Extrait de sa cellule de prison ce mercredi pour être inculpé de troubles à l’ordre public entre autres accusations, l’opposant gambien Ousainou Darboe, leader du United democratic party (UDP), a encore été présenté à un juge de la Haute cour de Banjul ce jeudi matin. Une occasion pour Ousainou Darboe de refuser pour une seconde fois une nouvelle offre de libération conditionnelle, note “Enquête”.
Ousainou Darboe a exigé que Solo Sandeng, mort ou vivant, soit remis à sa famille. Il a aussi exigé que Fatoumata Jawara et Nogoi Njie, ainsi que toutes les personnes arrêtées lors des manifestations organisées par son parti les 14 et 16 avril dernier, soient d’abord libérées avant qu’il n’accepte une quelconque offre du juge. Une requête qui a naturellement été rejetée par la juge de la Haute cour de Banjul.
Seulement, le très perspicace magistrat a refait la même offre de liberté conditionnelle à Fanta Darboe, la fille d’Ousainou Darboe, arrêtée samedi dernier en même temps que son père. Fanta Darboe qui est aussi une citoyenne américaine a rejeté l’offre préférant s’aligner sur la position de fermeté de son père, note le journal.
Dans une ambiance surchauffée marquée par la présence massive des militants de l’UDP bloqués à l’entrée du tribunal par des forces de sécurité armés jusqu’aux dents, la date lundi 25 avril prochain a été retenue pour une première audience d’Ousainou Darboe. A souligner que très peu de gens ont été autorisés dans la salle d’audience. Des diplomates accrédités à Banjul ont envoyé des représentants pour observer le déroulement des procédures.
13 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (07:49 AM)Anonyme Vrais
En Avril, 2016 (08:12 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (08:19 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (08:21 AM)par une folie personnel.
C'est la fin pour lui je pense
Badji
En Avril, 2016 (08:38 AM)Goor
En Avril, 2016 (09:07 AM)Mbidou
En Avril, 2016 (09:29 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (09:38 AM)Ousseynou avocat depuis 40 ans est le fils de Noumoucounda Darboe opposant de Daouda Diawara bien avant yaya diame. Pour vos infos ce sont les gambiens en 1995 qui ont creer le parti UDP et appeler Ousseynou pour le diriger.
Anonyme
En Avril, 2016 (10:01 AM)Lamin Ceesay
En Avril, 2016 (10:56 AM)Alfaris
En Avril, 2016 (11:08 AM)Since taking power in a bloodless coup in 1994, Yahya Jammeh has presided over the worst dictatorship you’ve never heard of. The eccentric Gambian president, who performs ritual exorcisms and claims to heal everything from AIDS to infertility with herbal remedies, rules his tiny West African nation through a mix of superstition and fear. State-sanctioned torture, enforced disappearances, and arbitrary executions — these are just a few of the favored tactics employed by his notorious security and intelligence services.
Elsewhere in Africa, rights advocates have increasingly lamented a plague of “third-termism” as more and more leaders move to scrap constitutional limits in order to remain in power. But in Gambia, Jammeh will probably cruise to a fifth five-year term in elections scheduled for December. That is, of course, unless the unprecedented wave of protests that began last week boil over into a full-fledged popular revolt.
Tensions have been slowly building in Gambia for years, not least because of the repressive security environment, widespread corruption, chronic food shortages, and terribly mismanaged economy. (
Gambia ranks dead last in West Africa in terms of GDP per capita, the only country to experience a decline since 1994.) But Jammeh has mostly succeeded in keeping discontent in check, in part because of Gambia’s Indemnity Law — signed by the president in 2001 — occasioned by an incident the previous year in which security forces opened fire on a group of student protesters. In total, 14 people were murdered in broad daylight. The new law gave the president sweeping powers to prevent security forces from being prosecuted for quelling “unlawful assembly.”
Anonyme
En Avril, 2016 (13:34 PM)Anonymeanonyme
En Avril, 2016 (19:07 PM)eternel sur terre.
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