000, le Sénégal a connu le summum de la transhumance. A l’époque où les milliards pleuvaient de partout ; Tanor est resté, reprenant un parti en lambeaux et construisant une opposition républicaine.

    Dire qu’en 40 ans le PS n’a rien foutu, c’est comme dire qu’Abdoulaye Wade n’a rien fait en 11 ans de règne.

    Cher concitoyen, un peu d’objectivité dans votre analyse !!!



    Comme des milliers de jeunes, qui ont voté contre le Ps en 2000 et qui sont aujourd’hui militants du parti socialiste, je pense que le Ps a été sanctionné en 2000 et il a purgé sa peine. Comment ?

    Par une introspection des erreurs commises, plus d’humilité, plus de méthodes dans l’approche et la gestion de la chose publique.



    En capitalisant 40 ans d’exercice de pouvoir, et plus de 10 ans d’opposition, le Parti socialiste est le parti le plus structuré, et le mieux outillé en ressources humaines pour gérer le Sénégal.

    A ceux qui crient leurs désarrois, en réclamant une alternance générationnelle, descendez dans l’arène politique au lieu d’être spectateur de votre propre vie.



    Car c’est vraiment désolant ce qui passe avec 170 partis politiques et 30 en instance de validation. Au lieu de créer des partis politiques ou mouvements citoyens à tout vent, venez-vous battre à l’intérieur d’un grand parti structuré et démocratique.



    L’idéal serait d’avoir 2 ou 3 grands pôles politiques au Sénégal et c’est uniquement comme çà qu’on aura un vrai débat de fond et non de personnes.



    Cher Citoyens, Osons le PS, Osons Benno siggil Sénégal, Osons Ousmane Tanor Dieng.



    Vive le Sénégal !!!!!! vive la république !!!!!!
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    Auteur

    Siga Diouf

    En Octobre, 2011 (11:47 AM)
    Niass si vous dites que c'est de simples accusations que le président a faites en parlant du détournement du bateau de pétrole il faut dire aux sénégalais comment tu t'es enrichi. On dit que vous êtes un multi milliardaire d'où viens cette richesse si on sait que vous l'avait pas héritée
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    Auteur

    Rama

    En Octobre, 2011 (11:51 AM)
    nous savons déjà que l'opposition n'a pas un candidat crédible et un candidat qui n'est pas mêlé aux scandales financiers, le peuple n'est plus dupé et à quatre mois des élections aucun programme lisible ni de proposition leur seul discours la candidature de wade qu'elle juge anticonstitutionnelle
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    Auteur

    Siga Diouf

    En Octobre, 2011 (11:52 AM)
    La seule préoccupation de Niass c'est d'être le candidat de bennoo aux prochaines élections de 2012. Mais c'est sans compter avec la détermination de Tanor qui ne lui fera pas de cadeau
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    Auteur

    Rooney

    En Octobre, 2011 (11:53 AM)
    Franchement pourquoi les partisans de ce macaque moribond de wax waxeet wade sont tout sauf intelligents?



    vous n'avez meme pas l'intelligence minimum pour tricher tellement vous etes betes,con.



    Chaque jour monsieur l'usurpateur post 3 comentaires d'affilé le meme instant sous les pseudonyme de "mbour,patisco,ndiaganio et machin".



    Franchement c'est pas intelligent monsieur au moins attends une intervalle d'au moins 10mn.



    Et puis rien qu'en lisant les post c'est le meme vocabulaire.



    MBOUR=PATISCO=NDIAGANIO et t'es vraiment boucé et con mon cher on dirai L'ELEVE DUCOBU LE CANCRE dans picsou mag wala Moussa ndiaye eqipe national :down:  :down:  :down:  :down: 
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    Auteur

    Siga Diouf

    En Octobre, 2011 (11:59 AM)
    Même si Niass essaie de redorer son blason il n'y parviendra pas. Les sénégalais n'oublieront jamais le rôle qu'il a joué quand il était au PS. Toutes ses malversations sont restés dans leur tête. Il ne pourra jamais être le dirigeant de ce pays
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    Auteur

    Néné

    En Octobre, 2011 (12:08 PM)
    l'opposition n'a pas de vie présidentielle, chaque membre veut être président ce qui est impossible et elle rassemble 38 candidats et incapable de nous proposer un candidat, le peuple ne le confiera pas notre cher sénégal
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    Auteur

    Ngagne__

    En Octobre, 2011 (12:22 PM)
    Merci M. NIASSE.

    Un vrai cours magistral d'économie et de politique.

    Cet homme connait le Sénégal et maîtrise la gestion d'un Etat.

    Il mérite de diriger le Sénégal.

     :sn: 
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    Auteur

    Toot Sauf Tanor !!!

    En Octobre, 2011 (12:27 PM)
    s8 pas avec wade , mais nak le ps doit purger sa peine , alors trop top pour lorgner le pouvoir, les sequelles de leur regimes sont tjrs là , et puis notre destinée ne doit pas etre entre les mains de ce "woyoff guégno" de tanor qui à 3 femmes , je me rapelle de ses malettes remplies d'argent en 2000 , on est pas dupe .
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    Auteur

    Fatou Thioro

    En Octobre, 2011 (13:10 PM)
    niass doit repondre sur l accusation du detournement du bateau de petrole qu il a fait. lolou moy wax dj
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    Auteur

    Niasse

    En Octobre, 2011 (13:33 PM)
    "Je ne vais pas être méchant, je ne le suis jamais d’ailleurs..."

    Sauf bien sure quand j'ai gifle Djibo devant Abdou parce que j'etais jaloux...
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    Auteur

    Biopremier

    En Octobre, 2011 (13:42 PM)
    Tous les sénégalais le savent, le Nigéria, devenu producteur de pétrole, a voulu alléger la note aux autres états de la sous-région. Ainsi, il octroyait à chaque pays d'Afrique de l'Ouest une part, symbolique certes mais très signifcative pour l'économie d’antan des états de la Cedeao. Il s'agit là très évidemment d'un don,donc monsieur Niass ne dit pas la vérité. S'il a certes bénéficié de complicité ici comme au Nigéria, il demeure vrai qu'il est le principal bénéficiaire de ce vol. Même ton faciès, le ton que tu utilise, dubitatif et coléreux, les "explications techniques" démontrent à souhait que tu ne détient pas la vérité. TU N'AS JAMAIS AIME LE SENEGAL!!!!!!!
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    Auteur

    Cléopâtre

    En Octobre, 2011 (14:05 PM)
    Moustapha Niasse était dans le parti socialiste et on sait très bien que ces socialistes ont des dossiers compromettants ; Wade a voulu les classer mais il se trouve que ses gens ne méritent aucune clémence venant de Wade après toutes ses ruses pour le déstabiliser ; Wade va les rendre leur monnaie de la pièce même si ce n’est pas de ces habitudes

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    Auteur

    Cléopâtre

    En Octobre, 2011 (14:17 PM)
    Il doit aussi répondre d’où il a eu sa fortune , il doit rendre compte pour clarifier les choses obscures , les non-dit pour de bon ; il traite Wade de tous les noms alors qu'il a fait pire que lui et fait parti des principaux responsables qui ont rendu dans une situation désastreuse parce qu'ils ont haussé nos dettes pour leur propre besoins

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    Auteur

    Cléopâtre

    En Octobre, 2011 (14:20 PM)
    Que justice soit faite, toute faute commise doit sanctionnée ; Niasse doit être audité pour qu'il extériorise tout, il est trop facile de bouffer les deniers publics sans subir de châtiment ; Wade a bien fait de tirer cet affaire au clair. "Do sène morom" , qu’importe les manigances tu t'en sort toujours victorieux
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    Auteur

    Cléopâtre

    En Octobre, 2011 (14:26 PM)
    En plus de son casier, Niasse n'a pas les atouts pour diriger ce pays ,car il est un chaud cœur , il s'énerve vite ; il n'est pas l'idéal recherché alors que Wade est tolérant , serein et ne s’attarde pas sur des futilités ; il réfléchie comme un vrai leader
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    Auteur

    Cléopâtre

    En Octobre, 2011 (14:34 PM)
    CVous verrez que tous ceux pointent du doigt à Wade vont ramper devant lui après sa réélection pour excuser de leur vil comportement car ce qui est sur sa candidature sera validée
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    Auteur

    La Princesse

    En Octobre, 2011 (14:38 PM)
    Moustapha niasse mieux vaut te taire car il sera très difficile pour nier ça parce que tu ne trouveras aucune preuve pour justifier ta richesse si ce n'est par le détournement du bateau de pétrole
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    Auteur

    La Princesse

    En Octobre, 2011 (14:43 PM)
    Niasse dites nous avec quel argent tu comptes financer la campagne de Benno qui risque de devenir tassaro à cause de votre rivalité de leadership, c'est bien avec l'argent que tu as gagné en détournant le bateau de pétrole qui est la preuve de ta richesse aujourd'hui
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    Auteur

    Cléopâtre

    En Octobre, 2011 (14:43 PM)
    Niasse a duré dans la politique mais ça ne lui a pas permis d'avoir une conduite d'un chef pour pouvoir conduire la barque de Benno en plus de cela il doit faire une rétrospection sur son passé avant d'indexer Wade car lui au moins a fait de choses gigantesques dans ce Pays.
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    Auteur

    La Princesse

    En Octobre, 2011 (14:45 PM)
    Niasse si tu veux vraiment nier ce que Wade a dit donnes nous des explications sur la source de ta richesse de manière subite sinon tu ne pourras convaincre personne en racontant des bêtises
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    Auteur

    Perle

    En Octobre, 2011 (14:48 PM)
    Niasse ce qui est mieux pour toi c'est de te taire pour ne pas te ridiculiser car tu ne peux pas nier cette information tous les sénégalais sont au courant de ton détournement du bateau de pétrole Wade n'a fait que rafraichir la mémoire des sénégalais donc n'y avance pas trop
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    Auteur

    Mere Fifi

    En Octobre, 2011 (14:52 PM)
    VOUS N ETES QUE DES IDIOTS SI VOUS NE VOULEZ PAS DE NIASSE C VOTRE PROBLEME IL PEUT REMETTRE LE SENEGAL SUR LES RAILS MAIS COMME LE SENEGALAIS DAFFA AGNANE BAY AGNANé BOPPAM DE LA CHANCE DE NOTRE VIE NIASSE SAISISSONS LA!!!!! niasse peut nous apporter beaucoup
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    Auteur

    Perle

    En Octobre, 2011 (14:52 PM)
    Celui qui raconte des bêtises c'est bien Moustapha niasse tu oses nier que tu as détourné le bateau de pétrole qui est aujourd'hui le fruit de ta richesse sinon dis nous par où tu es passé pour devenir si riche en si peu de temps, si Diouf et Wade n'ont rien dit depuis lors c'est parce que ils ont eu pitié de toi pour ne pas aggraver ta maladie en prison
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    Auteur

    Cléopâtre

    En Octobre, 2011 (14:53 PM)
    Niasse est un parasite il ne vit qu'aux dépend des indigènes comme presque la majeure partie de sa famille ; y'a Ameth Khalifa Niasse qui a plusieurs fois bouffé l'argent des pèlerins ; c’est horrible.
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    Auteur

    Cléopâtre

    En Octobre, 2011 (15:07 PM)
    Vous n'avez encore rien vu, Wade vous regarde de loin , il sait ce qui va se passer , car ce parti AFP est composé de sauvages et barbares ils n'ont aucune créativité et aucune rentabilité pour le pays s ; contrairement à Wade qui est un génie créateur et un sage qui ne se préoccupe que pour le pays
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    Auteur

    Peuls,

    En Octobre, 2011 (15:34 PM)
    Très honorable Moustapha NIASSE, soyez en paix! Les dignes & nobles Sénégalais-es sont avec vous dans cette indigne attaque de l'indigne-ingrat-menteur-falsificateur-haineux-jaloux-envieux-corrompu-corrupteur-voleur-violeur-violent-raciste-méchant wade! Au Sénégal actuellement dans les désastres, sauf certains-es attachent une mesquine importance aux infects crachats de l'indigne wade. Très honorable Moustapha NIASSE occupez-vous plutôt à trouver des voies idoines pour contribuer à sortir le pauvre Sénégal des catastrophes catastrophiques de l'indigne wade. PEULS.
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    Auteur

    Voali414

    En Octobre, 2011 (15:41 PM)
    DONC C’EST DE LA DIFFAMATION ?

    Monsieur Niasse, si ce que vous dites est vrai, vous ne pouvez pas en rester là. En gros vous dites que le président fait de la diffamation à votre égard. Sa position ne l’y autorise pas. Vous avez le devoir
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    Auteur

    Volai414

    En Octobre, 2011 (15:42 PM)
    DONC C’EST DE LA DIFFAMATION ?

    Monsieur Niasse, si ce que vous dites est vrai, vous ne pouvez pas en rester là. En gros vous dites que le président fait de la diffamation à votre égard. Sa position ne l’y autorise pas. Vous avez le devoir de le faire rappeler à l’ordre par la justice. Evidemment, cela suppose que vous disiez la vérité.

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    Auteur

    Alpha 1

    En Octobre, 2011 (17:58 PM)
    Il n'a pas détourné un bateau de pétrole, mais 3.

    Les noms des bateaux : Exxon Valdès, le Titanic et le Diola.

     :up: 
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    Auteur

    Rone66

    En Octobre, 2011 (22:29 PM)
    Si les bourdes des hommes politiques ont cette envergure-là, c’est dû en grande partie à la popularité de ces derniers. En effet, combien sont-ils ces hommes qui commettent des erreurs et des actes immoraux sans pour autant être inquiétés ?
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    Auteur

    Lyss

    En Octobre, 2011 (22:31 PM)
    Wade ne répond à ses gens déloyaux qu'avec la bienfaisance, l’action et l'ambition

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