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Politique

Ould VALL répond à KHADAFI : ‘Nous n’avons de leçons à recevoir de personne’

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Ould VALL répond à KHADAFI : ‘Nous n’avons de leçons à recevoir de personne’
A quelques jours de la remise du pouvoir aux civils, le président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (Cmjd), Ely Mohamed Ould Vall nous a expliqué comment il a réussi le processus démocratique entrepris depuis le 3 août 2005, date de sa prise de pouvoir. Il revient, dans l'entretien qu'il nous a accordé, sur les réformes qui ont permis à la Mauritanie de se hisser au rang des pays démocratiques. Entretien.

Wal Fadjri : Pensez-vous avoir rempli votre mission après avoir mené à terme le processus démocratique en Mauritanie ?

Ely Mohamed Ould Vall : J’ai tout fait pour qu’elle soit remplie de la meilleure façon possible. Le mérite revient aussi au peuple mauritanien parce que, quelles que soient leur fonction et leur situation, tous ont contribué de façon positive à ce processus. Que ce soit le Conseil militaire, le gouvernement de transition ou toutes les institutions qui ont été mises sur pied pour aider à gérer le processus. Que ce soit les observateurs internationaux ou mauritaniens indépendants ou les membres de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la presse (Hapa), que ce soit les citoyens mauritaniens ou les partis politiques, tous ont contribué largement à ce processus. Ce qui nous a facilité la tâche et, aujourd’hui, nous ne pouvons que nous féliciter de tout cela. En tant que président de la République, je tiens à les remercier et à leur rendre hommage en disant qu’ils ont compris et ils ont réussi. Ce qui est important.

Wal Fadjri : Dans quel secteur, votre gouvernement a-t-il le plus concentré son action ?

Ely Mohamed Ould Vall Il faut bien comprendre que le travail qui a été fait pendant cette période, n’est pas tout simplement politique. Malheureusemennt, on a tendance à privilégier et à ne mettre en exergue que le processus politique. En fait, cela n’est qu’un volet du processus entamé depuis le 3 août et qui s'est déroulé pendant les dix-neuf mois qui viennent de s’écouler. Parallèlement au processus politique, il a été entamé plusieurs autres actions qui n’étaient destinées qu’à préparer ce pays à devenir un Etat bien assis sur l’ensemble de ses fondements (politique, économique, moral et sur le plan de la justice). C’est ainsi que des actions ont été menées dans plusieurs secteurs par le gouvernement pour la consolidation, la moralisation et la refondation de l’Etat mauritanien. Nous nous sommes ainsi attelés à la reconstruction et à la consolidation de la justice. Nous avons voulu fonder une vraie justice en qui l’ensemble de notre peuple peut avoir confiance et qui doit gérer aussi bien les relations entre les citoyens de l’intérieur de notre pays que l’ensemble des personnes qui peuvent avoir affaire avec notre pays. Et le travail a été fait sur tous les plans. Pendant toute cette période, nous avons essayé de crédibiliser la bonne gouvernance en tant que justice de tous les jours. L’administration mauritanienne se devait de gérer la chose publique au profit de tous les Mauritaniens et de la façon la plus conforme à la moralité et à la déontologie d’un pays de droit. Nous nous sommes aussi attaqués à l’assainissement économique de notre pays et, sur ce plan, beaucoup de choses ont été faites. Ainsi, nous avons assaini totalement notre monnaie. Elle est aujourd’hui très solide et forte. Nous avons, en outre, entièrement réformé le système de la Banque centrale. Nous en avons fait une banque indépendante, dotée d'organes indépendants qui décident de notre politique monétaire et économique en toute quiétude. Nous avons aussi réformé les autres aspects de notre économie. C'est ainsi que nous avons réussi à assainir les relations avec la Banque mondiale et le Fmi qui viennent de reconnaître que notre situation est conforme à toutes les normes de gestion d’un Etat moderne. Selon leur propre déclaration faite il y a seulement deux semaines, elle est viable et correctement gérée. Nous avons également réussi à épurer tous les dossiers qui étaient en litige avec eux et notre pays a bénéficié de la remise de la dette qui a été de l’ordre de 850 millions de dollars. Et aujourd’hui nous sommes entrés dans un autre programme qui va apporter à la Mauritanie d’autres ressources avec une assistance technique. D'un autre côté, toutes les sociétés qui battaient de l’aile, sont dans une situation économique viable et commencent à travailler normalement. En fait, tous les soubassements de notre pays ont été refondés. Par conséquent, nous pensons qu'à l’issue des élections, nos successeurs trouveront un Etat assis parce que le plus gros des problèmes a été résolu. Il faut noter que l’ensemble des financements des grands projets a été bouclé et ces projets vont démarrer dans les semaines ou mois à venir. Il s’agit de l’alimentation en eau de Nouakchott et des centrales électriques de la capitale et de Nouadhibou.. Ce dernier projet permettra à la société chargée de l'électricité de produire quatre ou cinq fois sa capacité actuelle. On peut dire que notre pays est en train de démarrer économiquement sur des bases solides, sûres, avec un Etat assaini et moralisé et des institutions démocratiquement élues.

Wal Fadjri : Même après avoir assaini l’économie, l’on constate que la vie coûte cher...

Ely Mohamed Ould Vall Le coût de la vie est trop cher par rapport à quoi ? Si c’est par rapport à la période, je vous invite à faire une comparaison. En une année, nous avons doublé le salaire de tous les fonctionnaires qui étaient dans une situation de misère totale. Et nous avons augmenté les indemnités de toutes les grandes fonctions. Nous avons ainsi essayé de donner aux citoyens mauritaniens la possibilité de servir l’Etat dans l’honnêteté la plus absolue. Parce que payer des salaires de misère aux fonctionnaires, c'est laisser la porte ouverte à la corruption. C’est pourquoi nous avons voulu inverser les tendances en doublant les salaires de tous les fonctionnaires. En outre, l’un des éléments les plus importants dans la vie d’un pays, c'est sa monnaie. Notre monnaie, au moment où nous sommes venus, valait 430 euros. Aujourd’hui, le taux de change est important. Mieux, sur le marché noir, le taux est inférieur au taux officiel. Ceci veut dire que nous n’avons pas de déficit de monnaies étrangères ou de devises. Et puis, nous ne sommes plus astreint à des contraintes de transfert. L’ensemble de nos besoins sont couverts. Faisant que tout le monde peut acheter et vendre en faisant des transferts à sa guise. Ceci a une influence énorme sur la vie. Il est toutefois vrai qu’il y a renchérissement sur certains produits sur le marché. Mais, aussi bien pour le pétrole que le gas-oil, nous avons procédé à quatre diminutions parce que nous avons appliqué la vérité des prix. L’autre chose est qu’il y a des produits que nous importons. Et là, tout le monde subit le phénomène de la flambée de leur prix qui évolue sur le marché international. Quand le prix du sucre sur le marché international augmente, nous n’y pouvons rien. Les commerçants le répercutent sur le marché. Mais, c’est ponctuel. C’est valable pour le riz et les denrées essentielles. Cela est tout à fait indépendant de notre propre volonté. Ce sont des choses que tout le monde subit. Cela n’est pas dû à des contingences économiques, ni politiques du pays.

Wal Fadjri : Sur le plan diplomatique, vous avez raffermi vos relations avec le Fmi et la Banque mondiale, mais aussi avec ses voisins. Peut-on dire que la Mauritanie est devenue plus ouverte ?

Ely Mohamed Ould Vall Incontestablement, notre pays entretient aujourd’hui des relations apaisées. Nos relations avec les pays frontaliers comme le Sénégal, le Maroc, etc., sont constructives, amicales. Parce que nous considérons que cela est fondamental. Je vous renvoie à cet effet à la sagesse africaine qui dit que si la case du voisin brûle, vous êtes assurés que la vôtre va prendre feu. Et nous tenons à l’application de cette sagesse. Nous pensons que la paix avec nos voisins immédiats est aussi profitable à notre pays qu’à eux-mêmes. C'est sur cette lancée que nous menons notre diplomatie d’autant plus que nous n’avons pas de problèmes, Dieu merci, avec ceux qui nous environnent. Il s’agit de deux peuples qui partagent énormément de choses. Nos peuples sont communs. L’interpénétration humaine fait que nous n’avons pas de raisons de ne pas nous unir. Je disais une fois à Monsieur le Président Wade que nous avons une grande chance d’avoir des relations très profondes entre nos peuples. Nous avons la responsabilité la plus impérieuse de renforcer nos relations. Il en est de même pour nos amis maliens et de tous les pays frontaliers.

Wal Fadjri : Récemment, le colonel Khadafi a fait une sortie que le pouvoir mauritanien juge malencontreuse...

Ely Mohamed Ould Vall La Mauritanie a d’excellentes relations avec tous les pays d’Afrique. Le fait qu’elle ne soit pas membre de la Cedeao n’est pas un handicap. Elle fait partie d’une quinzaine d’organisations africaines. Elle est membre de l’Omvs qui est l’une des organisations les plus élaborées, les plus réussies de toutes les organisations africaines. Nous faisons partie du Cils et d’autres organisations. Pour ce qui est du Maghreb, les relations sont excellentes. Qu’une organisation par ici ou par là ait des difficultés par rapport aux ambitions premières qui ont présidé à sa création, cela se conçoit, mais il faut avoir confiance en l’avenir. S’agissant des jugements que l’on porte sur la Mauritanie par ci et par là, je ne voudrais pas particulariser. Mais la Mauritanie a toujours été une nation libre, indépendante et qui n’a jamais demandé l’avis de qui que ce soit quand il s'agit prendre une position politique ou une décision politique chez elle. Pour nous, ce qui est le plus important, c’est ce que nous avons voulu pour nous, la voie politique que nous nous sommes tracée. Quant à notre relation pour tel ou pour tel autre pays, je voudrais répéter que nous n’avons de leçons à recevoir de personne. Sur cette question, c’est un choix mauritanien et la Mauritanie assume sa position.

Wal Fadjri : Comment avez-vous fait pour convaincre la communauté internationale de votre capacité à donner un nouveau visage à la Mauritanie ?

Ely Mohamed Ould Vall A toutes les délégations qui étaient venues me voir une semaine après mon arrivée au pouvoir, j'ai expliqué les raisons de ce changement, ce qui a été fait et comment ça été fait et les objectifs de ce changement. Je leur ai dit que je ne cherche pas à ce qu'on me croit sur parole, mais plutôt à être jugé sur les actes de tous les jours. A partir de ce moment, chacun a respecté ses engagements.

Wal Fadjri : Quel est le projet de société prévu par le Conseil militaire pour les Sénégalo-Mauritaniens ?

Ely Mohamed Ould Vall Les Sénégalo-Mauritaniens n’existent pas. Soit ils sont Sénégalais soit ils sont Mauritaniens. S’il s’agit des Mauritaniens, le projet de société qui a été pensé, conçu et fait concerne tous les Mauritaniens et les associe tous où qu’ils soient. Qu’ils se trouvent au Sénégal, en France, aux Usa ou ailleurs, tous les Mauritaniens sont interpellés. Ils sont conviés, associés, et ils en tireront profit. Voilà ce que je peux dire au sujet du projet de société qui a été proposé et adopté par consensus par tous les Mauritaniens. Un projet de société que nous avons mis en place lors de la transition. Mais, on continuera à résoudre les problèmes de tous les Mauritaniens après cette transition. A partir du moment où un Mauritanien a des problèmes, où qu’il soit, ce problème doit être pris en charge et résolu par la Mauritanie. Voici ce qui est important.

Wal Fadjri : Quels sont les chantiers que vous allez léguer à vos successeurs pour maintenir la Mauritanie sur les rails ?

Ely Mohamed Ould Vall Il s’agit de continuer les réformes avec beaucoup de sérénité et de volonté dans la longévité. Ce sera le devoir le plus impérieux des autorités et ce sera le premier cas sur lequel elles devront s’atteler. Nous n‘avons cherché à occulter aucun problème.

Wal Fadjri : Vous avez balisé le chemin à votre successeur. Quels conseils lui prodigueriez-vous pour la bonne marche de la démocratie ?

Ely Mohamed Ould Vall Ce que je conseillerai à mon successeur, c’est ce que je conseillerai à tous les Mauritaniens. C’est de travailler pour la Mauritanie et de comprendre que la meilleure façon de travailler pour notre pays est de le faire de la manière la plus consensuelle possible. Et c’est ce que nous avons fait pendant toute la période de transition. Tout ce que nous avons fait durant cette période, nous l’avons fait après concertation. A chaque fois, nous avons cherché à dégager le consensus. Et là où nous n’avons pas eu de consensus, nous avons interrogé tout le monde, avant de prendre nos responsabilités par rapport à notre pays et d'appliquer ce que nous considérions être conforme à l’intérêt de la Mauritanie. Voilà la façon dont nous avons travaillé jusqu’ici. D'ailleurs, si nous avons adopté un statut pour l’opposition démocratique, c'est pour en faire l'interlocuteur légal de la majorité qui gouverne. D'après la loi, cette majorité est tenue de l’informer de tous les problèmes du pays, au cours d'une réunion formelle qui se tient au moins tous les trois mois. Elle peut demander à rencontrer les plus hautes autorités du pays comme le président de la République, le président du Sénat et le président de l’Assemblée nationale ou le ministre de l’Intérieur, pour discuter des problèmes du pays et ces derniers sont tenus de la recevoir pour l’informer des problèmes du pays. Le chef de cette opposition a un secrétariat pris en charge par l’Etat pour qu’il puisse travailler. Il est tenu de donner à la majorité qui gouverne, l’opinion de l’opposition démocratique sur toutes les questions qui concernent le pays. Nous voulons ainsi amener notre pays sur une voie la plus apaisée possible et qui implique tous les Mauritaniens. Parce l’opposition démocratique représente une grande partie des Mauritaniens, l’ignorer de la gestion des affaires publiques n’est pas une bonne chose.

Wal Fadjri : Avec l’élection présidentielle organisée dimanche, la Mauritanie est entrée dans l’histoire…

Ely Mohamed Ould Vall (Sourires) Il s'agit là d'une étape dans la construction globale de l'édifice politique du pays. Cela a débuté par les élections législatives, municipales et sénatoriales. La dernière élection est le couronnement de ce processus démocratique. Cette élection est un moment extrêmement important de l’histoire de notre pays. C’est la première fois que tous les Mauritaniens diront qu'ils ont contribué pleinement à ce qui se fait dans leur pays. Il y a eu une responsabilisation du citoyen mauritanien qui devient maître de sa destinée.

Wal Fadjri : Le Conseil militaire a engagé et réussi le processus démocratique. Maintenant, quel est son avenir ?

Ely Mohamed Ould Vall L’avenir du Conseil militaire a été scellé par la Constitution. Dans la Constitution, il est prévu que le Conseil militaire cessera d’exister avec la mise en place des institutions. Dès que le nouveau président est investi, tous les organes de la transition prennent fin. Le gouvernement de la transition est démissionnaire immédiatement après l’investiture du président et évidemment, le Conseil militaire, lui-même, cesse de fonctionner. C’est un processus qui est prévu par la Constitution. Officiellement, après la semaine qui suit l’investiture du nouveau président, nous serons alors un simple citoyen.

Wal Fadjri : Et quel est l’avenir du président du Conseil militaire ?

Ely Mohamed Ould Vall L’avenir de son président… Il finit d'abord son travail. Et après, il commencera à penser à ses problèmes personnels.

Wal Fadjri : Peut-on s’attendre à ce qu’il milite dans un parti politique ?

Ely Mohamed Ould Vall Il faudra le demander au citoyen quand il sera de l’autre côté !

Wal Fadjri : Allez-vous suivre l’exemple de votre homologue du Mali, Amadou Toumani Touré ?

Ely Mohamed Ould Vall Je ne répondrai pas à cette question jusqu’au jour où je cesserai d’être le président de la transition. Quand j’aurai fini la transition, j’y répondrai avec plaisir.

Wal Fadjri : N’êtes-vous pas tenté par une carrière internationale ?

Ely Mohamed Ould Vall Je vous avoue que je n’ai jamais réfléchi à cette question. Parce que je me suis focalisé sur ce processus qui est extrêmement prenant. J’aurai à réfléchir sur toutes ces questions quand j’aurai terminé tout cela. Quand j’aurai pris toutes mes libertés, je prendrai position sur ces questions.

Wal Fadjri : Est-ce à dire qu’actuellement vous n’êtes pas libre ?

Ely Mohamed Ould Vall Pas du tout. Aujourd’hui, je gère un Etat. Et au-delà de cet Etat, je gère une période très particulière de l’histoire de notre pays. Evidemment, toute déclaration, toute action a son sens par rapport à ce processus et à ce travail. Je pense qu’il ne faut pas mélanger les genres. Finissons d’abord le premier problème et après, chacun sera libre d’aller, de dire ou de faire ce qu’il a envie de faire.

Wal Fadjri : N’y a-t-il pas eu un moment où la pression a été si forte que vous aviez envie de tout laisser tomber ?

Ely Mohamed Ould Vall Non ! Que ce soit le premier acte de la réflexion et les actes qui ont conduit aux changements ou que ce soit la conduite du changement lui-même, ils ont été dictés par l’utilité publique pour mon pays et non par des humeurs personnels ou autre chose. C’est ce que j’ai dit le premier jour et je ne pense pas avoir changé dans mes comportements. Nous avions proposé un calendrier que nous avons respecté. Au début, nous avions dit qu’il nous fallait deux ans mais, quand nous avons vu que les choses étaient suffisamment avancées et allaient très bien, nous n’avons pas hésité à réduire le délai parce que l’objectif que nous nous étions assigné était de mener ce processus démocratique dans les meilleures conditions possibles. Et les Mauritaniens nous ont beaucoup aidé. Ce qui a facilité la tâche à tout le monde. L’intérêt de notre pays était de se mettre dans la légalité et dans la constitutionnalité le plus rapidement possible. C’est pourquoi quand nous avons pu gagner du temps, nous n’avons pas hésité à le faire.

Wal Fadjri : Les Sénégalais vivant en Mauritanie estiment qu’avec votre arrivée, leur situation s’est beaucoup améliorée…

Ely Mohamed Ould Vall Les Sénégalais qui vivent et qui travaillent en Mauritanie sont chez eux. Je ne fais pas de différence entre eux et les Mauritaniens. Ils sont chez eux et nous faisons tout pour qu’il en soit ainsi. J'en resterai convaincu jusqu’au dernier souffle de ma vie. C’est une estime largement méritée pour les Sénégalais. On dira ce qu’on voudra de Me Wade, mais il est un homme sage, qui croit à l’Afrique et qui se positionne pour régler les petites contingences et les problèmes qui concernent les pays africains. Je l’ai pratiqué quand il s’était agi des problèmes entre le Sénégal et la Mauritanie, il avait été plus qu’à la hauteur. Cela donne confiance dans l’avenir des rapports entre nos deux pays.



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