NETTALI.NET – L’ancien président de la République du Sénégal, Abdou Diouf, ne touchait pratiquement pas à l’argent. C’est du moins ce que soutient son ancien plus proche collaborateur, Ousmane Tanor Dieng. Le secrétaire général du Parti socialiste (Ps) s’exprimait au cours d’une conférence tenue au siège de la fondation Friedrich Ebert. Une conférence qui entrait dans les cadres des activités du Forum social mondial (Fsm) qui se tient à Dakar.
Invité à s’exprimait sur le thème « Ethique de pouvoir, éthique de responsabilité citoyenne », Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste (Ps), a puisé dans son expérience propre au cours de la conférence tenue mardi à la fondation Friedrich Ebert et qui entre dans les activités du Forum social mondial. Et c’est surtout l’expérience vécue aux côtés de son ancien patron, Abdou Diouf, qui a servi de base de réflexion à l’ancien ministre d’Etat chargé des Services et Affaires présidentiels.
« Abdou Diouf avait un rapport particulier avec l’argent. Il ne faisait pas le culte de l’argent. Il ne touchait presque pas l’argent », laisse entendre Ousmane Tanor Dieng qui tente ainsi de prouver l’éthique qui a, selon lui, toujours marqué la manière dont Abdou Diouf exerçait le pouvoir. D’ailleurs, le secrétaire général du Ps soutient que « Diouf faisait à peine la différence entre les billets de banque ».
Après Abdou Diouf, Ousmane Tanor Dieng a aussi évoqué les rapports que le président Léopold Sédar Senghor entretenait avec le pouvoir. « Un jour, dit-il, Abdou Diouf m’a raconté qu’il a, une fois, trouvé Senghor très furieux simplement parce que l’ambassadeur du Sénégal en France avait fait des faveurs à son unique fils qui était à Paris. » « Senghor a ainsi appelé l’ambassadeur et l’a engueulé. Il a failli même le démettre », rapporte Tanor Dieng. Et à son fils, Senghor dira, toujours selon Ousmane Tanor Dieng : « Je t’ai remis de l’argent de poche pour que tu prennes le bus. » « Voilà le genre de rapports que Senghor avait avec l’argent », souligne Tanor Dieng qui ajoute, sous les applaudissements de l’assistance : « Mais aujourd’hui… »
En outre, le secrétaire général du Parti socialiste a appelé au respect du jeu démocratique. « D’ailleurs, dit-il, c’est l’acceptation du jeu démocratique qui nous a poussés à refuser d’entrer dans un gouvernement de Wade. Nous pensons que c’est par la volonté du peuple que notre parti est tombé dans l’opposition. Par conséquent, c’est par cette même volonté populaire qu’on retrouvera le pouvoir sans faire de combines politiciennes. »
18 Commentaires
Lm
En Février, 2011 (11:02 AM)Awa
En Février, 2011 (11:03 AM)Pacopik
En Février, 2011 (11:04 AM)Jose
En Février, 2011 (11:09 AM)Mostalgie
En Février, 2011 (11:11 AM)mostalgie
mostalgie
mostalgie
Bourbidé
En Février, 2011 (11:11 AM)Apaiseur
En Février, 2011 (11:12 AM)Le Critique
En Février, 2011 (11:21 AM)Visiblement le Président Senghor ne savait pas ou ne se préoccupait de savoir qu'il y avait une "caisse noire" à sa disposition!
On voit bien que Senghor, qui en a inculqué l'éthique à Diouf ou l'a décelé chez lui, avait un rapport particulier avec l'argent: pour eux, l'argent public, l'argent du contribuable, c'est sacré
En somme ce n'étaient pas des "Badolos": badolo, qui n'est pas une origine, une classe ou un état mais un trait de caractére !
Un "Badolo" manque de morale et d'éthique , surtout!
Lebouc
En Février, 2011 (11:24 AM)qui vivra verra lou way def boppam
Sister
En Février, 2011 (11:33 AM)Buz
En Février, 2011 (11:43 AM)un marche sur la route nationale corridor dakar bamako avec tous les dangers que cela comporte
manque de consideration de la part de nos autorités
Bal
En Février, 2011 (12:04 PM)Bal
En Février, 2011 (12:21 PM)Presidente
En Février, 2011 (12:39 PM)Gr
En Février, 2011 (13:00 PM)Mouusss
En Février, 2011 (15:07 PM)Jjju
En Février, 2011 (01:47 AM)Sony
En Février, 2011 (22:40 PM)Participer à la Discussion