Alassane Dramane Ouattara, Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la République de Côte d’Ivoire, a engagé vendredi ses pairs africains à maintenir les "décisions concrètes initiées" par l’instance régionale en vue d’un règlement approprié des crises au Mali et en Guinée Bissau.
M. Ouattara a fait cette déclaration en accueillant les chefs d’Etat membres de la Cedeao dans la grande salle de la Fondation Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, à l’occasion de l’ouverture, vendredi à Yamoussoukro (Côte d'Ivoire), du 41éme Sommet ordinaire de la Cedeao.
‘’Grâce à une position de fermeté alliée à une volonté de dialogue, nous sommes parvenus à instaurer le retour de l’ordre constitutionnel dans ces deux pays’’, s'est félicité le Président Ouattara qui s’est adressé à ses pairs dont neuf ont fait le déplacement, dans une salle archi-comble de plus de 4000 places.
Ainsi, il a engagé la communauté à entreprendre, conformément à des feuilles de route précises, des processus de transition politique de 12 mois au terme desquels des élections présidentielles transparentes et inclusives devront être organisées dans ces deux pays.
Le président Ouattara a rappelé que les pays membres de la Cedeao ont consacré à la situation au Mali et en Guinée-Bissau cinq sessions extraordinaires au niveau de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, deux sessions de médiation et de sécurité assorties de missions de médiation sur le terrain et plusieurs réunions d’urgence du Comité des Chefs d’Etat major de la Cedeao pour la mise en alerte de la Force en attente.
L’examen du rapport du président de la Commission et des médiateurs dans les deux crises devrait permettre à la session d’évaluer l’évolution du processus de transition au Mali et en Guinée-Bissau afin de prendre d’autres initiatives pour éviter un enlisement de la situation, notamment au Mali.
Les recommandations des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO sur la situation des forces de l’instance régionale, devraient aider la communauté à mener des discussions avec l’Union africaine, dans le cadre d’une opération internationale de sécurisation et de soutien à la paix au Nord du Mali, sous le mandat des Nations Unies.
La rencontre des chefs d’état-major de la Cedeao à Abidjan, en début juin, a décidé de l’envoi de près de 3.300 hommes au Mali pour déloger les rebelles touareg et les islamistes d’Ansar Dine qui occupent le Nord du pays depuis mars. La Cedeao, qui a sollicité l’Onu, attend une résolution de son Conseil de sécurité avant tout déploiement de son contingent.
Le 41ème sommet qui sera clôturé dans l’après-midi sera sanctionné par un communiqué final avec la signature des actes et décisions de la communauté et l’annonce de la date et du lieu de la 42ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao.
Arrivé jeudi en début de soirée à Yamoussokro où il a été accueilli par Alassane Dramane Ouattara, le Président du Sénégal, Macky Sall prend part au sommet avec ses homologues du Bénin, du Libéria, du Burkina Faso, du Bénin, du Cap-Vert, de la Guinée et du Togo. Le Premier ministre du Mali, Cheikh Modibo Diarra représente son pays à ce sommet.
6 Commentaires
J Aime Mon Pays La Casamance
En Juin, 2012 (16:12 PM)Kloyti
En Juin, 2012 (16:17 PM)N'importe Quoi !
En Juin, 2012 (19:43 PM)Ado est entrain de noyer le poisson !
Frères et soeurs Ivoiriens votre Président est nul ! l'Afrique de l'Ouest a actuellement un Président qui ne vaut rien. Si vous doutez des mes mots imaginez que votre maison soit en feu est-ce que vous aimeriez que ceux qui peuvent agir imitent ADO........
Abdellahi Ba
En Juin, 2012 (14:18 PM)je suis très inquiet . mais bonne chance
L'afrique Digne
En Juin, 2012 (17:27 PM)"Je vois et j'entends des chefs d'Etat rire et se moquer de moi parce que je suis aux prises avec des puissances étrangères. Et ils se disent que ca ne les regardent pas. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que c'est comme ça que les colons ont réussi à pénétrer l'Afrique. D'abord ils se sont attaqués à une tribu et la tribu d'à côté disait, ce n'est pas notre affaire. Mais après, les colons sont passés aux autres tribus et c'est là qu'ils ont commencé à comprendre mais c'était déjà trop tard". LAURENT KOUDOU GBAGBO
Diallo Mohamed
En Juillet, 2012 (10:50 AM)Participer à la Discussion