Dans le paysage politique sénégalais, une personnalité politique de renom se distingue en tant que candidate : la "lionne de Podor", Aïssata Tall Sall. Son parcours diversifié et son engagement indéfectible envers le développement de son pays lui ont valu une place prééminente au sein du Parti Socialiste . Née le 12 décembre 1957 à Podor, Aissata Tall Sall a commencé sa carrière politique en tant que ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de juillet 1998 à avril 2000, sous la présidence d'Abdou Diouf.En 2007, elle est devenue la première femme à accéder au poste de Secrétaire générale de l'Union régionale de Saint Louis, marquant ainsi son désir de briser les barrières de genre et de favoriser la participation des femmes en politique. Sa crédibilité politique s'est renforcée grâce à son succès en tant qu'élue municipale. En mars 2009, elle a remporté la mairie de sa ville natale sous la bannière de Benno Siggil Sénégal, et a été réélue lors des élections municipales de juin 2014, démontrant ainsi la confiance que lui accordent ses concitoyens.Aux élections législatives de juillet 2012, Aissata Tall Sall a été élue sur la liste départementale de Benno Bok Yaakar, siégeant ainsi à l'Assemblée nationale sous la présidence de Moustapha Niasse. En mai 2017, elle a fondé le Mouvement "Osez l'Avenir" qui a participé aux élections législatives de juillet de la même année. Elle est devenue députée et a assumé la présidence de ce mouvement. Au-delà de ses réalisations politiques, Aissata Tall Sall est reconnue pour son engagement envers le développement de sa région natale et du Sénégal dans son ensemble. Elle est tour à tour nommée envoyée spéciale du président de la république et ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur.En plus de son parcours politique, Aissata Tall Sall se démarque par sa vision qui promeut l'inclusion sociale et le développement du Sénégal. Elle a consacré une grande partie de sa carrière à la lutte pour les droits des femmes et à la promotion de l'égalité des genres. Son engagement en faveur de l'autonomisation des femmes et de leur participation active dans la vie politique et économique du pays a été constant tout au long de son parcours.Mansour Faye, la tentation dynastique
La rumeur avait fait grand bruit dans les couloirs de la permanence de l’Apr avant d’alimenter les débats dans la presse, il y a quelques années (en 2019 plus précisément). « Mansour Faye, le dauphin caché de Macky Sall » ! Mais, ce gros titre alléchant, s’est vite dégonflé comme un ballon de baudruche. Et c’est le concerné himself qui était monté au créneau pour couper court à la rumeur.« Je ne parle pas de succession du Président. Je n’accepte pas d’être diverti. Le Président a cinq ans pour continuer ce qu’il a entamé dans son premier mandat. J’ai une mission et je ferai de mon mieux pour réussir mon travail. C’est un challenge. Qu’on ne me parle pas de succession », déclarait-il en mai 2019. Ça, c’était avant le 3 juillet 2023. Aujourd’hui que la course à la succession est lancée, le beau-frère du président de la République, sera, à coup sûr, dans les starting-blocks.Seulement, le ministre des transports qui a géré des départements assez stratégiques dans l’attelage gouvernemental depuis 2012 avec des allocations budgétaires énormes, devra d’abord redorer son blason terni par plusieurs scandales. Sa gestion des fonds Force Covid épinglée par la Cour des comptes dans son rapport, Mansour Faye a également été critiqué pour avoir refusé de démissionner après l’accident de Sikilo en janvier dernier qui avait fait plus de 40 morts.Le tollé déclenché par le reportage de BBC sur la grosse ferme de sa fille et le procès en diffamation qui s’en est suivi contre l’activiste Gas El Salvador, de même que le scandale des 98 milliards de francs CFA éventé par Bougane Guèye Dany, sont traînés par Mansour Faye comme un boulet.
Par Moustapha Toumbou et Thiebeu NDIAYE
Commentaires (0)
Participer à la Discussion