Après que la Commission nationale de lutte contre la corruption, la non-transparence et la concussion (Cnlcc) a déposé son rapport sur le bureau du président de la République, c’est au tour de la commission rogatoire de transmettre les résultats de ses enquêtes au juge d’instruction. Selon des sources proches de ce dossier, les instructeurs qui ont «fouillé» les banques suisses, monégasques et néerlandaises, ont confirmé ce que ces dernières avaient déjà dit, lorsqu’elles avaient reçu une sommation interpellative de la part du directeur exécutif de l’Anoci. Ces banques avaient juré ne pas connaître une personne répondant au nom de Abdoulaye Baldé. Une position dont se réjouit Me Boubacar Cissé qui défend les intérêts de «l’ami» de Pape Malick Ndiaye alias le corbeau. L’avocat qui s’insurge une nouvelle fois contre «le tissu de mensonges et la calomnie destinés à salir son client», se montre optimiste. Et rappelle que le rapport de la Cnlcc avait déjà blanchi Baldé, Me Cissé estime que l’heure doit être maintenant au procès. «Cela ne devrait plus tarder», affirme-t-il.
«Le rapport de la Cnlcc est accablant pour certaines personnalités»
A en croire des sources proches du palais, le rapport dépasse le seul cadre des chantiers de la Corniche ouest. «Il aborde également les cas de Mayoro Mbaye, Ibrahima Bakhoum, Aminata Mbaye…», déclarent nos sources. Qui soulignent que le contenu de ce rapport est explosif pour certaines personnalités de l’Etat. Mais interrogés sur le profil de ceux-ci, nos interlocuteurs n’ont pas voulu avancer des noms. Ils espèrent que le président de la République prendra ses responsabilités en saisissant la justice. Quant à Boubacar Cissé l’avocat de Baldé, il estime que le fameux rapport n’a signalé aucun acte de corruption dans l’entourage des gens qui travaillent dans le cadre des chantiers de l’Anoci.
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