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Hier, lors de l’atelier de suivi des recommandations des missions d’observation électorale, organisé par la fondation Konrad Audenauer, Manuel Wally, expert européen, a rappelé que le taux de participation au premier tour à l’élection présidentielle en Guinée-Bissau était de 90 % alors que ce taux était estimé à 51 % au Sénégal, lors du scrutin qui s’est tenu en 2012. À en croire l’expert, dans des propos relayés par nos confrères de « Walfadjiri », ce faible taux s’explique selon l’expert, en partie, par les lourdeurs du scrutin au Sénégal.
C’est pourquoi, l’Union européenne recommande fortement la simplification du vote, avec notamment l’utilisation du bulletin unique et l’allègement de l’identification de l’électeur au niveau du bureau de vote. Le constat fait donc par les observateurs électoraux de l’Union européenne est clair : la multiplication des bulletins de vote alourdit le scrutin et décourage l’électeur. Outre l’introduction du bulletin unique, l’UE et Ismaël Madior Fall, conseiller juridique du Président de la République, plaident également une forte rationalisation des partis politiques au Sénégal. Considéré par M. Fall comme le point faible de notre démocratie, la pléthore de formations politiques sénégalaises avoisinent les 250.
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