Le coordonnateur de la « Convergence socialiste » Barthélémy Dias, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le lundi 14 août dernier. Il est poursuivi pour outrage à magistrat et diffusion de fausses nouvelles. Il comparaîtra demain, jeudi 17 août devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Barthélemy Dias, a subi le même sort que son père Jean Paul Dias,par ailleurs leader du Bloc des centristes gaindé (Bcg). Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le lundi 14 août dernier par le substitut du procureur qui a mis son père en prison. Le coordonnateur de « Convergence socialiste » s’est vu notifié deux chefs d’inculpation : « diffusion de fausses nouvelles » et « outrage à magistrat ». Il comparaîtra devant le juge le 17 août au tribunal des flagrants délits de Dakar. Convoqué par la Dic le samedi 12 août dernier, Barthélémy Dias a été gardé à vue au commissariat du port. Tel un pressentiment M. Dias fils avait lancé mercredi dernier face à la presse devant la Direction de la police judiciaire « dans ce Sénégal la meilleure chose qui peut nous arriver à mon père et moi : c’est d’aller en prison ».
Le chargé de la communication du Parti socialiste (Ps), Abdoulaye Wilane est longuement revenu sur les propos qui ont valu à Jean Paul Dias la prison. « En tout cas, moi je n'aurais jamais dit ce que Jean-Paul Dias a dit. Je n'aurais jamais dit que si vous touchez à un tel ou à un tel autre, je vous tue », a-t-il déclaré dans un entretien avec nos confrères de Walf Grand place. Il a ensuite mis en garde les politiciens « quand on dit des choses en politique, il faut être en mesure d'en répondre. Etre homme politique ne donne pas tous les droits » . et M. Wilane d’ajouter « en tout cas, moi je n'aurais jamais dit ce que Jean-Paul Dias a dit. Je n'aurais jamais dit que si vous touchez à un tel ou à un tel autre, je vous tue ». Toutefois le chargé de la communication se dit « indigné » et déplore ce qu’il qualifie « d’ acharnement du pouvoir et de la DIC (Division des investigations criminelles) » sur la famille Dias. Selon lui « rien ne justifie la violence et la charge avec lesquelles on est allé cueillir Jean-Paul Dias au point que l'intimité de sa maison en est violée ».Il a ainsi affirmé dans la foulée « Barthélemy Dias est des nôtres, nous le défendrons qu'il ait tort ou raison, qu'on soit d'accord avec son style ou pas, il a le tempérament qui cadre avec son âge. »
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