Propositions d’alternatives crédibles aux Sénégalais : Mimi défie Mankoo

La nouvelle opposition n’aurait pas d’alternatives crédibles à proposer aux sénégalais contre les programmes et autres politiques que seraient en train de dérouler le régime du président Macky Sall. C’est la conviction de l’Envoyée spéciale du chef de l’Etat, Aminata Touré, invitée à l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm, le dimanche 21 mai dernier. L’ancienne Première ministre n’a pas manqué de défier Mankoo Taxawu Sénégal.
 
Après le grand rassemblement de l’opposition regroupée autour de la coalition Mankoo Taxawu Sénégal le vendredi 19 mai dernier, l’Alliance pour la République (Apr) apporte la réplique. C’est l’Envoyée spéciale du président de la République, Aminata Touré qui est montée au créneau pour s’attaquer à leurs adversaires politiques aux prochaines législatives.

Invitée à l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm du dimanche 21 mai dernier, l’ancienne Première ministre a lancé un défie à l’opposition. Elle a, en effet, profité de la tribune qui lui a été offerte pour «leur (Mankoo) lancer ce défi  pour qu’on éclaire nos concitoyens sur les différentes options».

Pour elle, cette «nouvelle opposition» est en court d’alternatives à proposer aux Sénégalais. Elle a ainsi posé un certain nombre de questions à Mankoo, notamment «Est-ce qu’ils considèrent qu’ils peuvent attendre un taux supérieur à 6,5%. Comment vont-ils le faire ? Quelle est leur alternative aux politiques sociales en cours? Quelle est leur alternative au programme d’urgence d’aménagement des zones frontalières, qui est un programme important ?». Autant de questions lancées à Malick Gackou du Gp, Idrissa Seck de Rewmi, Oumar Sarr du Pds, Mamadou Diop Decroix du Fpdr, ainsi qu’aux partisans de Khalifa Sall, etc.
 
Elle a, par ailleurs, indiqué que le président Macky Sall est en train de donner des réponses «concrètes» et «pratiques», grâce à «un bon agencement de la programmation du gouvernement». Elle soutient que c’est pour cela que Sénégal a atteint son taux de croissance, tout comme la possibilité d’avoir des progrès dans beaucoup de secteurs. Elle a ainsi fait savoir qu’en 3 ans, il y a eu beaucoup plus de villages électrifiés, que depuis l’indépendance, notamment «1500 villages électrifiés en 3 ans» contre «1300 villages électrifiés depuis que le Sénégal est indépendant», liste-t-elle. En termes de vision, Aminata Touré a cité le Plan Sénégal émergent (Pse) qui dépasse, selon elle, les deux mandats de Macky Sall. Elle a, en outre, cité les différentes réformes en terme de gouvernance transparente entreprises par le régime en place, sans oublier la politique sociale de Macky Sall.
 
EXPLOITATION DU GAZ ET DU PETROLE SENEGALAIS : Mimi pour la diversification des partenaires
 
Les attaques contre le régime en place, concernant le contrat signé entre l’Etat du Sénégal et Total concernant l’exploitation du pétrole et du gaz, ne semblent pas emballer l’Envoyée spéciale du président de la République, Aminata Touré. L’invitée du journaliste Baye Omar Gueye à l’émission politique Objection de la radio Sud Fm du dimanche 21 mai dernier, a tout d’abord rendu grâce pour la découverte aussi importante au Sénégal. Rappelant que le Président Sall à créer le Cos/Pétrole et gaz, et qu’il a émis l’idée de créer un Fonds souverain pour les générations futures, elle croit dur comme fer que Macky Sall a mis en place un cadre pour une gestion transparente de ces dites ressources naturelles.
 
Par conséquent, l’ancienne Première ministre a approuvé la démarche entreprise par son mentor concernant l’exploitation des ressources pétrolières et gazières du pays, notamment son option «de diversifier les partenaires». Il s’agit, à son avis, d’avoir des américains, des français, des russes et d’autres partenaires afin de disposer de plusieurs leviers «pour bénéficier de l’expertise de toutes ces compagnies qui ont un passé en matière d’exploitation pétrolière». Rappelant que le président Macky Sall est soucieux des intérêts du Sénégal, elle a rassuré que toutes les informations sur les ressources du pays seront disponibles après la fin des négociations. Elle a par conséquent refusé que les gens se fassent «une fixation sur le partenaire Total», dans la mesure où ce ne sont pas que les français qui détiennent les permis d’exploitation des ressources naturelles. Pour elle, il y a depuis longtemps des anglais, des américains, etc., dans ce domaine. Donc, elle précise qu’elle n’est pas «pour qu’on donne notre pétrole à un seul pays». Une manière, selon elle, d’avoir les meilleurs prix et ensuite pour bénéficier de l’expertise de plusieurs pays.